INSÉCURITÉ : ENCORE UN CLASSEMENT CATASTROPHIQUE POUR GRENOBLE

Un récent classement réalisé à partir des statistiques du Ministère de l'Intérieur classe Grenoble dans le top 7 des villes les moins sûres de France. Est-ce tellement étonnant ?

UN CLASSEMENT AVEC 7 CATÉGORIES DE DÉLITS

Le classement publié par l'hebdomadaire Valeurs Actuelles se base sur 7 catégories de délits recensés par le Ministère de l'Intérieur pour comparer la situation des 119 villes de plus de 50 000 habitants. Sont ainsi étudiées, ville par ville, les statistiques des vols, coups et blessures, destructions et dégradations, cambriolages... ce qui permet de donner une note objective à chacune d'elles et d'établir le classement.

Article et classement à retrouver ici.

LES VERTS/LFI BONNETS D'ÂNE

En ville la plus sûre, on retrouve Ajaccio suivie de nombreuses villes moyennes, dans la grande majorité des cas gérées par des municipalités de droite. Parmi les métropoles, Nice tire son épingle du jeu et se classe très bien. Le Maire Christian Estrosi qu'Eric Piolle osait moquer en 2014 en expliquant qu'il lui vendrait les caméras de Grenoble mène en effet une politique volontariste, avec une police municipale très efficace et un parc de vidéoprotection développé et performant. Dans les tréfonds du classement, on retrouve sans surprise les villes gérées par la gauche et les Verts/LFI : Bordeaux, Lyon, Paris, Lille...

7ÈME VILLE LA PLUS DANGEREUSE DE FRANCE ! 

Grenoble et son premier édile qui ne connait pas le mot "sécurité" n'est évidemment pas en reste et réussi l'exploit d'atteindre... la 113ème place sur 119 grandes villes. Faisant d'elle la 7ème ville la moins sûre de France aux termes des critères retenus. Et encore, les homicides ne sont pas comptabilisés dans les délits retenus, car leur décompte se fait par département et non par ville. S'ils avaient été intégrés, il y a fort à parier que nous aurions encore perdu des places vue l'avalanche de règlements de comptes dont Grenoble est devenue coutumière

L'ULTRA VIOLENCE, CETTE SPÉCIFICITÉ GRENOBLOISE...

Car la violence sans limite est bien une spécialité grenobloise. Interrogeant un fin connaisseur du milieu grenoblois il y a quelques semaines, le Dauphiné dressait un tableau sans équivoque : "un constat particulièrement alarmant s’impose : celui de la banalisation de la violence la plus radicale comme mode de règlement de tous les contentieux". 

insecurite grenoble
Après une fusillade règlement de compte à Saint-Bruno, avant une course poursuite façon western dans les rues de Grenoble...

...QUI NE S'ARRÊTE PAS L'ÉTÉ

Bien évidemment, ce climat d'insécurité ne s'arrête pas l'été. Bien au contraire. En parcourant d'un très rapide coup d'œil les faits divers du Dauphiné, on recense une quantité foisonnante de délits rien que sur les derniers jours. Cela va du pauvre coureur du triathlon de l'Alpe d'Huez qui avait garé sa voiture à Grenoble, se l'est faite fracturer et s'est fait voler 30 000 euros de matériel... à une énième fusillade entre la Villeneuve et le Village Olympique avec des jeunes en scooters, cagoulés et armés de kalachnikovs, qui semble n'avoir heureusement fait aucun blessé. Bienvenue à Grenoble. 

insecurité grenoble
Témoignage de ras-le-bol dans le groupe Facebook "SaccageGrenoble" il y a quelques jours.

ATTAQUES AU COUTEAU

On constate également de nombreuses attaques au couteau, signe du climat de violence ambiant : sur les derniers jours, à Saint-Bruno lors d'une rixe pas plus tard qu'hier soir, mercredi dernier en plein après-midi au parc Paul Mistral (un jeune de 23 ans a été atteint de deux coups de couteau à l'abdomen et a aussi subi des morsures de chien !), ou encore mardi soir, du côté de l'ile Verte (où l'agresseur a été interpellé le couteau encore à la main).

INCENDIES DE VOITURES, BAGARRES...

Toujours très récemment, un véhicule incendié rue Nicolas Chorier a propagé le feu à deux autres et endommagé sévèrement un immeuble. Un cabinet au rez-de-chaussée de ce dernier va devoir mettre un employé au chômage technique. Ce week-end à la MC2, la police a dû intervenir à coups de gazs lacrymogènes pour séparer pas moins d'une trentaine de personnes qui se battaient comme des sauvages. Quand on vous dit que tout va bien dans le meilleur des mondes et que l'ensauvagement n'existe pas ! 

UN AGITÉ PROVOQUE DES AFFRONTEMENTS À MISTRAL...

En cerise sur le gâteau, un individu a été condamné pour s'être rendu à Mistral deux jours de suite ce mois-ci et avoir excité des bandes de jeunes, les enjoignant à "niquer" la police et à construire des barricades. Les policiers s'étaient alors retrouvés face à une dizaine de personnes leur tirant dessus à coups de mortiers d'artifices. Comme un petit-remake du début des émeutes qui ont agité la ville en début de mois...

... QUELQUES SEMAINES APRÈS LES ÉMEUTES QUI ONT COUCHÉ LES COMMERCANTS

... alors que les plaies de celles-ci sont encore béantes pour les commerçants. Dans le Dauphiné, plusieurs d'entre eux témoignent. Certains n'ont pas rouvert, et tous ont subi de très lourdes pertes. Cet évènement s'ajoute malheureusement comme un fardeau supplémentaire, alors qu'il subissent toute l'année la perte d'attractivité du centre du fait de sa malpropreté, ou du climat d'insécurité justement, et son manque d'accessibilité pour la clientèle extérieure du fait de la fermeture de Grenoble et des prix prohibitifs du stationnement.

BRIGITTE BOER INVITÉE DE CNEWS

Brigitte Boer, conseillère municipale du groupe d'opposition, était d'ailleurs l'invitée de CNEWS hier matin pour évoquer ces émeutes à Grenoble et la situation que vivent les commerçants. Elle a rappelé que dès le déchainement de violence, le groupe d'Alain Carignon avait demandé la mise en place d'un fonds de solidarité pour les commerces touchés, qui ne résout évidemment pas tout mais était tout de même nécessaire en complément des aides de la Région. Elle a également rappelé que la Municipalité Piolle, également sollicitée en ce sens, est pour l'instant aux abonnés absents pour leur venir en aide. En plus de refuser de s'attaquer au sujet de la sécurité avec le développement du parc de caméras de vidéoprotection reliées à un centre opérationnel 24h/24 et le renforcement et l'armement de la police municipale. Autant de mesures qui auraient été bien utiles pour seconder l'action de la police nationale et essayer de contenir les dégâts.

L'intervention de Brigitte Boer sur CNEWS hier matin.

ERIC PIOLLE NE CHANGERA PAS

Malheureusement, Eric Piolle a eu le temps de prouver en près de 10 ans de mandat que, sur ce sujet comme sur tant d'autres, il n'évoluera pas d'un iota, incapable de reconnaitre ses erreurs. Les solutions sont pourtant à sa portée : le groupe d'Alain Carignon propose depuis le début du mandat un "plan sécurité" clé en main, la Région, l'Etat et le Département sont prêts à mettre des financements sur la table si Grenoble s'engage dans cette voie, et l'exemple de la ville de Nice, métropole très bien classée (même si tout n'y est pas rose), montre qu'il est possible de faire reculer la délinquance en faisant preuve de volontarisme. Mais comme pour tout ce qui échappe à leur logiciel idéologique dépassé, les Verts/LFI préfèrent faire l'autruche... pendant que les Grenoblois trinquent. 

Après les émeutes et alors que le Président de Région Laurent Wauquiez avait à nouveau proposé de financer les caméras de Grenoble, Alain Carignon a réitéré la proposition du groupe d'opposition de développer le parc de vidéoprotection. Pour signer la pétition et contraindre Eric Piolle à un référendum, rendez-vous sur ce lien.
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