DÉNI SUR L’INSÉCURITÉ : LA MUNICIPALITÉ PEUT-ELLE TENIR ENCORE 18 MOIS?
"Je ne vois pas comment la majorité municipale pourrait tenir encore ce déni pendant 18 mois" a justement affirmé Alain Carignon hier matin sur CNews, invité en direct de Romain Desarbres. L'attaque du fourgon blindé jeudi matin, à la kalachnikov cours Jean Jaurès n'en finit pas de faire des dégâts. La balle qui a atterri dans la vitrine de la devanture de la pizzeria Basilic&Co aurait pu atteindre son gérant à 40 cm de là...
Une fois de plus les gangsters s'enfuient au volant de leur 4/4 sans qu'un réseau efficace de vidéo protection relié à un PC opérationnel ne les piste. Comme l'assassin de Lilian Dejean boulevard Jean Pain a pu disparaitre à pieds dans la ville sans être repéré.
DES PROPOSITIONS POUR AVANCER UN PEU
Devant la gravité de la situation, dans une lettre adressée à Piolle le lendemain de la marche blanche à la mémoire de Lilian Dejean, Alain Carignon avait tenté de lui demander d'évoluer sans se renier à 18 mois des municipales : "à propos de l’armement de la police municipale, peut-être accepteriez-vous de l’envisager sur la base du volontariat et dans le cadre strict de certaines missions ? Pour la vidéo-protection, d’élaborer un plan avec l’Etat et la Région afin de minorer au maximum le coût de son développement pour la ville ? Pour le PC opérationnel permettant l’intervention des forces de l’ordre en direct, de l’évoquer avec la métropole comme un instrument mutualisé entre les communes afin qu’il ne soit pas limité à Grenoble ?"
POUR L'INSTANT LA MAJORITÉ NE VEUT RIEN ENTENDRE
Le groupe d'opposition a réitéré au Conseil Municipal. Fin de non recevoir. À ce jour Eric Piolle et son clan ne veulent pas bouger d'un iota. Sur rien. Les dogmes de l'extrême gauche l'emportent sur toute raison raisonnable. Le sacrifice de Hugo Prévost (LFI), "ce jeune homme que je ne connais pas" (Elisa Martin) et l'arrivée éventuelle de Lucie Castets, "l'ex future Premier Ministre dont la gauche ne sait plus que faire" ne devraient pas accélérer la prise de conscience de ce côté-là de l'échiquier. Ils n'augurent rien de bon.
TOUTE LA MÉTROPOLE EST GANGRÉNÉE
Sur le fond ça devient intenable. Toute la Métropole est gangrenée. Amandine Demore la Maire (PCF) fait semblant de s'agiter, mais son parti est maitre d'Echirolles depuis... 1945. Ses choix urbanistiques et de peuplement ne sont pour rien dans la situation actuelle de la ville qui aboutit à chasser ses habitants d'un immeuble ? La Maire présentant ce fait comme une victoire, réclamant à Macron "un commissariat", comme si des flics dans un bureau supplémentaire allaient répondre aux problématiques de la ville. Le bureau de la police municipale n'est il pas en face du "Carrare" ?
LES RACINES : LE CUMUL D'UNE GESTION CHAOTIQUE
Les racines de l'installation et du développement insensé des trafics et des attaques pour "prendre de la thune" (le camion blindé contenait 7 millions d'euros) dont Grenoble est victime, sont à rechercher dans ce cumul de gestion chaotique : un urbanisme échevelé et densificateur qui ne prend jamais en compte la sécurité publique dans ses choix, un peuplement tout aussi irresponsable qui livre à l'espace privé et public des populations massives de primo-arrivants sans repères, sans accompagnement social et d'intégration, une jeunesse non encadrée, sans aucune réponse socio-éducative et sportive adaptée à toute période de l'année et, évidemment, une absence de toute répression et à fortiori de toute mobilisation des agents de la ville pour y participer.
DES QUARTIERS ENTIERS DEVIENNENT DES CLOAQUES
Cet effondrement se lit dans l'espace public qui devient un cloaque. Par exemple à Abbaye/Jouhaux, temple de "l'urbanisme transitoire" dont Yann Mongaburu (Verts/Ades) est l'élu la dégradation est spectaculaire. Même le DAL, devenu un appendice du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), veut organiser un "lâcher de cafard" tant la situation est intenable. "De cette ampleur-là, c'est du jamais-vu", s'attriste Raphaël Beth (DAL) sur Place Gre'Net.
DES LOGEMENTS D'URGENCE SANS ACCOMPAGNEMENT
L'ancienne cité est abandonnée à des associations, où vont être logées 24 personnes en hébergement d'urgence a annoncé Céline Deslattes (Verts/LFI). Dans quelles conditions et avec quel accompagnement ? Tout à côté rue Dupleix, parc Condé, la situation est la même : Alain Carignon et Clément Chappet ("Réconcilier Grenoble") ont rendu visite aux habitants récemment et le premier a alerté Eric Piolle au dernier Conseil Municipal.
UNE DÉGRADATION, TERREAU DE LA DÉLINQUANCE
Cette désagrégation du vivre ensemble quartier par quartier est aussi le terreau de la délinquance qui s'y meut à l'aise : tout à côté l'immeuble Le Prélude, tout nouveau, est déjà dégradé tandis que les délinquants occupent le 6 rue Charles Rivail, appartement compris. Pierre Bejjaji pour Actis et Klauss Habfsat pour Grenoble-Habitat, qui les président, appartiennent au groupe de Piolle. Les grenoblois sont les victimes de leur coupable immobilisme commun.
CLÉMENT CHAPPET : "IL MANQUE UN PARTENAIRE, LA VILLE"
Des dizaines de dizaines de ces exemples sont sous les yeux des élus. Ils continuent pourtant à ajouter des familles en difficultés à des familles en difficultés. Multipliant les ghettos. Au lieu de chercher à tendre la main à chacun pour hisser par la promotion sociale le plus de monde possible vers le meilleur.
En rappelant sur BFMTV "qu'il manque un partenaire, la ville, à la lutte contre l'insécurité", Clément Chappet ("Réconcilier Grenoble") réaffirme une évidence. Les lanceurs d'alerte rouge seront ils enfin entendus ?
LE CLAN AU POUVOIR VOUDRAIT SORTIR DE L'IMPASSE
L'automne est chaud, très chaud pour la municipalité embourbée. Les rumeurs d'une candidature Piolle dans la première circonscription, quel qu'en soit le fondement, témoignent bien que toutes les hypothèses sont tournées et retournées dans le clan au pouvoir pour chercher comment sortir de l'impasse. La solution n'est pas politicienne. Il faudrait seulement traiter les problèmes.
Les grenoblois qui supportent toutes ces tuiles risquent , eux, de ne pas avoir d'issue.
Peut-être que quand piolle ou un de ces petits camarades seront agressés par un grenoblois déabusé et en colère, que ce dernier pourra se sauver tranquillement sans être poursuivi par des caméras. Celui qui sait tout au mieux pour nous les Grenoblois, changera d’avis….
Quant à sa candidature dans la première circonscription, rumeur ou pas, c’est bien de la caricature piollesque.
Les Ukrainiens ont inventé le verbe macroner: promettre, raconter des salades, mentir quoi. À Grenoble, on pourrait créer le verbe pioller…
PIOLLE DEPUTE ET GRENOBLE, DEPITE…
Lorsqu’un bateau coule, le Capitaine doit être le dernier à le quitter. Piolle serait-il au contraire, le premier a quitter le navire pendant qu’il reste encore des bouées et des bateaux de sauvetage ?
La dichotomie ou la dissonance au choix entre l’ urgence et la gravité des instants, et la réponse des instances, font froid dans le dos.
Le décalage vertigineux entre les enjeux, les conséquences et les dangers auxquels sont et seront confrontés les jeunes.
Les propositions faibles, les modèles obsolète, la vision flou et qui plus est malheureusement d’un niveau médiocre interroge !
Cette valse dégueulasse à laquelle nous assistons donne le degeulis.
Résilience, Résilience, Résilience…
Et comme toujours -tels des gamins irresponsables- ces mauvais élus pleurnichent en prétendant que tout est de la faute des autres, c’est à dire l’Etat.
Pour Piolle & ses Piollistanais, la gravité de la situation à Grenoble amuse, ou indiffère.
Ils préfèrent jouer (avec le feu).
Blaguer.
Boire des coups.
Se prendre pour des Résistants ou des Sorciers aguerris.
Face aux délinquants, braqueurs sanguins… ils opposent, bien planqués, un sang-froid relativiste.
… Avec l’air cool, le look faussement négligé, rap ‘n’ roll…
Afin d’expérimenter une Contre-Société aguicheuse pour les plus paumés d’entre-nous, ils rédigent en vrac le brouillon dune « Ville Nouvelle ».
Un projet griffonné, indéchiffrable, partagé entre un soutien aux LGBTQ, un autre aux islamistes, Grenoble en burkini et seins-nus, aux tags libertaires sous emprise religieuse…
Grenoble, vélo et shit en promo, « ville amie » des gosses, des vieux, des rats, pigeons et dealers, des piétons comme des Audi conduites sans permis, N’IMPORTE QUOI !!!
Ils se foutent pas mal que leur Labo, au fil des tests foireux, se transforme en pétaudière.
Ils iront jouer les artificiers ailleurs (la gauche radicale est actuellement en plein BOOM !).
UN VRAI BUSINESS POUR EUX
J’ai fait l’expérience.
À chaque fusillade, agression… dans Grenoble (ou Echirolles), un VRAi Piolliste ignore, dédaigne… ou se marre…, « parce que ça enrage la Bollosphère, Carignon, la France raciste… ».
Les narcos, « fous de dieu », délinquants pathologiques… se rapprochent toujours davantage de leurs petites vies pépères ?
Peu importe.
Le confort idéologique leur sert de « couverture de survie » douillette, qui les réchauffe comme un bon vieux feu de cheminée.
Ils vivent à Grenoble comme dans un cauchemar rassurant.
Un jour, on les retrouve en pleurs, sur un banc, hébétés… : vague histoire de vol, de viol, de menaces, de chantage, de trouille… dont ils ne peuvent rien dire… car trop enfoncés dans un déni de réalité, si brutalement apparue…