ESPLANADE : L’OPPOSITION DEMANDE UNE ÉTUDE D’IMPACT SUR LE BRUIT

Au nord de l’esplanade, plus de 250 logements doivent être construits à la place de l’actuel boulodrome et du parking-relais. Une telle urbanisation, qui enferme le site entre des immeubles, risque de créer un effet caisse de résonance pour le bruit, décuplant le volume sonore des animations et générant des nuisances supplémentaires pour les habitants.

Déjà les habitants des 200 logements construits souffrent des nuisances sonores : certains sont contraints de quitter leur appartement lors des grandes animations.

A. CONFESSON (Verts/LFI) REFUSE UNE ÉTUDE D'IMPACT SUR LE BRUIT

Le groupe d'opposition est intervenu plusieurs fois à ce sujet et Alain Carignon a expliqué les dangers d'une urbanisation massive sur un site voué aux fonctions événementielles de la Métropole. En juillet dernier, il écrivait encore à Alan Confesson, l'adjoint (Verts/LFI) pour lui demander de faire réaliser une étude d'impact préalable sur le bruit avant de lancer les nouvelles constructions. Sans réponse de l'adjoint "responsable", le groupe a décidé de saisir le Conseil Municipal par le biais d'un vœu qui sera débattu lundi au Conseil Municipal.

DES CHARTES QUI N'ENGAGENT QUE CEUX QUI LES LISENT

Les élus rappellent que la municipalité a fait voter une énième “charte de l’habitat et de la construction favorables à la santé”, qui n'engage visiblement que ceux qui la lisent. La charte propose de “concevoir des formes urbaines qui réduisent les nuisances existantes”, en mentionnant spécifiquement la nuisance que constitue le bruit. Une enquête réalisée en 2021 auprès de 600 personnes a confirmé que le bruit est l’un des sujets les plus impactant pour la santé selon les Grenoblois interrogés.

Comme d'habitude, les Rouge/Verts votent des chartes, des délibérations-cadres, délibèrent par incantations, afin de pouvoir faire n'importe quoi, protégés par leur com'.

Exemple de bruit sous les fenêtres un soir de fête à l'esplanade.

L'ARRÊTÉ MUNICIPAL SUR LE BRUIT PAS APPLIQUÉ

À l'esplanade, la municipalité n'applique pas son propre arrêté sur le bruit ! Maud Tavel, l'adjointe (Verts/LFI) à la tranquillité (!) refuse d'envoyer le service pour contrôler les décibels : sans thermomètre, pas de fièvre...

LA "CONSULTATION" NE PORTE PAS SUR LA BÉTONISATION ET LES ARBRES

Evidemment ces questions n'ont aucunement figuré dans la "consultation publique" qui s'achève aujourd'hui, organisée pendant les vacances scolaires. Car la bétonisation du site, l'abattage de platanes de la ceinture verte du nord de l'esplanade ne méritent aucune information ni débat. Pourtant la municipalité déroge à ses propres règles en réduisant la part des surfaces végétalisées obligatoires en matière d'urbanisme.

Au Conseil Municipal de mai, Alan Confesson (Verts/LFI) répondait déjà à Alain Carignon que tout allait bien à l'esplanade et refusait l'étude d'impact sur le bruit.

"RENDRE OBLIGATOIRE UNE ÉTUDE D'IMPACT SUR LE BRUIT"

Afin de porter à nouveau la question au Conseil Municipal, le groupe d'opposition (Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Chérif Boutafa, Nicolas Pinel, Dominique Spini) utilise la procédure du vœu adressé au Ministre de la Transition Ecologique demandant "d’étudier la possibilité de rendre obligatoire la réalisation d’une étude d’impact des nuisances sonores préalable pour tous les projets de construction de logements à proximité immédiate d’un espace public accueillant des animations de dimension supra communale de manière récurrente."

Il s'agit de contraindre la majorité municipale de répondre si oui ou non, elle refuse vraiment de se préoccuper de la qualité de vie des habitants à travers la question des nuisances sonores ?

UN CONSEIL MUNICIPAL TOURNÉ VERS LA FAILLITE DE LA VILLE

Car une telle étude permettrait éventuellement d’adapter les projets pour les limiter. Ainsi la séance du Conseil Municipal de lundi toute entière tournée vers la faillite de la ville qui va devoir encore aggraver la dette et réduire ses investissements après la perte de la fausse recette de 37 millions d'euros de la vente de Grenoble-Habitat, permettra aussi d'aborder les problèmes des Grenoblois.

NOYER SOUS UN DÉLUGE DE MOTS...

Car au Conseil Municipal, tout est fait pour éloigner la réalité : rapports fleuves sur "l'égalité hommes/femmes", 80 pages sur le " développement durable" dans lesquelles il est même question de l'extrême droite (!) ... Il s'agit de noyer sous un déluge de mots les dangereuses évidences dont Grenoble est la victime.

... QUI NE PEUVENT PLUS CAMOUFLER LA TRISTE RÉALITE

Ces tentatives répétées de Conseil Municipal en Conseil Municipal sont de plus en plus ressenties comme artificielles et ridicules et ne peuvent plus rien camoufler de la triste matérialité des faits. Notre ville est au bord de la mise sous tutelle, sauvée chaque fois par une augmentation massive d'impôts, les Grenoblois des quartiers - anciens ou nouveaux- subissent une qualité de vie détériorée par les choix municipaux.

Ces vérités-là sont portées avec vigueur par le groupe d'opposition (société civile, centre, divers droite) qui se fait le porte-parole de ceux qui souffrent de ces choix.

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