DÉLINQUANCE À GRENOBLE : TOUTES LES LIMITES SONT FRANCHIES

Selon le "Dauphiné Libéré" (19/3/24), "le pronostic vital de l’homme de 41 ans gravement blessé ce lundi en fin d’après-midi lors d’une fusillade qui s’est produite cours Berriat dans le quartier Saint-Bruno ne serait plus engagé. Le quadragénaire, touché au thorax, avait été transporté au CHU Grenoble Alpes. Cet homme, inconnu des services de police, pourrait être une victime collatérale de cette fusillade".

Finalement, il s'avèrerait que les deux victimes seraient bien liées au trafic. Mais la violence endémique qui s'empare de la ville est de plus en plus proche de toucher des innocents, comme nous l'avons pronostiqué à plusieurs reprises. En précisant que la décision de se laver les mains des questions de sécurité de la municipalité ferait porter une part de la responsabilité sur les élus.

UN JEUNE DE 14 ANS TUÉ PAR UN DÉLINQUANT DROGUÉ ET SANS PERMIS

Les victimes sont de plus en plus nombreuses. Rappelons nous Alek, un jeune cycliste de 14 ans, heurté par un chauffard alors qu’il traversait le passage piéton, en vélo, rue Général Mangin. En excès de vitesse, sous l’emprise de stupéfiants il roulait sans permis et a commis un délit de fuite. Les conséquences de la politique de l'habitat et de l'accueil inconditionnel produisent les dégâts que nous voyons y compris contre des piliers de la solidarité.

UN COLLÉGIEN TABASSÉ PAR UNE BANDE DEVANT LES CHARMILLES

À côté de ces drames identifiés existe toute la panoplien depuis "les incivilités" jusqu'à la violence physique. Ces femmes trainées à terre pour arracher leur collier, ces usagers du tram roués de coups (ou victimes d'un traumatisme crânien), ce collégien tabassé par une bande à la sortie des Charmilles, tous pour leur voler leurs portables, cet ingénieur matraqué pour rien alors qu'il faisait son jogging un dimanche après midi en bordure du parc Paul Mistral...

MISTRAL : "JE DEMANDE à MES ENFANTS DE VENIR LE MOINS POSSIBLE"

Partout les policiers sont attaqués : à Teisseire, à Villeneuve, à Mistral. Les délinquants se réfugient dans les logements sociaux où ils mettent la majorité de la population en danger et sous leur coupe. Les grenoblois s'adaptent. À Mistral, une personne âgée expliquait à Alain Carignon qu'elle demandait à ses enfants "de venir la voir le moins souvent possible". Elle les attend aux pieds de son immeuble. Elle les raccompagne à leur voiture. Elle se sentirait responsable si il leur arrivait quelque chose.

PIERRE BEJJAJI, PRÉSIDENT D'ACTIS, HOMME DE PIOLLE

Pierre Bejjaji, un homme-lige qu'Eric Piolle a placé à sa succession à la Présidence d'Actis, et Klauss Habfast, un autre élu Rouge/Verts qui préside Grenoble-Habitat, accélèrent dramatiquement la ghettoïsation des quartiers. Le premier, petit répétiteur, passe son temps à tweeter les éléments de langage de la majorité municipale de Grenoble contre Alain Carignon, plutôt que d'équilibrer le parc social.

LA CHARGE DES PRIMO-ARRIVANTS AFFECTÉE AUX GRENOBLOIS MODESTES

La place Charles Dullin à Malherbe est devenue en quelques années une cour des miracles avec le logement massif de primo arrivants et de roms sans accompagnement social adapté. Les élus Rouge/Verts transfèrent la charge de leur générosité aux habitants eux-mêmes déjà en difficultés. Avec un cynisme à toute épreuve.

AU VILLAGE OLYMPIQUE, LES DERNIERS COPROPRIÉTAIRES HABITANTS SE BATTENT

Le niveau de délinquance est la conséquence de cette politique folle et irresponsable du logement. Au Village Olympique, les derniers copropriétaires se battent pour défendre la qualité de vie de leur habitat mais désespèrent quand ils observent l'évolution du quartier ou les mêmes phénomènes de concentration se produisent.

LES ASSOCIATIONS SUBVENTIONNÉES LOGENT LES PRIMO-ARRIVANTS

Qui comptabilisera le nombre d'immeubles dans lesquels il faut enjamber la délinquance pour entrer chez soi ? À Mistral, à Hoche, à Châtelet, à Teisseire, à l'Abbaye, à l'Alma ?

S'ajoutent les "incivilités" qui pèsent lourd sur la vie quotidienne des habitants. Dans des quartiers autrefois épargnés comme rue Léo Lagrange, les HLM sont truffés de logements réservés par des associations qui logent là des primo-arrivants, des familles délogées des camps installées dans la ville. Comme les élus, ayant accompli leur oeuvre pour le bien public, elles n'en supportent aucun des inconvénients.

LA CLASSE MODESTE SUPPORTE TOUTES LES INCIVILITÉS

Ce sont des personnes de la classe modeste, souvent des personnes âgées seules, des chefs de familles monoparentales - souvent des femmes - qui supportent la saleté des parties communes, les portes cassées, l'absence de toute civilité minimale et doivent baisser la tête. 

LES ACQUISITIONS DANS LE PRIVÉ PRODUISENT LE MÊME EFFET

Ces associations investissent aussi le parc privé avec l'argent public : cours de la Libération un honnête retraité doit quitter et vendre son appartement à perte. Une association a acquis l'appartement au dessus du sien, logé une famille de primo-arrivants livrée à elle-même sans aucun apprentissage des codes et des moeurs, aucun contrôle. La baisse de la valeur des biens spolie la classe moyenne qui a travaillé.

 

L'ESPACE PUBLIC EST GRAVEMENT AFFECTÉ

L'espace public n'échappe pas à cette situation. Des bornes de fermeture de la voirie sont saccagées afin de ne jamais être en fonctionnement. Les potelets en plastique sont brûlés ou bien abattus quand ils sont en métal. Car les délinquants veulent pouvoir circuler librement, s'échapper par où ils veulent. La Métropole reconnait officiellement que compte tenu du vandalisme, elle refuse d'effectuer des changements ou réparations compte-tenu des coûts exorbitants dans certains quartiers.

À MISTRAL, LA SALLE SACCAGÉE PAR LES DÉLINQUANTS TOUJOURS FERMÉE

À Mistral, ils ont chassé de la salle municipale pendant plusieurs mois les associations qui s'y réunissaient, saccagé l'espace qui avait été refait à neuf aux frais du contribuable. Elle est fermée et inutilisable. Eric Piolle a refusé de déposer plainte... La ville n'est d'ailleurs plus assurable sans des franchises exorbitantes "compte tenu de son niveau de sinistralité" comme le disent délicatement les compagnies d'assurance. 

ILS VEULENT MÊME VOLER UN CHIEN DANS UN BUS

Jeudi, deux adolescents âgés de 14 et 15 ans ont été interpellés par la police rue Léon Jouhaux à Grenoble après avoir agressé un passager dans un bus et l’avoir menacé avec un couteau et une bombe lacrymogène pour lui voler son chien, à la hauteur de la rue Marius-Blanchet.

LA MUNICIPALITÉ RÉCUSE TOUTE ACTION

Le problème avec cette délinquance endémique qui pénètre par tous les moyens et tous les pores est qu'elle ne trouve aucun contre-feu à son niveau. Mais à Grenoble elle bénéficie d'une municipalité qui la renforce en communiquant sur le fait qu'elle ne veut pas s'occuper d'elle. Ni en répression ni en prévention. Le résultat est là, sous les yeux effarés des grenoblois : l'explosion.

INSÉCURITÉ DANS LES TRANSPORTS : LE THERMOMÈTRE A ÉTÉ CASSÉ

Les derniers chiffres connus du Ministère de l'Intérieur indiquaient que la délinquance à Grenoble était supérieure de 63 % aux villes de la même strate ! Tous les éléments qui nous parviennent démontrent que la situation s'est aggravée. Les élus ont supprimé le thermomètre semestriel sur les chiffres de l'insécurité dans les transports collectifs. Ça ne fait pas disparaitre la température.

L'EXTRÊME GAUCHE A PHAGOCYTÉ LES ONG HUMANITAIRES

Cette négation du réel est renforcée par la com de toutes les ONG humanitaires prises en mains par l'extrême-gauche qui manifestent en permanence contre... les violences policières. La Cisem, pilotée par Roseline Vachetta, ex Ligue Communiste Révolutionnaire, organisait encore une protestation rue Félix Poulat le 20 mars dernier. En instrumentalisant "l'anti-racisme" dénonçant le "racisme d'Etat" ! On se demande pourquoi autant de migrants viennent en France et à Grenoble se jeter dans la gueule du loup d'un état raciste. 

Tout ça ne tient pas debout mais permet de diffuser une culture ambiante justifiant toute la politique municipale qui dégrade Grenoble et fait supporter aux familles modestes et à la classe moyenne le poids de cette idéologie.

LE GROUPE D'OPPOSITION EST À L'OFFENSIVE

Le groupe d'opposition effectue une analyse globale sur cette situation. En son nom Alain Carignon propose des mesures qui prennent en compte tous les paramètres. Accueil d'urgence, logement, prévention, caméras, PC opérationnel 24h sur 24, expulsion des dealers des HLM, respect des droits et des devoirs...

FAUT-IL ATTENDRE D'AUTRES MORTS ?

Pour l'instant, la municipalité ne veut toujours rien entendre. Avec la fusillade à Saint-Bruno lundi dernier, les mises en causes des élus se rapprochent encore. Il va être de plus en plus difficile de jouer à l'autruche.

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