PARC TARZE : LES GRENOBLOIS VEULENT RESPIRER

Parc Henri Tarze hier: Alain Carignon avec un habitant du quartier Jean Macé venu protester contre la bétonisation de cet espace de respiration

« on entend les oiseaux », « on vient promener notre chien »,  « on se rencontre ici » ont été les réflexions les plus entendues avec l’attachement aux arbres, superbes sujets qui bordent un secteur déjà très urbanisé. Samedi matin le groupe d’opposition au Conseil Municipal avait organisé une sorte de sit-in parc Henri Tarze dans le quartier Jean Macé.

AGGRAVER LES PÉRIODES DE CANICULE  

En effet la dernière lubie de la municipalité est de … l’urbaniser. Alain Carignon, Nicolas Pinel, Brigitte Boer, Dominique Spini, Chérif Boutafa étaient présents avec Clément Chappet ex candidat aux élections départementales, pour dialoguer les habitants venus en nombre  pendant près de deux heures exprimer leur incompréhension dans une ville très affectée par le réchauffement climatique et les périodes de canicule. Jeunes et moins jeunes, tous ont répété leur attachement à ce parc .

 

LES ÉCOQUARTIERS : DES ANTI-PHRASE

D’autant que les plus anciens voient avec inquiétude disparaître tous espaces végétalisés : pas loin en bordure de la rue Durand-Savoyat prés de la presqu’ile vient de disparaître au mois de juin. A côté de l’école Simone Lagrange les immeubles poussent plus vite que l’herbe rare. La densification du quartier de la Presqu’ile -appelé « écoquartier « par antiphrase- effraie aussi et nombre de nouveaux habitants sont déçus.

A.CARIGNON VEUT SANCTUARISER LES PARCS EXISTANTS

Alain Carignon a défendu les ilots de fraicheur, les espaces de respiration partout supprimés dans la ville et demandé que « les parc existants soient sanctuarisés à Grenoble, ne puissent jamais être urbanisés. Nous avons été les seuls à nous opposer au plan local d’urbanisme (PLUI) qui organise cette « bétonisation » systématique «  Jugeant incompréhensible « qu’en 2021 une municipalité puisse encore agir de manière si rétrograde ». Il a rappelé que « son groupe avait saisi le Commissaire Européen à l’environnement qui a accordé le label de « ville verte » à Grenoble sur la base d’un dossier fourni par la ville pour lui demander d’intervenir auprès d’Eric Piolle pour qu’il respecte les chartes qu’il signe » 

UNE MOBILISATION POUR EMPÊCHER L'IRRÉVERSIBLE

Une pétition a été lancée qui tourne auprès des habitants du quartier afin d’empêcher l’urbanisation du parc Henri Tarze et de le préserver comme espace de respiration du quartier et de la ville. On peut signaler son soutien en adressant un mail à alain.carignon@grenoble.fr

La mobilisation ne fait que commencer et les habitants et les élus d’opposition se sont promis d’organiser la vigilance afin d’empêcher l’irréparable en particulier cet été période des mauvais coups souvent choisie par Eric Piolle. Ils ne laisseront pas abattre les arbres dans lesquels les Verts d’Eric Piolle s’accrochaient lors de la construction du stade des Alpes. Des Tartuffes.

LA LANTERNE ROUGE DES ESPACES VERTS

Car depuis lors la situation climatique a encore empiré et Grenoble a régressé en espaces verts, devenue même la lanterne rouge des M2 d’espaces verts par habitant des grandes villes. En sauvant le parc Tarze cette évolution est stoppée et la route vers la sanctuarisation des espaces végétalisés est ouverte.

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