100 LOGEMENTS SOCIAUX CONSTRUITS AU STADE LESDIGUIERES
Pas un secteur n'aura été épargné par l'urbanisation. À Lesdiguières, 100 logements sociaux vont être construits d'ici fin 2025.
100% DE LOGEMENTS SOCIAUX...
Le Dauphiné Libéré (06/03/2024) se penche sur cette opération de 100 logements dont... 100 sociaux, sur les anciens terrains de tennis à Lesdiguières. Bonjour la mixité. Nous sommes déjà passés de 21% de logements sociaux à Grenoble en 2014 à 24,7% aujourd'hui. La loi impose 25%, mais la majorité municipale veut largement dépasser ce quota pour atteindre les 30% !
... POUR "L'ACCUEIL DES PLUS PRÉCAIRES"
Pour atteindre cet objectif pourtant mortifère pour l'équilibre de la ville, les nouvelles opérations comportent donc un taux ahurissant de logements sociaux. Cette opération à 100% est donc malheureusement logique. Le secteur Rondeau/Lesdiguières accueille déjà les chalets du "service d'hébergement alternatif" de la ville pour les "personnes en détresse sociale" : la paupérisation du quartier va se poursuivre avec ces 100 logements "pour l'accueil des plus précaires".
PLUS D'ESPACE DE RÉCEPTION POUR LE RUGBY... ET LE QUARTIER
L'ensemble de logements sociaux sera en outre érigé en lieu et place de la Bodega, espace de 500m² historique du FCG qui pouvait accueillir des centaines de personnes. Il a été détruit il y a quelques semaines. Dans le Dauphiné, Gérald Volle et Pierre Moreno, supporters du club, rappellent qu'"on est clairement en dessous des autres stades. Dans tous les clubs de rugby il y a un club house où se retrouvent les gens, sauf chez nous". D'autant plus que l'espace était également très utile pour les réunions organisées dans un quartier peu pourvu de tels équipements (pour les copros, associations..).
LA FARCE DE LA "PRÉSERVATION DES ESPACES NATURELS"
Mais Margot Belair, zélée adjointe à l'urbanisme (Verts/LFI) répétitrice des éléments de langage de la municipalité, justifie le projet et l'emplacement par la "volonté de requalifier des espaces déjà construits pour éviter de s’étendre sur des espaces naturels". Comme d'habitude ce n'est pas le culot qui l'étouffe : les espaces naturels du Cours de la Libération ont déjà été éradiqués par les piollistes (la construction d'immeubles à la place des jardins de l'îlot Galtier) ou vont l'être dans un futur proche (les derniers jardins au 95, 107 Cours de la Libération).
LE COURS DE LA LIBÉRATION, CANYON DE BÉTON
"Construire un bâtiment haut de sept étages, dans un quartier déjà très densifié, est-ce bien raisonnable ?" interroge Pierre Moreno, toujours dans le Dauphiné. Sous la mandature des Verts, le Cours se sera effectivement transformé en véritable canyon de béton. Ce choix de le border d'immeubles de 7 ou 8 étages a même été théorisé par Pierre-André Juven, l'adjoint sociologue (Verts/LFI) à la santé par des élus qui n'ont que la densification à la bouche... mais ne vivent jamais là où leur politique produit ses conséquences.
LE GROUPE D'OPPOSITION MÈNE SEUL CE COMBAT
Alors que la ville est, selon le CNRS, devenue 1ère de France avec Paris pour les îlots de chaleur, le groupe d'opposition présidé par Alain Carignon est le seul à mener le combat pour inverser la tendance. En conseil métropolitain, il s'agit du seul groupe d'élus grenoblois qui avait voté contre le PLH (Plan Local de l'Habitat) entérinant l'opération de Lesdiguières... et toutes les autres, dans tous les quartiers, qui accélèrent le réchauffement de la ville.
LES EXEMPLES DES "ÉCOQUARTIERS" NE SERVENT PAS DE LEÇON
Car on a déjà sous les yeux le résultat de ce que donne la surdensification cumulée à un trop fort taux de logements sociaux. Les "écoquartiers" tant vantés par la majorité municipale (dans laquelle aucun de ses élus ne vit, évidemment) sont des modèle de ce qu'il ne faut pas faire. À Flaubert, ce sont près de 2000 logements, 50% de social, des appartements à la vente qui ne trouvent pas preneurs, aucun commerce qui ne veut s'installer. Mais aussi quantité de malfaçons dès le début de l'existence d'immeubles flambants neufs, et des résidents qui se plaignent déjà d'incivilités et d'actes de délinquance (cambriolages, bris de glace..).
PRESQU'ÎLE : 1M2 D'ESPACE VERT PAR HABITANT, DES SIGNES DE "FRAGILITÉ"
À la Presqu'île, cet univers de béton à l'entrée de la ville, ce sont 4000 logements, 40% de logements sociaux, une moyenne d'1m2 d'espaces verts par habitant (!), un membre du GIEC qui a décrit l'urbanisation de ce quartier comme étant une "aberration", d'ores et déjà la ville elle-même relève des signes de "précarité" et de "fragilité" qui nécessitent une "veille sociale", et les habitants commencent à se rendre compte des problèmes comme ils l'avaient vivement exposé lors d'une réunion de l'union de quartier.
ET ENSUITE, RONDEAU/LESDIGIUÈRES ?
Le quartier Rondeau/Lesdiguières est-il promis au même avenir que ces illustres exemples ? Le pire est à craindre alors que le Dauphiné rappelle que "ces travaux à venir représentent la première étape d’un projet de transformation des espaces autour du stade de rugby". En plongeant dans ses archives, le quotidien a ainsi retrouvé, en janvier 2020, une annonce d'Eric Piolle qui promettait "la création d’un nouvel éco-quartier à Lesdiguières"...
FUITE EN AVANT OU CHANGEMENT DE PARADIGME ?
S'il est trop tard pour le projet de 100 logements sociaux déjà lancé, les élections municipales devraient passer par là avant que les Verts ne puissent aller plus loin dans l'idée funeste d'un nouvel "écoquartier". Celles-ci verront s'affronter deux visions pour Grenoble. Ceux qui promeuvent l'urbanisation massive et le tout-social malgré les conséquences qu'on connait pour les Grenoblois. Et ceux qui plaident pour un changement de paradigme (réhabilitation de l'existant, promotion de l'accession à la propriété, rééquilibrage des quartiers avec une mixité d'usage...).
Vivement que ça change ras le bol
Vivement que sa change? Ras le bol
Eradication du sport :
2 piscines en moins, des terrains de tennis en moins, des gymnases à l’abandon, 9 ans sans les « 3 jours cyclistes », ……
Eradication des espaces verts :
beaux arbres rasés à Victor Hugo, sur le cours Jean Jaurès etc… et d’autres encore à venir selon le PLUI, comme l’Esplanade.
Mr Piolle érige en modèle Mantes la Jolie, les Minguettes, les quartiers nord de Marseille en objectif ! Sans jamais rien apprendre des échecs de l’histoire.
Adieu qualité de vie….
Encore un mot : le sport est bon pour la santé, pour l’espérance de vie, et éviter l’obésité. Les méfaits de la sédentarité nous coûtent 17 milliards par an.
Alors pourquoi le Maire « écolo » freine-t-il la pratique sportive ??? Sa politique de bétonnage nuit à notre santé.
Je remets ici un article qui a déjà été partagé sur votre site et que j’ai gardé en archives.
Le site le postillon a écrit un article sur le quartier presqu’ile à Grenoble dont le titre est « mon écocité va craquer » :
https://www.lepostillon.org/Mon-Ecocite-va-craquer.html
À Grenoble, nous vivrons les uns sur les autres. On s’empile, on s’empilera encore davantage.
Nos élus excellent à Tétris.
Avec une ferveur militante, ces placiers occupent LEUR marché, avec des tas de gens amassés, qu’ils ne connaissent ni de près, ni de loin. (Sauf leur Fan Club rikiki).
Ils exécutent un programme.
Sans s’encombrer d’états d’âme dans la basse besogne.
Sans finesse, ni nuance sans rechercher l’équilibre.
De gré ET de force, quartier après quartier, nous (nous) surmonterons.
2026 sera l’apogée du « vivre les uns contre les autres ».
Ils nommeront ça « tendresse contagieuse », dans leurs interviews sur notre « ville apaisée ».
Ah… la zénitude de Hoche…rejaillira sur Flaubert, Presqu’île… ad nauseam.
Tout est (bien) dit: « ils exécutent un programme ». Ils exécutent leur programme idéologique, et rien à foutre du reste.
La cour de cassation reconnait qu’un individu qui met en vente son bien dans une copropriété contenant du HLM risque une dépréciation de son bien.
Les magistrats n’ont pas honte, eux qui n’y habitent certainement pas, de contribuer à spolier les propriétaires privés.
« Certains par exemple invoquaient un risque de dépréciation de leur bien. Mais cette dépréciation serait ressentie différemment et non collectivement. Elle ne serait notamment ressentie que par ceux qui mettraient en vente.(Cass. Civ 3, 23.11.2017, V 16-20.805) »
https://www.batirama.com/article/15657-la-copropriete-ne-peut-pas-refuser-le-logement-social.html