ERIC PIOLLE : UN MÉLENCHON EN PUISSANCE
Stupeur lorsque les grenoblois ont découvert, à l’occasion du « Street art fest 2020 », un tag représentant un policier équipé d’un capirote du Ku Klux Klan.
Nommé « KKKops » et tagué par « GOIN », cette fresque apparaît dans un contexte national particulièrement tendu.
LE SILENCE DU PREMIER MAGISTRAT DE LA VILLE
E.Piolle en tant que Maire, est le premier magistrat de la ville, officier de police judiciaire (art.16 Code de Procédure Pénale et art. L.2122-31 du Code Général des Collectivités Territoriales) lorsqu’il agit au nom de l’État. Il est donc dépositaire et garant de l’ordre public. Il fait le choix cependant de rester silencieux et même de laisser ce tag voir le jour. Comme le ministre de l’Intérieur LREM, Christophe CASTANER, le Maire de Grenoble lâche la police et donc, ses propres équipes.
Qui ne dit rien consent.
« KKKOPS » SUBVENTIONNÉ PAR LA MAIRIE ?
Pire encore, la Ville de Grenoble est partenaire du festival et le subventionne financièrement depuis 2015. C’est sans nul doute encore le cas pour cette année. Nous connaîtrons les montants exacts lors du bilan de l’édition 2020. Concernant la précédente édition en 2019, le montant de cette subvention était de 25 000€
« GOIN », UN ARTISTE RÉCIDIVISTE
L’auteur de cette fresque n’en est pas à son premier coup d’essai. Lors de l’édition 2016 du festival, il tagua « L’État matraquant la Liberté », pochoir qui s’attaque impunément aux policiers. Dans un article de Franceinfo du 06/12/2016, Piolle avait invoqué la liberté d’expression et le préfet Lionel Beffre, ayant, lui, le sens des responsabilités, avait demandé « l’effacement de cette fresque dans les plus brefs délais ». On se rappelle que l'écrivain-philosophe Yves Roucaute avait vite classé cet art militant pour ce qu'il est.
Qu'en sera t-il aujourd'hui pour ce nouveau tag injurieux envers nos forces de l’ordre ?
en 2016 déjà Goin avait provoqué l'indignation avec une réalisation digne des années 70
Comme pour tenter de dédouaner le festival, France 3 Auvergne Rhône Alpes a indiqué dans un article du 14/06/2020 que GOIN était un « invité imprévu de la 6ème édition du Street Art Fest de Grenoble ».
Même si la fresque était imprévue, GOIN figure néanmoins bel et bien sur la liste des participants comme on peut le constater sur le site officiel de l’événement même.
INSTRUMENTALISER LA CULTURE POUR FLATTER SON
ÉLECTORAT
Avec son adjointe à l'éteignoir des « cultures », Corinne Bernard, Eric Piolle est habitué à ce genre d’expression « artistiques ». Mieux encore, il la favorise pour promouvoir ses messages politiques. Il impose sa vision de la culture et rejette tout ce qui ne convient pas à son électorat d’extrême gauche, anarchiste ou Insoumis en tout genre.
CULTURE : LE MAIRE DES BOBOS-GAUCHOS
C’est pourquoi il a notamment supprimé les subventions des « Musiciens du Louvre » en 2015 et qu’il a contrôlé depuis son arrivée les programmations des théâtres, évinçant le Tricycle, collectif indépendant . Il ne doit cependant pas être uniquement le maire des Bobos-gauchos mais celui de tous les grenoblois. Au lieu de cela, il préfère favoriser une minorité pour parler à son seul électorat dans la perspective de la prochaine élection présidentielle.
UN "ARC" DOGMATIQUE
Le Maire de Grenoble, avec ses ambitions nationales, veut prendre la place de J.L.Mélenchon. Ce dernier avait encore annoncé il y a deux jours de cela vouloir une police « aussi désarmée que possible » comme le relate "le Figaro" (14/06/2020). Le Président de la République est pourtant le garant de nos institutions et doit incarner une certaine autorité de l’État. Cela passe aussi par la défense de nos forces de l’ordre. Mais avec son silence à la suite de ce tag, E.Piolle ne semble pas le concevoir non plus de cette manière....
Après avoir réussi durant ces six dernières années à imposer son dogme à Grenoble, il n’a désormais plus qu’une seule ambition, l’imposer cette fois-ci, à l’échelle du pays. Au secours.