ERIC PIOLLE N’EST PAS CAPABLE DE FERMER UN PARC
Eric Piolle est incapable de fermer un parc la nuit. La lecture du compte-rendu d'une "interpellation citoyenne" témoigne bien de l'usine à gaz municipale.
LES HABITANTS EXCÉDÉS PAR LES NUISANCES DU PARC PAUL VALÉRIEN PERRIN
Les riverains du parc Paul Valérien Perrin subissent depuis cet été de nombreuses nuisances à cause de la décision municipale de laisser le parc ouvert le soir pour faire face à la canicule. Nous sommes en décembre et le parc est toujours ouvert, même si la canicule est terminée. Le 3 septembre dernier, les habitants ont adressé une pétition au Maire qui résume parfaitement la situation : "nous n’avons jamais vu de personne venue se reposer mais seulement des fêtes avec musique et/ou cris, insultes, jusqu’à tard dans la nuit. Cette situation accentue les difficultés à vivre ensemble avec un sentiment que le non-respect des autres est validé par la Mairie".
L'USINE À GAZ DÉMARRE
Dans n'importe quelle ville, les élus alertés auraient pris la mesure de la situation et procédé à la fermeture du parc comme c'était le cas auparavant. Mais pas à Grenoble. Les habitants ont été embarqués dans l'usine à gaz conceptualisée par le système Piolle et dénommée "interpellation citoyenne". Plutôt que d'avoir accès directement un élu pour parler de leurs problèmes, les Grenoblois doivent réunir des signatures. 50 pour obtenir une réunion, 1000 pour avoir droit à une réflexion sur le sujet avec des habitants tirés au sort... Et 8000 pour obtenir un référendum, qui doit obtenir 16 000 voix favorables pour que la demande des habitants soit prise en compte ! Ce seuil est évidemment inatteignable, et les premiers paliers de signatures ne donnent à peu près jamais de résultats.
LE MATRAQUAGE POUR ENDORMIR LES HABITANTS
Tout est fait pour empêcher le Grenoblois de remettre en cause la volonté municipale. Mais la malice de ce dispositif réside dans le fait que les habitants sont tout de même contents d'avoir eu l'illusion d'être écoutés. Même si rien n'en est sorti. Le matraquage idéologique de Piolle, servi par une communication assourdissante, produit ses effets.
RÉUNION AU SOMMET POUR ESSAYER DE FERMER UNE GRILLE
Les riverains du parc Paul Valérien Perrin ont atteint les 50 signatures. Le 15 novembre, ils ont donc eu droit à une réunion avec les élus et services. Cette réunion a réuni pas moins de deux élus (les adjoints Maud Tavel et Olivier Bertrand) et... 5 agents de la ville (directeur, chargé de mission, technicien...) ! Rappelons que le sujet qui nécessite la mobilisation d'autant de moyens humains et de temps de travail est la simple fermeture de la grille d'un parc la nuit. L'efficacité municipale est impressionnante.
"UN RISQUE POUR LES PERSONNES VULNÉRABLES"
La synthèse de la réunion (que vous pouvez trouver ici) est édifiante. Les pétitionnaires commencent par rappeler le problème (qui dure depuis l'été). "L’idée humaniste de la mairie d’un bénéfice de la fraicheur nocturne du parc par fortes chaleurs pour tous-tes, et notamment des personnes fragiles, est dévoyée la nuit tombée par une minorité restant seule, irrespectueuse, qui n’a rien de fragile, interdisant aux riverains un juste repos aéré et apaisé et constituant de ce fait un vrai risque pour les personnes vulnérables. Cela oblige de plus les riverains à demander, au milieu de la nuit et de façon répétée, l’intervention de la police."
"DES NUISANCES ET OCCUPATIONS PLUS IMPORTANTES"
Les élus et les services de la ville ne peuvent ensuite que reconnaitre que "des nuisances et occupations plus importantes et plus bruyantes des espaces verts sont constatées ces dernières années dans toute la ville (évolution des usages, présence d’enceintes portatives très sonores…)". La faute à qui ? Derrière ce constat très pudique, personne ne s'interroge sur la responsabilité municipale, le laxisme ambiant et son refus persistant de traiter ces problèmes.
DES MÉDIATEURS POUR GÉRER LES PARCS...
La ville pointe ensuite le fait que la fermeture des parcs mobilise des agents de la police municipale, et donc "bloque du temps de travail". Avant d'expliquer qu'une "approche alternative à la fermeture des parcs est en réflexion", qui pourrait aboutir à l'embauche de médiateurs. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Plutôt qu'un passage rapide de la police municipale, la ville voudrait à terme l'embauche massive de "médiateurs". Pas pour fermer les parcs mais pour discuter avec les groupes qui génèrent des nuisances. Et pour un coût financier et en temps de travail énorme pour la collectivité. Quel que soit le sujet, le système Piolle brille par son incapacité à résoudre un problème simplement. Mais à brasser du vent dans tous les sens.
TOUT ÇA POUR ÇA
Au final, les élus acceptent de fermer le parc jusqu'à fin mars. Tout ça pour ça. Il aura fallu une pétition, 3 mois d'attente et une réunion avec 2 élus et 5 agents pour réussir à accéder à la demande très simple des habitants. Mais seulement pour un temps, car la ville ne manque pas d'expliquer qu'elle mènera ensuite des "réflexions" pour "concilier les différents usages" pour la saison 2023 dans les parcs. Comprendre : elle souhaite en fait rouvrir un maximum de parcs la nuit. Même si elle est incapable de gérer les nuisances.
L'INEFFICACITÉ MUNICIPALE
Le processus mis en oeuvre par Eric Piolle pour la simple fermeture d'un parc confine au ridicule. L'envergure des moyens déployés et le temps consacré a quelque chose de terriblement déconnecté. Mais on comprend mieux l'incapacité de ces élus à traiter les gros problèmes du quotidien des Grenoblois, alors qu'ils butent sur des sujets si simples.
Ces psycho-rigides devraient consulter un psy.
Ou alors qu’ils retournent à l’école.
Qu’est ce que la gauche adore le vivre ensemble et toutes ces conséquences, désordre, chaos, anarchie, l’adn de la gauche en somme.