STATIONNEMENT : LE MATRAQUAGE GRENOBLOIS
En 2019 le stationnement aura rapporté... 900 000 € supplémentaires à la ville de Grenoble par rapport à 2018 a révélé le compte administratif de la ville voté le 25 juillet dernier. Ce qui permet à Eric Piolle d'affirmer qu'il n'augmente pas les impôts. Même si la recette fiscale à -elle aussi- augmenté de 5 000 000 millions d'€ du fait de la revalorisation des bases.... Tout cet argent est bien ponctionné sur les grenoblois.
GRENOBLE DANS LE PELOTON DES PLUS CHÈRES
Mais selon un nouveau classement établi par la société PayByPhone (leader du paiement de stationnement par mobile) et dont CNews s'est fait l'écho, Grenoble est bien dans le peloton des villes de France les plus chères pour le coût du stationnement.
Si on excepte Paris, il n'y a que Bordeaux -ville riche- à nous concurrencer avec 2,15 € en moyenne du coût de l'heure de stationnement.
Rue Casimir Brenier, la suppression de la desserte minute de la gare : le stationnement sur l'autoroute à vélos lors de l'arrivée des TGV
DEVANT NANTES, LYON, RENNES, MARSEILLE, LILLE, TOULOUSE.....
Grenoble (2 €) est devant Nantes (1,90 euro), Lyon (1,65 euro), Rennes (1,55 euro), Marseille (1,50 euro), Lille (1,50 euro), Toulouse (1,50 euro), Montpellier (1,40 euro), Strasbourg (1,30 euro) ou encore Nice (1,30 euro)... Saint-Étienne bénéficie par ailleurs du tarif de stationnement le moins cher, avec 1,25 euro de l'heure en moyenne.
LES CONTRAVENTIONS PARMI LES PLUS CHÈRES AUSSI
Grenoble est également très bien placée (!) d'après l'étude de PayByPhone sur le forfait post-stationnement. A Grenoble le contrevenant s'expose à une amende de 35 € avec une limite de deux heures tandis qu'à Strasbourg c'est 35 euros mais avec une limite de trois heures et à Bordeaux de 30 à 35 euros mais avec une limite de 4 h 15.
PERTE D'ATTRACTIVITÉ ....
La phobie Piollesque s'établit aussi avec ces chiffres. Evidemment l'attractivité de la ville en pâtit puisque la clientèle à pouvoir d'achat est mise en difficultés par les difficultés d'accès à l'agglomération et ces coûts de stationnement prohibitifs.
... ET PÉNALISATION des GRENOBLOIS
Mais il ne faut pas oublier les grenoblois eux-mêmes. Car si tout les citoyens cherchent à utiliser les modes doux de déplacement, beaucoup ont besoin d'une voiture à un moment ou à un autre.
LE NOMBRE DE MÉNAGES SANS VOITURE NE PROGRESSE PAS
D'ailleurs le "Dauphiné" (6/8/20) révélait que le nombre de ménages sans voiture n'a pas progressé depuis 10 ans à Grenoble : 35,5% en 2017 comme en 2007. Il semble qu'un seuil soit infranchissable en la matière malgré les annonces dithyrambiques d'Eric Piolle dont la réalité n'existe que dans sa tête.
Marché de l'estacade le week end : ou stationner ?
UN DOGMATISME BORNÉ
Les nécessités familiales ou professionnelles, les différents modes de vie impliquent des formes de moyen de déplacement qui peuvent évidemment varier. Sanctionner l'un d'eux avec cet excès relève du dogmatisme borné bien en cour à Grenoble.