PÉTITION CONTRE LA DÉMOLITION de la CHAMBRE de COMMERCE
Cherif Boutafa et un groupe de citoyen a lancé une pétition contre la démolition de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la place André Malraux dans le quartier Hoche.
Le collectif des citoyens appelle les grenoblois à signer, demandant à Monsieur Éric Piolle, maire de Grenoble :
PRÉFÉRER LA RÉHABILITATION à la DÉMOLITION
· "de renoncer à la préemption et à la destruction du bâtiment de la chambre de Commerce et d’Industrie, place André Malraux et de préférer le projet initialement prévu de transformation de ce bâtiment en résidence de personnes âgées sans démolition avec la création d’un centre de santé attenant dans le bâtiment de formation.
EMPÊCHER L'URBANISATION de la BASTILLE
· "d’affecter l’énorme montant de la préemption de 8 millions d’euros à l’acquisition des ex-bâtiments universitaires de la Bastille afin de stopper l’urbanisation de cet espace naturel qui appartient aux grenoblois."
Le collectif explique le fond du dossier :
"Faut-il détruire le bâtiment de la CCI ?
"Non car c’est un bâtiment de valeur patrimoniale moderne, construit par un architecte de renom (André Zanassi), qui donne son caractère au quartier et à la place André Malraux.
UN BILAN CARBONE DÉSASTREUX : 8000 ROTATIONS DE POIDS LOURDS
"Non car sur le plan environnemental et écologique le bilan carbone sera désastreux : 40 000 tonnes de béton à évacuer et des constructions sur des milliers de m2 engendreront au bas mot 8000 rotations de poids lourds et des nuisances pour plusieurs années. A l’heure où il convient de recycler et économiser, où il faut favoriser la réhabilitation plutôt que la démolition, cette décision est en totale contradiction avec la nécessité actuelle de rétablir un cercle vertueux dans la construction.
STOPPER LA DENSIFICATION INSENSÉE
"Non car la densification excessive prévue, en plus des 1200 logements construits récemment sur le secteur, contrevient à l’idée urbanistique des initiateurs du projet de la municipalité Dubedout d’instaurer une mixité sociale équilibrée et va amplifier les conflits d’usages et les difficultés qu’une politique laxiste d’attribution des logements existants provoquent déjà.
Alain Carignon et Cherif Boutafa lors échanges entre collectifs de citoyens
UNE DÉCISION PRISE EN TOUTE OPACITÉ
"Non car cette bétonisation va accentuer la disparition des maigres espaces verts subsistants (réduction systématique du parc Hoche : écoles, hôtel ...) et contribuera à la création d’îlots de chaleur et à la dégradation de la qualité de vie des habitants.
"Non encore car cette décision urbanistique majeure a été prise en toute opacité, sans vote et sans aucune consultation des grenoblois.
REDONNER UNE PLACE AUX PERSONNES ÂGÉES
Le collectif rappelle également les fondamentaux du projet initial :
"En dehors des précédentes raisons, la crise sanitaire actuelle révèle :
---"La nécessité morale de redonner une place dans la ville aux personnes âgées, alors même qu’il n’y a plus aucune structure pour les accueillir dans l’hyper centre, la ville ayant vendu le foyer de logement Notre Dame (qui abritait 35 personnes).
L'UTILITE D'UN CENTRE DE SANTÉ AU CENTRE VILLE
---"L’utilité d’un centre de santé de proximité compte tenu des difficultés d’installation de médecins et d’accès aux soins.
---"La nécessité d’une utilisation judicieuse de l’argent public.
"Les 8 millions d’euros permettraient de ne pas priver les grenoblois d’une partie de la Bastille, amputée sinon par les logements privés et entraînant la montée de voitures dans cette zone de nature qui doit plus que tout autre être préservée.
E.PIOLLE NE DOIT PAS REVENIR AU "MONDE D'AVANT"
"Pour conclure nous demandons au maire de prendre en compte ces arguments pour ne pas revenir « au monde d’avant » et à cette opération au bilan humain écologique urbanistique et financier catastrophique.
Notre collectif appelle à son tour à signer la pétition en cliquant sur ce lien et à le diffuser afin de faire reculer Eric Piolle.
Alain CARIGNON L'AVAIT FORTEMENT INTERPELLÉ
En effet au Conseil Municipal Alain Carignon l'avait fortement interpellé sur ce dossier en développant tous les arguments qui s'opposent à cette opération imbécile. Vincent Fristot (Verts/Ades) avait tenté de noyer le poisson pour continuer dans l'erreur.
STOPPER LA LIGNE "BÉTONNEUSE" d'Eric PIOLLE
Seule la mobilisation des grenoblois peut empêcher cette nouvelle gabegie contraire à l'air dtu temps. Mais bien dans la ligne "bétonneuse" d'Eric Piolle : nouveau siège pharaonique de la Métro, travaux à l'hôtel de ville, nouvelle salle du Conseil Municipal, acquisition de l'ex-siège du Crédit Agricole ....
Seul le "stop" des Grenoblois peut arrêter cette fuite en avant. En signant cette pétition. En votant le 28 juin.