B. BOER CONTESTE LA PRISE EN CHARGE des FRAIS d’AVOCATS d’É. PIOLLE

 

Le Tribunal Administratif de Grenoble a fait droit à la requête déposée par Brigitte Boer, Conseillère Municipale d’opposition de Grenoble et a retenu la présomption d’urgence en acceptant de juger de sa demande de suspendre la délibération du Conseil Municipal qui a décidé de prendre en charge les frais d’avocats d’Éric Piolle pour le défendre devant le Tribunal Correctionnel de Valence ou il est déféré le 1 er mars prochain pour soupçon de délit de favoritisme.  

É.PIOLLE A DÉCIDÉ SEUL CONTRE L'AVIS DU SERVICE DES MARCHÉS de la VILLE 

 Cette requête déposée par Me Thierry Aldeguer sera examinée en référé le 26 janvier prochain par la juridiction compétente.

 « Le Conseil Municipal du 13 décembre, malgré les avertissements de notre groupe d’opposition qui a été le seul à voter contre cette délibération, a décidé d’accorder la « protection fonctionnelle » à Éric Piolle, c’est à dire prendre en charge ses frais d’avocats alors que la faute reprochée par la Chambre des Comptes est détachable de sa fonction puisqu’Éric Piolle a pris la décision d’accorder des marchés sans appel d’offres à une association amie, contre l’avis écrit du service des marchés de la ville.  De plus les sanctions de nature pénale ne sont pas prises en charge au titre de la protection fonctionnelle » précise Brigitte Boer dans un communiqué. Il est étonnant que les autres conseillers municipaux LREM, PS et divers n’appartenant pas à la majorité municipale aient soutenu Éric Piolle aussi sur ce point démontrant bien qu’il n’existe qu’une seule opposition digne de ce nom. Le reste est connivences et politicaillerie d’intérêts.

LE RISQUE d'UNE CONDAMNATION POUR DÉTOURNEMENTS DE FONDS PUBLICS

En réalité cette décision du Conseil Municial de prendre en charge les frais d’avocats d’Éric Piolle est une décision de favoritisme à l’égard du Maire par sa majorité avec le soutien implicite d’autres Conseillers Municipaux. Dans son mémoire, le redoutable avocat de droit public qu’est Me Thierry Aldeguer fait remarquer «  qu’en agissant ainsi, le Conseil Municipal et Monsieur PIOLLE ont pris un risque car si Monsieur PIOLLE devait être condamné (….)  il risque d’encourir alors une condamnation pour détournement de fonds publics de l’exécutif qui a accordé cette protection fonctionnelle, ceci résulte d’ailleurs de l’arrêt de la Cour de cassation «  .

V. FRISTOT (Verts/ADES) DU CLAN AVRILLIER PARTIE CIVILE de la VILLE !

Cette situation est d’autant plus intolérable que la majorité municipale a également désigné Vincent Fristot, mécanicien du système Avrillier depuis 1995, élu du noyau dur Verts/Ades, pour représenter la partie civile de la ville, lequel va lui aussi défendre les intérêts d’Éric Piolle plutôt que celui des contribuables. Il a d’ailleurs refusé jusque-là d’informer du dossier le Conseil Municipal qu’il représente pourtant. 

 

LA GESTION AU SERVICE d'UN SEUL HOMME, D'UNE SEULE AMBITION

L’opposition municipale se tourne donc vers la justice administrative, comme de nombreux grenoblois sont contraints d’y recourir, pour contester la gestion de la ville au service d’un seul homme et d’une seule ambition personnelle. Le fait que la présomption d’urgence ait été retenue compte tenu du procès du 1 er mars prochain, démontre que la question est d’importance.

LA JUSTICE GRENOBLOISE EST TRÉS CLÉMENTE POUR É. PIOLLE 

Sur la forme, comme sur le fond, Éric Piolle, ne va pouvoir éternellement échapper à une justice évidemment très clémente quand on constate la célérité (!) avec laquelle Éric Vaillant, Procureur de la république de Grenoble a traité les dossiers judiciaires de Yann Mongaburu et du Maire,  en particuiier celui de l’acquisition du  siège du Crédit Agricole dont toutes les pièces sont sur la table depuis septembre 2018 !

Brigitte BOER NE LAISSE PAS PASSER UNE DÉCISION QUI LÈSERAIT LE CONTRIBUABLE

Mais l’intervention de Me Aldeguer mandaté par Brigitte Boer qui exerce son mandat avec vigilance et ne laisse pas passer une décision qui pourrait léser le contribuable, va au moins contraindre la justice à se prononcer sur ce probable nouveau dérapage qui transforme la mairie en sponsor d’Éric Piolle. Avant que, souhaitons-le, elle s’intéresse enfin aux affaires qui fâchent.

 

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