GRENOBLE PERD DES HABITANTS DEPUIS L’ARRIVÉE DE PIOLLE
Grenoble perd chaque année des habitants depuis 2014. L'INSEE vient de publier ses derniers chiffres de recensement et ils sont accablants.
2500 HABITANTS EN MOINS DEPUIS 2014
Le constat est sans appel. Depuis 2014 et l'arrivée d'Eric Piolle aux manettes, la population est passée de 160 779 Grenoblois... à 158 240. Soit 2500 Grenoblois en moins, qui nous font passer sous la barre des 160 000 habitants. Une chute vertigineuse, qui en dit plus long que tous les discours sur la perte d'attractivité de la ville.
TOUT LE MONDE AUGMENTE SAUF GRENOBLE
Les rouges/verts ne pourront cette fois pas s'abriter derrière une tendance nationale ou un phénomène qui ne toucherait pas uniquement Grenoble. Car sur la même période, la France gagne des habitants (+0.3%). La Région Auvergne-Rhône-Alpes également (+0.5%). Même l'Isère connait une très belle hausse (+2.7%) ! Il n'y a que Grenoble pour entamer une chute libre, avec une perte de 1.5% de ses habitants. Car proches de nous, des villes comme Annecy et Valence gagnent respectivement 7300 et 2200 habitants.
LES CAUSES SONT BIEN IDENTIFIÉES
Le déclin grenoblois est très simple à expliquer. Il résulte d'une accumulation de facteurs. L'insécurité galopante, entre fusillades, trafic de drogue qui gangrène des quartiers entiers, agressions et incivilités sur l'espace public. L'état de délabrement de la ville, entre rues mal nettoyées, déchets sauvages, tags et graffitis, mais aussi patrimoine historique qui tombe en ruines faute d'entretien. Une qualité de vie qui se dégrade, avec de moins en moins d'espaces verts et une urbanisation à outrance. De moins en moins de services de proximité, avec le déclin des petits commerces et le secteur associatif méprisé par la Municipalité. Une ville de moins en moins accessible, avec des tarifs de stationnement prohibitifs, des difficultés pour trouver des places, mais aussi un développement des transports en commun au point mort. Tous ces éléments concourent à faire de Grenoble une ville repoussoir, alors qu'elle attirait autrefois de plus en plus d'habitants.
L'OPPOSITION A RAISON D'ALERTER
Le Groupe d'Opposition, présidé par Alain Carignon, n'a de cesse d'alerter sur le déclassement grenoblois. Il ne récolte que mépris et accusations de "fakes" de la part d'une majorité municipale aussi arrogante qu'incompétente. Les chiffres de l'INSEE auront au moins le mérite de montrer qui se trouve du côté de la vérité, et qui tente d'enfumer les Grenoblois en utilisant jusqu'à l'écœurement des éléments de langage déconnectés de la réalité.
COUP DUR POUR LA POLITIQUE DU LOGEMENT
Cette perte d'habitants éclaire d'autant plus le non-sens de cette politique de bétonisation menée à marche forcée. Pourquoi construire toujours davantage de logements, au mépris du moindre espace vert, alors que nous perdons en habitants ? Et qu'il y a toujours des centaines de logements vacants ? Dans la même veine et sans surprise, on ne peut que constater que les fameux nouveaux "écoquartiers" qui n'ont d'éco que le nom n'attirent personne. La politique du logement des rouges/verts est un échec sur toute la ligne : le nombre de demandeurs continue de stagner malgré les constructions supplémentaires et les habitants en moins !
LES DISCOURS NE TIENNENT PAS FACE AUX CHIFFRES
La réalité des chiffres est là, très claire. Les discours pompeux, sur la qualité de vie à Grenoble, son "temps d'avance", sur "l'accélération des transitions", n'y résistent pas. Les habitants ne s'y retrouvent plus et quittent Grenoble, gangrénée par des maux auxquels Eric Piolle ne daigne pas s'attaquer, quand il ne les aggrave pas carrément. Il reste 3 ans de mandat au Maire pour s'attaquer aux sujets qui pourrissent la qualité de vie dans notre ville. Il y a malheureusement fort à parier qu'il ne le fera pas... et que Grenoble poursuivra son déclin.