LE MAIRE VERT ARME LA POLICE MUNICIPALE… À BORDEAUX
Un camouflet supplémentaire pour Eric Piolle. Alors qu'il persiste dans son refus dogmatique d'armer la police municipale grenobloise, son collègue écologiste Maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, a décidé de le faire dans sa ville. Le mur doctrinal de nos Verts/LFI locaux pétris de certitudes vacille un peu plus.
1/4 DES AGENTS SERONT ARMÉS
Une brigade de 50 agents sur les 200 policiers municipaux que compte la ville, évalués et formés, équipés d'une arme de poing, opérationnels dès mi-2025 pour s'occuper notamment des missions nocturnes. Ce n'est malheureusement pas à Grenoble, mais à Bordeaux que la municipalité vient de prendre cette décision. Un revirement important pour la ville dirigée par les Rouges/Verts depuis les élections municipales de 2020.
LE SHÉRIF ET LES COW-BOYS
Revirement, car jusqu'ici le maire Vert de Bordeaux était fermement opposé à cette idée. Il y a encore quelques mois, en avril, il lançait : "je ne suis pas un shérif, et les agents ne sont pas des cow-boys". Des justifications similaires à celle d'Eric Piolle, qui considère qu'il convient mieux de ne pas armer la police municipale car... ça la mettrait en danger, et qu'elle n'est "pas là pour protéger la population". Sur France Inter, notre Phare de l'Humanité avait même eu cette formule d'une incohérence folle : "pour leur sécurité, il vaut mieux qu’ils ne soient pas armés" !
"LE CONTEXTE A CHANGÉ"
Pierre Hurmic, lui, revendique désormais avoir changé d'avis : "le contexte a changé et s’est aggravé, c’est ce qui a amené à cette décision qui n’était pas celle que j’aurais prise en début de mandat". Il assume faire le choix du pragmatisme plutôt que de l'idéologie : "Bordeaux, comme toutes les autres grandes villes, n’est pas épargnée par la violence qui traverse notre société (...) les premières victimes de l’insécurité, tout comme celles du changement climatique , sont les personnes les plus vulnérables." (Le Figaro, 12-11-24).
DAVANTAGE D'ARMES EN CIRCULATION
Il constate également qu'il y a plus d'armes en circulation dans la société, et qu'en conséquence l'armement de la police municipale est "une façon de répondre à cette augmentation des armes". Il est intéressant de noter qu'Eric Piolle et sa majorité développent aussi de leur côté l'argument selon lequel la circulation des armes a augmenté. Mais les Piollistes se contentent de se lamenter sur le constat et entendent laisser leurs agents désarmés face à ce phénomène. Sans même parler du fait que parler des outils élude le problème central, à savoir ceux qui les utilisent : quand le sage montre la lune...
LES VERTS GRENOBLOIS ÉTOUFFÉS PAR LEUR IDÉOLOGIE ANTI-SÉCURITÉ
On aimerait retrouver dans le bouche de nos Verts/LFI grenoblois le discours empreint de réalisme du Maire de Bordeaux. Cadenassés par l'idéologie, ils en sont malheureusement à des années-lumière. Pour rappel, leurs dernières propositions en matière de lutte contre la délinquance étaient... des spots vidéos et une idée de pochoirs au sol avec des slogans pour alerter les consommateurs de drogue. C'est peu dire qu'on préférerait de loin les voir admettre, à leur tour, que "le contexte a changé" et agir en conséquence dans la 7ème ville la plus dangereuse de France.
70 POLICIERS MUNICIPAUX SEULEMENT...
Ce contexte, c'est celui d'une ville gangrénée par le trafic à des niveaux records de l'avis des derniers procureurs ; trafic qui, outre le fait qu'il pourrisse la vie des habitants des quartiers où il se déploie, est le théâtre d'une guerre de gangs qui entraine des fusillades récurrentes (une cinquantaine en 2024). Et la ville ne compte que 70 policiers municipaux (hors ASVP) dont une trentaine de personnel administratif. La quarantaine d'agents restant permet une douzaine mobilisés sur le terrain chaque jour et 2 à 4 le soir seulement. Pour 158 000 habitants.
... CONFINÉS PENDANT QUE LES GRENOBLOIS SONT EN DANGER
Et ces policiers municipaux ne sont pas en capacité d'agir véritablement en complément de la police nationale pour garantir l'efficacité de la chaine de sécurité. Rappelez-vous qu'il leur a été ordonné de se confiner dans leurs bureaux au moment même où un fourgon blindé était attaqué à la kalachnikov Cours Jean Jaurès. La situation était trop dangereuse à gérer pour des policiers désarmés qui se sont donc retrouvés enfermés... pendant que les Grenoblois, eux, continuaient de vaquer à leurs occupations en ville avec un forcené équipé d'une arme lourde.
LA POLICE MUNICIPALE DÉSARMÉE REFUSE D'INTERVENIR
Le "contexte", c'est un Maire incapable de définir les missions de ses policiers municipaux et ces derniers qui multiplient les refus d'intervenir, car estimant légitimement être en danger en l'absence d'armement. Les témoignages des agents sur l'intranet de la ville résument tout le problème : "mon équipage et moi même refusons également de sécuriser ce secteur, étant donné que notre armement personnel n'est pas adapté et ne garantit pas notre sécurité. Nous n'y effectuerons aucune patrouille"...
LA MAIN TENDUE D'ALAIN CARIGNON À ERIC PIOLLE
En septembre, au lendemain du meurtre de Lilian Dejean, c'est pour faire face à ce "contexte" que le président du groupe société civile, Alain Carignon, avait écrit un courrier à Eric Piolle (resté sans réponse) "dans un esprit d’ouverture et d’apaisement" pour "ouvrir des espaces de dialogue qui permettraient de mieux prendre en compte les attentes des grenoblois en matière de sécurité". Il lui avait notamment demandé : "à propos de l’armement de la police municipale, peut-être accepteriez-vous de l’envisager sur la base du volontariat et dans le cadre strict de certaines missions ?". Soit ce que fait aujourd'hui Bordeaux.
EN FINIR AVEC LE DÉNI
Sur Europe 1, la journaliste Emmanuelle Ducros s'interroge : "est-ce que le précédent Bordelais de retour à la réalité du maire écolo de Bordeaux fera des émules ? À Lyon, à Grenoble, des villes gangrenées par la violence, l’insécurité et le trafic de drogue, les règlements de compte, une bonne partie des habitants aimeraient que les maires verts aient, eux aussi, une illumination".
À Grenoble, rien n'est moins sûr. Même confronté à des évènements qui défraient la chronique, aux statistiques affolantes de la délinquance, aux remontées des grenoblois, aux plaintes de ses propres policiers municipaux, le Maire ne bouge pas d'un iota. De plus en plus isolé politiquement, il ne lâche pas de lest mais au contraire se durcit de plus en plus sur ses positions même si la réalité les bat en brèche.
La décision du Maire de Bordeaux peut néanmoins participer à l'évolution des mentalités de personnes qui comme lui ne voyaient pas le problème sécuritaire auparavant. Il ne reste qu'une issue pour vérifier si les Grenoblois sont murs pour un changement de cap, pour en finir avec le déni : les élections municipales dans 15 mois.
Non seulement cet article montre que notre premier magistrat de la ville laisse délibérement les grenoblois sans défense face au banditisme, mais on constate qu’il ne propose PAS le moindre plan B !
Quand freinera-t-il la circulation d’armes, quand créera-t-il des emplois en ville pour les petites gens et les étrangers qu’il fait venir à Grenoble, quand exclura-t-il les locataires des HLM qui ne respectent ni leur bail ni leur règlement intérieur, quand réfléchira-t-il au mal-être des acheteurs de drogues ?
A quoi bon vouloir être Maire si c’est pour être payé à ne RIEN faire ?
Ras-le-bol de ce mode bisounours-fumiste et anti Etat-de-droit !
La doctrine des bobos des ecolos gauchos extrémistes encore 15 mois et au revoir préparez vos valises 🧳 les grenoblois vont reprendre la mairie .Allan Confesson qui ne respecte pas la loi et les délibérations du conseil municipale et qui n’a jamais travaillé de sa vie ne sera jamais maire c’est un rêve de petit LFI un incapable tout comme Monsieur le maire qui ont massacres notre ville …..
Je re-écoute l’interview de Piolle.
Ben si! Si on tire sur les citoyens ou la police, si celle ci est armée , elle répondra en tirant.
Ça n’est pas juste dans les films, c’est dans la vraie vie.
A l’écouter, notre Père Vert veut il encore noyer le » poison »?
Ou bien, est ce que finalement, de fait, Piolle ne connait rien de la vraie vie – A part le dogme, car né dans un milieu plutôt aisé, puis ingénieur, que connait-il finalement de la vraie vie? Bien peu a voir ses non résultats de « tous les jours »…
Ce Pierre Hurmic semble un homme intelligent, réactif, à l’écoute de ces concitoyens, de la vraie vie, du monde qui bouge, pragmatique quoi.
Il ne s’enfonce pas dans du dogme qui devient de plus en plus « lunaire » et font que, Mr Piolle, vous n’avez que des aboiements de « morgeux » pour vous défendre de ce ridicule qui vous tue, n’est ce pas ?
Si Piolle dédaigne les aspirations profondes des Grenoblois (souvent silencieux), il s’efforce de respecter lubies et colères de la frange radicale de la population, en général intolérante à la frustration.
Ceux qui :
– Plaident pour le désarmement, à terme, de la police… Nationale !
– Veulent abolir la prison, au profit de peines alternatives.
– Prônent l’accueil inconditionnel des étrangers et leur régularisation immédiate.
– Militent en faveur du burkini dans les piscines et du hijab sur les stades.
– Veulent rompre toute relation avec Israël et les juifs en France (Crif, jumelages…).
– Font du squat un mode de logement vertueux et du tag dégueu, une expression artistique nourrissante.
ETC…
Anxieux devant l’opinion publique, Piolle ne peut passer tous leurs caprices… mais il se doit de ménager leur « hyper-sensibilité »…
« Armer la police municipale ?
Autant embraser directement la Villa Kaminski ou le Tchoukar, qui tiennent déjà à peine debout !
Et pourquoi pas des caméras pour surveiller tout ça ! Les Grenoblois, vous êtes pénibles avec votre sentiment d’insécurité ! Et la mienne de sécurité, vous y pensez parfois ? Bande d’égoïstes fachoïdes ! »
La violence est présente partout et devient un moyen d’ interaction de plus en plus proéminent, hélas!
Cette dernière se banalise et s’ incruste puisque favorisé par une nonchalance insolente et dogmatique qui ne répond en rien à rien.
Un espèce de flou , affligeant, une descente à tous les niveaux .
La mesure de l’ urgence technique et factuel des besoins réels, bafoué par le dieu de l’ écologie.
Peu importe les conséquences désastreuse.
La tension palpable, ne resemble en rien à une ville dites « apaisé « .
Donc il faut « baisser le pantalon ».
Open bar pour le far-west…
Chers bandits allez-y : tirez !
Est-ce cela l’escrologie ? Où va-t-on ?
Bientôt ont va tous sortir avec un flingue comme au état unis.
Si si
L’argumentation des élus verts est désarmante !