LE COLLÈGE OLYMPIQUE VICTIME DE LA GHETTOÏSATION DU QUARTIER
Au Village Olympique un point de deal s'est installé rue Claude Kogan, la rue Alphonse Terray est devenue un autre monde, ailleurs l'espace public est privatisé au service de communautés composées uniquement d'hommes et même dans les copropriétés qui ne représentent que 20 % du quartier des associations d'hébergement des primo-arrivants louent des appartements. Le résultat est connu : la ghettoïsation du quartier s'est accélérée depuis l'arrivée des généreux élus Rouge/Verts qui veulent loger toute la misère du monde dans les quartiers. Loin de chez eux.
FIN DU THEÂTRE/MJC, PUIS FIN DE LA MJC
En parallèle la municipalité a décidé de déstabiliser l'action de prévention socio-éducative en séparant la MJC du Théâtre Prémol dans un premier temps, puis après un été de pression et de menaces, en rompant la convention qui lie la ville à la MJC. Les professionnels se trouvent ainsi désavoués au moment ou le quartier aurait le plus besoin d'eux et de continuité dans l'action.
LA RÉNOVATION DES FACADES SUFFIT
La mobilisation est forte et se poursuit. Jusque là la majorité municipale a été sourde à toutes les voix, y compris une centaine de compagnies et d'acteurs du théâtre dans la ville ! Le comité de défense dont Hakima Necib est la porte parole a multiplié les actions y compris devant le Conseil Municipal. Eric Piolle et l'exécutif municipal ne voient aucune urgence dans la dégradation du quartier et, comme à leur habitude, se satisfont de la rénovation des façades puisque des travaux sont en cours qui s'éternisent d'ailleurs selon les locataires.
COLLÈGE : "DES CONDITIONS D'INSÉCURITÉ FORTE"
La conséquence se fait brutalement sentir au collège olympique où les enseignants ont exercé récemment leur droit de retrait face à la violence. Des professeurs ont été menacés et deux personnels blessés par des élèves.
Pour expliquer ce droit de retrait, le communiqué évoque un « climat chaotique, largement dégradé depuis la rentrée 2023, [qui] affecte tous les corps de métiers exerçant dans l’établissement, créant des conditions d’insécurité forte » au collège Olympique. "Des menaces très violentes ont été adressées à des professeurs, et les bagarres ne sont pas rares" explique Place Gre'Net.
"UN QUOTIDIEN TRÈS DUR A L'EXTÉRIEUR"
La CPE (conseillère principale d’éducation) Lucille Djouder ne cache pas au site d'infos en ligne que la situation est la résultante du quartier : « Il y a beaucoup de facteurs. C’est un manque de personnel, et puis un quotidien des élèves très dur sur l’extérieur. On a une précarité qui augmente et qui ne va pas s’arrêter d’augmenter ».
D'ailleurs l’équipe du collège exige des mesures « à très court terme (...) afin d’apaiser les abords de l’établissement et de lutter contre le climat de violence ambiant ».
A. BRETTON : LES POLICIERS DOIVENT COMPRENDRE LE QUOTIDIEN DES JEUNES...
Au dernier Conseil Municipal Annabelle Bretton, l'Adjointe (Verts/LFI) chargée du verrouillage associatif a révélé que des policiers municipaux avaient passé 3 jours dans le Vercors avec des jeunes du Village Olympique pour apprendre à se connaitre. En effet les policiers doivent comprendre "le quotidien des jeunes". Ils ont aussi appris la self défense et les techniques de la police.
Pour l'instant ces initiatives n'ont pas d'effet sur le collège qui aimerait que soit créée une zone de protection autour de l'établissement. On le comprend. Mais les habitants aimeraient, eux, que tout le village olympique soit protégé de la délinquance qui l'envahit et l'occupe.
... ET CONTESTE LA SITUATION DÉCRITE PAR ALAIN CARIGNON
Rappelons que lorsqu'Alain Carignon évoque ce réel au Conseil Municipal, Annabelle Bretton, la voix de son maitre, juge que "cette ambiance insupportable" telle que décrite est un gros mensonge, une fake supplémentaire et, pour elle, le Conseil Municipal ne devrait pas avoir à en discuter. Ce serait d'ailleurs le cas dans l'idéal démocratique des Rouge/Verts, sans l'opposition. Quant on "débat" entre gens qui sont d'accord.
UNE ATTRIBUTION RESPONSABLE DES LOGEMENTS
Le Village Olympique n'est pas la Villeneuve du point de vue urbanistique. Ce n'est pas l'urbanisme densificateur de Dubedout. Le Village est un quartier qui devrait être l'un des plus beaux de la ville. Il faudrait le rééquilibrer par de l'accès à la propriété des locataires des logements rénovés, par la protection des copropriétés existantes, par une politique responsable d'attributions de logements, par l'installation d'activités afin de créer une mixité d'usage et évidemment par une active politique de prévention socio-culturelle et de sécurité.
Sous peine qu'une forme de descente aux enfers se poursuive avec le départ d'une classe moyenne modeste qui ne peut plus y vivre tant les tensions sont fortes et la vie difficile.
LA COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE EST AUX AVANT POSTES
Le collège est au bout de la course. C'est lui qui reçoit les populations en difficultés, c'est lui qui hérite de la violence, c'est lui et sa communauté éducative qui sont aux avant-postes. Ils ont évidemment besoin de moyens supplémentaires pour y faire face.
Mais les causes sont à analyser boulevard Jean Pain, à l'hôtel de ville, où les élus locaux ont tout faux sur tous les volets de l'action à conduire. Sur aucun d'entre eux ils ne veulent varier et poursuivent dans le déni total une politique qui échoue.
ENCORE 18 MOIS DE CET ABANDON ?
Encore 18 mois de cet abandon et les habitants du quartier encore présents auront besoin pour eux tout seuls d'une prise en charge municipale prioritaire afin de rétablir au plus vite l'équilibre des populations, la sécurité, la prévention, la culture, la propreté ... Tout ce qui manque aujourd'hui.
Alors le collège olympique lui-même retrouvera l'apaisement.
Franchement, les sbires de piolle….
Soit, ils n’ont pas de cerveau, soit devant leurs erreurs, ils préfèrent fuir, peut-être les deux d’ailleurs….
En attendant on est maintenant dans la réalité de leur politique hors sol et dogmatique…
Proposition de stage pour notre Phare : vivre 48h en immersion totale rue A. Terray. Accompagné de ses 3 lumières chargées de notre bonheur.
Durée du stage: trois semaines, et oui bien sûr, en immersion totale.
Leur souci du moment est : qui pour remplacer Hugo Prévost et tâcher de garder la circonscription.
Au pied de mon immeuble, secteur 6 se trouve une école élémentaire.
La première chose qui m’ à frappée visuellement c’ est le peu de personnel tout corps de métier confondu.
Et surtout, le peu d’ élément masculin.
Que se soit, enseignants, encadrants, personnels de cantine, personnel soignants, intervenants sociaux extérieurs etc…
Et en miroir, à la sortie des classes, les parents qui récupèrent les enfants sont essentiellement des femmes.
Peut être une piste à creuser.
( inutile de tomber dans le mielisme ambiant svp)
C ‘ est une observation.
Et effectivement, la précarité s’ installe fortement.
Une piste mutualiser, les structures , co- worker les différents acteurs.
« L’Homme qui murmurait à l’oreille d’Éric Piolle » n’était pas une Femmelette.
D’ailleurs, il savait prendre la « grosse voix » lorsque notre Maire entendait mal ses chuchottis.
Il était autoritaire, péremptoire, il voulait l’Ordre au Village Olympique, et dans tous les quartiers de Grenoble sous sa coupe réglée.
Obéissant, Piolle & ses zélé-es élu-es, impliqué-es, honnêtes et intégres, garantissaient l’Ordre établi par cet Homme et ses Semblables, afin de ne jamais briser l’harmonie fragile.
Exposés au premier rang, beaucoup de profs de Collège constataient avec effroi la multiplication des dissonances dans cet atelage orchestral.
« Je Suis Bernard, Paty… Mais… ».
Ils craignaient que la ville ne bascule définitivement, dans un micmac bordélique, où « Discours Officiel convenu » et « Parole Alternative débridée » se confondent.
En attendant, le VO semblait souffrir de convulsions, dans ses rues, ses écoles, ses parkings… Les rictus remplaçaient les sourires.