ERIC PIOLLE VEUT TUER LE CLUQ
Nouveau coup porté à la démocratie participative à Grenoble : la Municipalité a décidé de supprimer sa subvention au CLUQ (Comité de Liaison des Unions de Quartier), l'organisme représentatif des unions de quartier de Grenoble.
ÉRIC PIOLLE VEUT ESSORER LE CLUQ
Par courrier adressé à toutes les unions de quartier, l'adjointe en charge de la "démocratie ouverte", Annabelle Bretton, a annoncé que la ville supprimait la subvention de 12 000 euros historiquement attribuée au CLUQ pour qu'il mène à bien ses missions de liaison entre les citoyens, unions de quartier, et les instances municipales. Une annonce en catimini en plein milieu de l'été, qui démontre bien qu'ils n'en sont pas fiers.
UNE SALARIÉ MISE EN DANGER
La salariée du CLUQ, qui a 14 ans d'ancienneté, nécessaire au fonctionnement de l'organisation, voit ainsi son poste mis en danger. Sans que ça n'émeuve les élus humanistes, qui donnent des leçons à longueur de journée sur les plans sociaux et la brutalité du monde du travail sans se les appliquer à eux-mêmes.
LA FIN DE DÉCENNIES DE COLLABORATION ENTRE LA VILLE ET LE CLUQ
Depuis sa création, la ville a toujours soutenu et travaillé avec le CLUQ. Eric Piolle balaye cette histoire de d'un revers de main, tournant le dos à la tradition grenobloise de participation des citoyens au débat public. Dans le courrier, son adjointe explique que l'association n'a pas été assez active... alors que nous étions en pleine crise sanitaire !
LE CLUQ PAYE SES CRITIQUES DE LA MUNICIPALITÉ
Eric Piolle poursuit en réalité sa politique de baillonnage de tous ceux qui ne récitent pas son catéchisme municipal. Car le CLUQ s'était récemment illustré en publiant dans la presse sa « déclaration des droits des habitants à participer à la décision publique », et pointait "qu’au fil des ans, la plupart des projets et des politiques publiques sont élaborés sans les habitants, Constatant qu’à la place d’un pouvoir d’agir avant décision, seul un petit pouvoir d’amendement de projets déjà définis et arrêtés nous est octroyé….". Un sévère coup porté à la majorité municipale, démystifiant le simulacre de démocratie participative qu'ils offrent aux Grenoblois.
LE SYSTEME VEUT CONTOURNER LES UNIONS DE QUARTIER
Ce n'est pas la première fois qu'Eric Piolle veut contourner les unions de quartier et instances représentatives des habitants. Leur tort : pointer les manquements de la municipalité. Les unions de quartier font en effet régulièrement remonter les problèmes de propreté, de tags, d'urbanisme. Un crime de lèse-majesté pour l'autocratie piollesque, qui avait tenté de les étouffer en créant les "conseils citoyens indépendants" : une farce pilotée par la Mairie. C'est Guillaume Laget qui avait été choisi pour représenter ces conseils (qui n'ont d'indépendants que le nom) au conseil municipal... le même Guillaume Laget qui est un apparatchik local d'EELV. Depuis, on a plus entendu parler de ces conseils...
LA VILLE MET EN PLACE SES PROPRES USINES À GAZ
Plutôt que de s'appuyer sur des instances représentatives et d'écouter les Grenoblois, la Municipalité verrouille en créant des usines à gaz pour donner l'illusion de la participation tout en s'assurant qu'elle ne remette en cause aucun de ses dogmes. Pour obtenir une simple réponse sur un sujet, un citoyen doit ainsi réunir 50 signataires de sa demande. Un dispositif qui éloigne les Grenoblois de leurs élus et ne fonctionne aucunement.
LE REPLI SUR SOI CONTINUE
Au milieu de l'été, le système Piolle poursuit son repli sur soi en tentant de balayer tous ceux qui remettent en cause ses décisions et ne lui ont pas fait allégeance. C'est le symbole d'un essoufflement, aggravé par la démission d'Enzo Lesourt, la fracture au sein de la majorité... qui n'est pas près de s'arranger. Eric Piolle poursuit sa chute.
Si la Droite avait fait cela, la Gauche aurait hurlé au scandale…