LOCAUX MUNICIPAUX VIDES : L’ARGENT DES GRENOBLOIS DILAPIDÉ

Combien de centaines de m2 de locaux municipaux vides dans la ville ? Evidemment ce n'est pas la municipalité qui communiquera cette donnée. Peut être d'ailleurs l'ignore-t-elle elle-même dans le cadre de sa gestion exemplaire.

Mais les grenoblois constatent que des bureaux, des logements demeurent inoccupés pendant des années alors qu'Eric Piolle a notamment acquis et rénové à grands frais l'ex-siège du Crédit Agricole à Malherbe pour y loger des services : 800 000 € pour l'acquérir et ... autant pour le mettre aux normes.  Alain Carignon avait proposé que cette somme soit affectée à des locaux municipaux vides existants pour y loger des services, ce qui aurait permis de dépenser moins et de valoriser le patrimoine commun.

RUE DES ALLIÉS, CHEMIN DE LA POTERNE, VILLENEUVE : DES CENTAINES DE M2 VIDES

Du fait de toute absence de mutualisation ville/métropole, des services municipaux logés au 88 rue des Alliés ont été transférés à la Métro qui a investi pour les loger. Les bureaux libérés sont vides depuis plus d'un an.

Les bureaux de la Caisse d'Epargne chemin de la Poterne, acquis par la collectivité depuis plusieurs années sont toujours vides ! Place des Géants, dans le quartier de Villeneuve, la municipalité a fermé ses antennes de quartier depuis plus de 10 ans. Au lieu de réutiliser ou de louer ces centaines de m2, les habitants passent devant des rideaux baissés.

AVENUE MARIE REYNOARD, DES IMMEUBLES ENTIERS

Avenue Marie Reynoard, il en est de même avec les bureaux de Prémalliance vidés de leurs services municipaux et inutilisés depuis des années également. Entretemps, la Présidente de la Mission locale pour l'emploi des jeunes, Barbara Schumann, alors élue (Verts/LFI) de la majorité Piolle, n'avait rien trouvé de mieux à faire que de louer des bureaux dans l'un des immeubles privé les plus couteux de la ville, rue Lesdiguières, pratiquement à l'angle de la place de Verdun. 

L'AGENCE D'URBANISME... RUE LESDIGUIÈRES

On pourrait citer entre autres le cas de l'Agence d'Urbanisme de la Région Grenobloise (AURG) qui a conçu Villeneuve mais est logée... rue Lesdiguières, dans des locaux qui pourraient être autrement valorisés tandis que place des Géants, au milieu des problématiques que posent les choix urbanistiques, ceux qui conseillent sur ces sujets seraient plus près des réalités pour y réfléchir.

LA CITÉ DE L'ABBAYE AU 3/4 VIDE

La cité de l'Abbaye est au 3/4 vide et confiée au mirobolant Yann Mongaburu (Verts/Ades) qui n'a que de bons résultats dans les transports en communs comme on le voit. Son "urbanisme transitoire" transforme le site en dépotoir. Le projet logement prendra des années alors que le site aurait pu bénéficier de l'investissement engagé sur le Crédit Agricole et loger des services de la ville comme Alain Carignon l'avait aussi proposé. Le quartier aurait été revalorisé par cette population d'employés consommant pour partie sur place. À l'heure où les grenoblois reçoivent la douloureuse note d'impôts avec + 32 %, le groupe d'opposition tente d'évaluer le coût de cette gabegie qui démontre une fois de plus que Grenoble n'a pas de pilote.

UNE PERTE DE MILLIONS D'EUROS POUR LA VILLE

Il se chiffre en millions d'euros si on comptabilise la perte de recettes au m2, la dégradation du patrimoine non entretenu, le montant des dépenses qui auraient pu être économisées en logeant des services dans ces locaux : quel que soit l'angle choisi, dans une ville exsangue financièrement, dont l'endettement généré par la municipalité Piolle va peser une vingtaine d'années sur les grenoblois, cela ressemble à une provocation pour ceux qui doivent payer.

PIOLLE : UN STAGE D'IMMERSION DANS GRENOBLE

Au moment où Piolle cache sa fuite par de prétendus stages d'immersion loin de Grenoble ou par ses voyages à Rio de Janeiro, le gaspillage si éclatant des deniers publics démontre que sa meilleure utilité sociale aurait été de remplir le mandat qu'il a brigué et pour lequel il est élu.

Ce dossier de l'immobilier public - bien incomplet - prouve encore combien la guerre Piolle/Ferrari,  l'absence de toute mutualisation, coûtent très cher aux deux collectivités qui croulent sous les dépenses de fonctionnement.

PLUS DE SALARIÉS PUBLICS ET DES LOCAUX VIDES

Avec 10 % de salariés supplémentaires par rapport au transfert des communes vers la Métropole, une masse salariale des communes qui n'a globalement pas baissé en parallèle, un investissement de 80 millions d'euros dans le nouveau siège de la Métropole (!), il se trouve des centaines et des centaines de m2 de locaux publics inoccupés.

L'ARGENT PUBLIC NE COMPTE PAS

Si les grenoblois et les métropolitains sont écrasés d'impôts et ces deux collectivités à bout de dettes publiques, ce gaspillage éhonté y contribue fortement. Mais par sa crudité - les faits sont les faits - il éclaire particulièrement les méthodes de gestion en œuvre à la tête : l'argent public ne compte pas et en conséquence aucune décision n'est corrélée avec une éventuelle économie qu'une synergie ou une mutualisation pourrait engendrer.

LES GRENOBLOIS DOIVENT CHANGER DE PARADIGME DANS LA GESTION

Seul un changement complet de paradigme dans la gestion tel que le groupe d'opposition le propose avec constance et cohérence depuis les élections municipales de 2020 - les faits lui ayant donné raison en matière d'impôts - peut modifier la donne. Ce sera, comme d'habitude, aux grenoblois de choisir leur devenir.

 

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