E. PIOLLE : DÉGRADER C’EST DE L’ART
C’est le message qu’il fait passer sur un tramway tagué que les Grenoblois effarés voient circuler depuis quelques jours. Le message envoyé aux tagueurs est très clair : allez y, on est avec vous. Plus grave encore, la municipalité fait du prosélytisme en direction des jeunes auxquels elle dit que le tag n’est pas une dégradation, c’est une œuvre légitime et respectable. Une fois de plus, Piolle viole la loi de la République, qui déclare que « sont considérés comme actes de vandalisme les tags, les graffitis et autres inscriptions non autorisées sur un mur, dans le métro, sur un bus » C’est avec ce message de légitimation des dégradations que Piolle annonce la nouvelle « street art fest ». Tout cela est financé sur deniers public, par arrosages d'argent directs et indirects.
On savait déjà, après la fresque de Goin à la gare en 2016, qu’insulter la police est légitime et artistique. Le tollé général n’a pas empêché les amis d'Eric Piolle et de Corinne Bernard de le faire revenir cette année pour une expo qui « s’inscrit pleinement dans la pensée philosophique Anarchiste, avec tout ce qu’elle porte comme Humanisme. »
On savait déjà aussi, après la Vierge à l’Enfant armée d’une kalachnikov, que montrer les chrétiens tels des terroristes est légitime et artistique. Pauvres beaufs incultes, les Grenoblois avaient aussitôt réagi.
On note aussi la lâcheté de prétendus artistes soutenus par la municipalité, qui s’en prennent à une religion pacifique au lieu de dénoncer ceux qui assassinent au nom d’Allah. C’est en effet tellement plus facile. C’est l’islamogauchisme dont Piolle avait ouvert le chemin avec son discours de la honte, aux côtés de l’ami de Tariq Ramadan, Edwy Plenel.
On savait tout cela, on sait aussi maintenant que dégrader c’est de l’art. C’est d'ailleurs une erreur que de penser que le premier projet participatif est déjà à l’abandon. Il est dans l’état où il doit être puisque pour Eric Piolle le vandalisme est un acte artistique.