ARLEQUIN : DES PLAQUES SE DÉTACHENT DES IMMEUBLES RÉNOVÉS
Posted On 19 novembre 2018
Des plaques de toles qui peuvent tuer
des vis sans cheville pour tenir des plaques
Pour les habitants un danger imminent dans un immeuble rénové !
Les façades des immeubles rénovés de l'Arlequin à Villeneuve sont dangereuses pour les habitants. Selon les Résidents Arlequin « deux plaques de tôle habillant la cage d’escalier du pignon du 42 GA se sont détachées sous l’effet du vent dans la nuit de samedi. Elles se sont écrasées au sol sans faire de blessé ni de dégât ».
En publiant les photos spectaculaires des plaques sur le sol les habitants expriment leur crainte à posteriori et pour l'avenir. Car elles auraient pu tuer.
LES VIS SANS CHEVILLES PEUVENT ILS RÉSISTER AU VENT ?
Ils expliquent qu'on aperçoit sur les photographies des vis auto-foreuses de petite dimension. et posent la question de savoir si ce type de vis a été prescrit en tenant compte de la contrainte importante que pouvaient subir les plaques sous l’effet d’un vent fort ? En l’absence de chevilles, peut-on considérer que l’ensemble des plaques est ancré mécaniquement à la charpente métallique avec une réelle capacité de résistance à des contraintes extérieures, demandent ils ?
AUCUN ÉLU POUR S'INQUIÉTER DU DANGER
L'inquiétude a donc saisi les habitants des 40, 41 et 42 de la galerie de l'Arlequin et Alain Carignon s'est rendu sur les lieux dimanche matin et a rencontré quelques habitants. Il est à noter qu'aucun élu ne s'est inquiété de cette situation comme s'il était naturel que des plaques de métal d'un immeuble remis à neuf se détachent de la façade au risque de découper des habitants en deux !
DES DYSFONCTIONNEMENTS CONSIDÉRABLES
Ces événements s'ajoutent aux revendications connues pour des travaux de rénovation interminables, qui ont duré 3 ans (!) et aboutissent à des appartements du 40 non rénovés, des problèmes de bruit de machine sur les toits, d'absence de finition des galeries, des problèmes de pression d'eau, de chauffage, d'air qui passe ...
Et pourtant le coût est très élevé puisque chaque appartement a coûté en moyenne 90 300 € soit près du double de la valeur actuelle d'un logement à la vente dans le quartier.
LA MUNICIPALITÉ DÉGRINGOLE AU PROPRE COMME AU FIGURE
Cette gabegie Piollesque, alors que Maryvonne Boileau (Verts/Ades) a évincé Catherine Rakoze (Verts/PG) de la responsabilité du quartier démontre la dégringolade au propre comme au figuré de la municipalité. Le nouvel "écoquartier" (!) de Villeneuve comme le nomme Eric Piolle ne change pas. Car ce n'est pas de formule marketing dont il a besoin.
Mais de réelle attention, de veille et d'intervention ciblée, efficace de la part d'élus responsables. La débandade municipale et sa désorganisation inquiètent la population qui se trouve à la merci de dangers imminents sans avoir ni interlocuteur, ni réponse appropriée.
En près de 6 ans de mandat ces élus Rouge/Verts n'auront pas appris une once d'éthique de responsabilité qui est bien au dessus de leurs poses avantageuses et de leurs discours moralisateurs ...pour les autres.
Quand le bâtiment VA , tout VA
mais quand tout VA mal , le bâtiment …… suis