L’OPPOSITION MOBILISE LES GRENOBLOIS

L'affaire du Burkini aura permis à de nombreux grenoblois de découvrir le groupe d'opposition. Celui-ci qui ferraillait depuis deux ans contre Piolle , soulevant toutes les problématiques de la ville , qu'elles concernent la sécurité, la propreté, l'accessibilité, les déplacements, la pollution, le développement... était observé et soutenu à distance. 

LES ÉLUS D'OPPOSITION SE SONT DÉMULTIPLIÉ

Depuis quelques semaines les élus d'opposition se sont démultipliés afin de mobiliser les grenoblois. Alain Carignon, Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Chérif Boutafa, Nicolas Pinel, Dominique Spini, Clément Chappet sont allé à leur rencontre. Tous ont relevé que les positions de Piolle ont soulevé des hauts le coeur et heurté nombre de sensibilités. Mais Les grenoblois se sont sentis fortement défendus et représentés et beaucoup se sont engagés. 

LES APPORTS de Me T.ALDEGUER et de François BERNAULT

Lundi le groupe d'opposition rencontrait plus d'une centaine d'entre eux sur la terrasse du " QUAI 29 " à Europole au cours d'un échange d'informations et de ressenti. Me Thierry Aldeguer, avocat, François Bernault, magistrat honoraire apportaient leur éclairage sur les aspects juridiques du dossier Burkini. 

LE SUCCÉS de la MANIFESTATION ANTI-BURKINI

Mais la séquence aura été évidemment marquée par la manifestation du 16 mai avant le Conseil Municipal à l'appel du groupe d'opposition: environ 600 grenoblois de tous bords sont venu dire "non" à Éric Piolle sur le burkini. Y compris une partie de la gauche qui n'entend pas en rester là. Depuis lors en effet , Henri Touati et les initiateurs de la pétition anti-burkini des ex-soutiens de Piolle ont adressé un mail de remerciements aux signataires. Et ça ne fait pas dans la dentelle . Intitulé " le désaveu, l'obstination et le ridicule", ils annoncent : "notre combat ne s'arrête pas là. Nous prendrons l'initiative à la rentrée de septembre d'envisager une rencontre autour de notre combat culturel et politique". 

LE TWEET d'Alain CARIGNON DU 29 AVRIL A DÉCLENCHÉ LE TSUNAMI DE PIOLLE

En réalité Sa Suffisance a déclenché un tsunami qui a démarré quand Alain Carignon a lancé son tweet à la réception de l'ordre du jour des commissions du Conseil Municipal : "Aujourd’hui Éric Piolle officialise qu’il proposera l’autorisation du #Burkini dans les piscines le 16 mai prochain au Conseil Municipal : j’appelle les Grenoblois à venir ce jour-là exiger un référendum. Il n’est pas mandaté pour soutenir l’islamisme politique." Le 29 avril le pot aux roses était dénoncé par le Président du groupe d'opposition et depuis cette date Eric Piolle a été sur la défensive, louvoyant entre plusieurs positions et finissant dans les choux. 

HIER SAMEDI le GROUPE D'OPPOSITION RENCONTRAIT ENCORE LES GRENOBLOIS

Jusqu'à hier le groupe d'opposition s'est mobilisé pour rencontrer les grenoblois: une soixantaine d'entre  eux sont venus dialoguer sur la terrasse du bar " Le Centenaire" , place Notre Dame, devant la fontaine à sec tandis que plusieurs centaines suivaient et participaient en live sur Facebook. La question de la démission d'Éric Piolle a été posée puisque l'opposition la demandera lundi au Conseil Municipal. 

PIOLLE A VOULU SATISFAIRE L'ISLAMISME POLITIQUE

Dans une interview au " Dauphiné " ( 24/6/22) , Alain Carignon explique pourquoi Éric Piolle devrait se retirer:  "notre demande est la résultante de beaucoup de facteurs. Les derniers sont évidemment les explications cafouilleuses du maire après le Conseil d’État .Éric Piolle veut cacher l’essentiel dans cette affaire du burkini. L’essentiel, c’est que le Conseil d’État a jugé que l’adoption du règlement des piscines ne visait qu’à autoriser le port du burkini,  une revendication de l’islamisme politique. En cela, le maire est dans la continuité de ses engagements : sa connivence avec l’islamisme est profonde et ancienne ".

A.CARIGNON : "E.PIOLLE N'EST PLUS LA SOLUTION , IL EST LE PROBLÉME"

Répondant à Isabelle Calendre :  "pour nous, il ne dispose plus de l’autorité nécessaire pour diriger la ville. Une ville dont la situation est très tendue : elle vit sur la vente des bijoux de famille et maintenant il voudrait vendre les actions de Grenoble-Habitat , pour faire de l’argent sur le logement social. Éric Piolle n’est pas en mesure de faire face aux problématiques de Grenoble, qu’il a lui-même créées. Nous sommes la première ville de France pour les îlots de chaleur : on le doit à la bétonnisation excessive. Sans parler des problèmes de propreté, d’esthétique urbaine, de sécurité, qui ne sont pas traités. Éric Piolle refuse de s’y intéresser. Il n’est plus la solution aux problèmes, il est le problème. Son arrogance est insupportable".

L'OPPOSITION FAIT HONNEUR à la DÉMOCRATIE et REDONNE L'ESPOIR

On ne peut que se féliciter de cette offensive du groupe d'opposition pour défendre les grenoblois et les valeurs de la ville Compagnon de la Libération. Le groupe a démontré qu'il méritait la confiance des citoyens. En se battant pied à pied à chaque Conseil Municipal les élus d'opposition ont prouvé que le combat n'était pas vain. En se plaçant en rupture avec la position de connivence et de vassalité adoptée par Mathieu Chamussy ( LR repenti) dans le précédent mandat , ils font honneur à la démocratie et redonnent l'espoir aux grenoblois. 

LE FER DE LANCE d'UNE ALTERNANCE

 Le fer de lance d'une alternance s'est manifesté avec encore plus d'évidence ces dernière semaines. Le Conseil Municipal de lundi est une étape dans cette reconquête des esprits et  la poursuite de la mobilisation. Notre collectif ne peut qu'appeler chacun à s'impliquer à sa manière, avec ses souhaits, à ce travail commun pour une renaissance de Grenoble.  

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