PARADIS FISCAUX : L’ÉTAU SE RESSERRE SUR E.PIOLLE

Comme un signe du ciel. Hier matin le Conseil Métropolitain a discuté de la première délibération à l’ordre du jour sur les aides aux entreprises et Alain Carignon a dégainé au nom de son groupe un amendement surprise selon lequel « la Métropole exigera le remboursement de ses subventions et avances remboursables des entreprises qui auront transféré leur siège social dans un paradis fiscal «. Les Rouge/Verts étaient sans voix. Mélina Herenger (PS) qui rapportait la délibération  avait du mal à donner un avis hostile à l’amendement. Contraint d’appeler le vote de chaque groupe, Christophe Ferrari , le Président a entendu successivement chacun d’eux exprimer avec difficulté leur vote favorable. Seuls Dominique Escaron et Nicolas Pinel des groupes d’opposition semblaient convaincus en votant.  

LA MÉTROPOLE EXPLOSE APRÈS LE VOTE

La stupéfaction était telle que le destin s’en mêla. Après le vote acquis toute la Métropole a informatiquement explosé.

Une  cyberattaque d’une grande violence a interrompu la séance et toutes les communications internes ont été suspendues. Les débats ont repris à 14H .

LA SOCIÉTÉ DE PIOLLE A BÉNÉFICIÉ D'IMPORTANTES SUBVENTIONS

Mais ce vote ouvre un processus qui n’est pas des plus réjouissants pour Eric PIolle. Il est de notoriété publique que la société dont il est actionnaire et son épouse directrice a bénéficié d’importantes subventions publiques et d’avances remboursables. Dans « le Vide à moitié vert » Vincent Peyret détaille le processus d’obtention de ces subventions évoquant même un «favoritisme «, lequel s’il était constitué serait un délit. L’hebdomadaire »Marianne » a obtenu de la bouche d’Eric Piolle l'aveu que ce qu’il faisait «n’est pas clean » et obtenu aussi qu'il énumère une partie de la liste des banques auxquelles il vend ses produits, dont le Crédit Agricole. 

A.CARIGNON DEMANDE LA LISTE DES ENTREPRISES

Après cette décision du Conseil Métropolitain  Alain Carignon a demandé à Christophe Ferrari  de faire « établir la liste des entreprises qui ont bénéficié d’aides publiques ou (et) d’avances remboursables dont le siège social a quitté Grenoble pour être transféré dans un paradis fiscal depuis que nous accordons des aides à la recherche-développement. Nos concitoyens ont besoin de cette transparence sur l’utilisation des fonds publics et pour avoir confiance  dans l’aide aux entreprises. Si une entreprise qui a bénéficié de ces aides et avances remboursables a transféré son siège social dans un paradis fiscal pour échapper à l’impôt et éviter de rembourser les avances, cette délibération permettra d’exiger le retour de ces soutiens financiers publics dans le budget  de la collectivité »

"LES PETITS ARRANGEMENTS ENTRE AMIS"

Dans cette liste figure obligatoirement la société dont Eric Piolle est actionnaire. Soit Christophe Ferrari donne suite à la décision de la Métropole et passe à l’acte, soit il protège son compère dans le cadre des petits arrangements  entre alliés. Sur le dos du contribuable. Il est alors à souhaiter que le groupe d’opposition saisira tous les moyens de droit pour obtenir la lumière sur l’utilisation de cet argent public. 

LES AFFAIRES S'ACCUMULENT

S’ajoutant aux affaires des marchés sans appel d’offres de la fête des tuiles qui ont donné lieu à des tentatives d’effacement de preuves et de l’acquisition jugée « illégale «  du siège du Crédit Agricole dont on vient d’apprendre que la remise aux normes (5 millions d’€) représentait de l’ordre des 2/3 de son prix d ‘acquisition (8 millions d’€) soit un total de 14 millions d’€ ce dossier des paradis fiscaux va devenir un boulet dans le cadre de la campagne présidentielle du Grand Timonier. Notons au passage à ce sujet que celui qui a annoncé à Eve Moulinier (DL) ne faire « campagne que le week-end » était sur une terrasse à … Poitiers mercredi, plutôt qu’à Grenoble au milieu des cafetiers et restaurateurs. 

UNE AGITATION MÉDIATIQUE QUI RÉVEILLE LES DOSSIERS

Plus Eric Piolle s’obstine dans une voie sans issue pour lui, au détriment de Grenoble, plus il semble s’enfoncer tant les tuiles englouties remontent à la surface. Comme si son agitation médiatique sans effet sur nos concitoyens avait pour seule conséquence d’exposer de mieux en mieux la Tartufferie de ses postures et de faire surgir avec plus d’éclat son abandon de Grenoble. 

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