GRENOBLE SACRÉE « VILLE POURRIE » POUR LA 2ÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE !
Les habitants de l'avenue de Washington ont décerné le prix de la "ville pourrie" à Grenoble pour la deuxième année consécutive.
UN AMÉNAGEMENT IMPOSÉ
Le secteur de Washington n'a pas été épargné par la densification, à l'œuvre dans tous les quartiers, avec la construction de nouveaux immeubles au bout de l'avenue. Et ce sans prendre en compte l'avis de personne, évidemment. Initialement, la Municipalité Piolle souhaitait même ouvrir cette artère (actuellement en cul de sac) sur celle des jeux olympiques, et ce faisant créer nuisances sonores, pollution et destruction d'une continuité verte. Les élus ont heureusement été obligés de renoncer sous la pression des habitants.
PLUS QUE 37 PLACES DE STATIONNEMENT
Mais il subsiste un gros problème : la réduction programmée du nombre de places de stationnement... qui passeraient à 37 places en tout et pour tout. Et ce alors que le stade tout proche créé un afflux massif de véhicules tous les week-ends, qui se garent déjà de manière anarchique. Le dogme municipal se heurte une fois de plus au réel.
LES HABITANTS MENÉES EN BATEAU
Depuis près de deux ans, les habitants des copropriétés Washington, Prélude et Poincaré demandent à être écoutés concernant le stationnement. En effet, la baisse du nombre de places impactera drastiquement la qualité de vie dans le quartier. Leurs courriers se comptent par dizaines, leurs demandes de rendez-vous sont restées lettre morte. Et ce alors qu'ils sont les premiers concernés, les premiers qui vont subir les conséquences de cette décision imposée.
ILS DÉCERNENT "LE PRIX DE LA VILLE POURRIE" !
Excédés, les riverains se sont donc réunis samedi pour symboliquement décerner à la Municipalité le "prix de la qualité de vie pourrie". Ils avaient déjà procédé à une telle remise de prix l'an dernier. Un joli label, qui correspond plus à la réalité que ceux vides de sens que le système Piolle adore arborer. Dans "le Dauphiné", André Rocher, porte-parole du collectif, pointe le double discours municipal : "Et dire que c’est une équipe écologiste, qui ne parle que de concertation ! Mais, nous, on n’est pas concertés."
ISABELLE PETERS (PCF), 1ERE ADJOINTE EN CHARGE DES MENSONGES
Isabelle Peters, 1ère adjointe en charge de ce secteur, fait preuve de toute son hypocrisie. Elle ose ainsi affirmer : "nous sommes à l'écoute des habitants". Et ce alors que la concertation est repoussée depuis des mois et des mois, alors qu'elle la promet depuis plus d'un an. Celle-ci doit désormais se tenir début 2023. Mais personne n'est dupe : le projet déjà ficelé a peu de chances d'évoluer malgré l'opposition des riverains. La participation citoyenne à Grenoble ne vaut que dans les discours.
L'OPPOSITION DEMANDE SANS CESSE LA CONSULTATION PROMISE
En conseil municipal, le Groupe d'Opposition présidé par Alain Carignon intervient à chaque séance pour demander la concertation promise. L'amendement qu'il propose pour garantir la tenue d'une véritable réunion avec les habitants est systématiquement repoussé par la majorité, qui ose même parfois en rire. Comme une confirmation que Grenoble est bien "pourrie". Pour ces élus autoproclamés "humanistes", les inquiétudes des Grenoblois qui voient leurs quartiers évoluer de manière négative ne comptent pas.
VOITURES INCENDIÉES À RÉPÉTITION
Dans "le Dauphiné", les habitants pointent également les autres problèmes du quartier. Voitures incendiées à répétition, point de deal, nuisances sonores... La journaliste Eve Moulinier a pu constater leurs dires en direct, en tombant sur une carcasse brûlée laissée sur la voie publique depuis 15 jours. On retrouve ici ce que vivent les habitants de bien d'autres quartiers (Léo Lagrange, Vigny-Musset...). Pas de quoi faire bouger Isabelle Peters. Elle explique que le conseil local de sécurité suit ces problèmes. Circulez, y'a rien à voir.
LE MUR MUNICIPAL
La situation de Washington symbolise bien la méthode Piolle. Car ils vantent la concertation mais ne la pratique pas dans les faits. Car ils ne remettent jamais en cause leurs dogmes même quand le réel les bat en brèche. Et confrontés aux problèmes, ils sont incapables de proposer des solutions. Avec ces élus, la Municipalité est en fait devenu un mur. Les habitants qui s'y confrontent sont bien en peine d'obtenir une écoute, encore moins des réponses à leurs problèmes. Dès lors, on ne peut malheureusement que comprendre que certains qualifient Grenoble de ville pourrie. Être attentifs aux besoins des citoyens est sans doute trop "ancien monde" pour ces élus d'un nouveau genre.
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