GRENOBLE EN TÊTE DES GRANDES VILLES POUR LES IMPÔTS LOCAUX

En rendant compte des hausses de la taxe foncière en 2024, Batiste Kolenc (DL du 7/9/24) oublie de comparer l'essentiel : les taux des taxes dans les villes de même strate, qui est la seule analyse qui vaille selon la direction des finances du Ministère. Avec l'augmentation de +30 % en 2023, Grenoble a pris la tête des villes de 100 à 200 000 habitants pour l'impôt local !

Mais même si on la comparait à Paris - alors que Grenoble n'a pas le même statut qu'une ville capitale - après l'augmentation de 50 % imposée aux parisiens par Anne Hidalgo (PS), les habitants de la ville lumière ont un taux de taxe foncière inférieur à celui de Grenoble.

GRENOBLE EN TÊTE DES GRANDES VILLES POUR L'IMPÔT

Avec un taux de 65,79 % de taxe foncière Grenoble est devant toutes les grandes villes comparables. Des propriétaires modestes ont été placés dans des difficultés considérables, certains contraints d'abandonner leurs biens. De les mettre en vente en étant spoliés aussi sur leur valeur puisque Grenoble est en parallèle celle ou elle est devenue la plus faible des grandes villes : autour de 2600 € le M2 en moyenne.

H. PREVOST (LFI) MANIFESTANT PROFESSIONNEL RÉMUNÉRÉ COMME DÉPUTÉ

Ça n'empêche pas Eric Piolle de donner des leçons au monde Urbi et Orbi. En particulier sur la gestion. Ses amis de LFI, Elisa Martin et Hugo Prévost, les deux Députés de Grenoble montent au front pour répéter les éléments de langage de JL Mélenchon. Fidèles à la réthorique de l'extrême gauche ils appellent à la lutte (!). Hugo Prévost, 24 ans, est tout heureux : il peut poursuivre son métier de manifestant professionnel en étant désormais rémunéré comme Député. « Nous sommes sans doute au-devant de grands mouvements sociaux dans notre pays (...) Et nous serons de tous les combats » répète-t-il.

IL FAUT PRENDRE AUX PLUS RICHES ...

D'ailleurs il s'oppose à ces "16 milliards d'austérité" selon lui - qui sont en réalité 30 Milliards - que la France devrait économiser si elle ne veut pas que le remboursement de la dette devienne le premier budget de l'Etat (!). Ils ne sont pas un problème. Il faut prendre « aux plus riches ». On se demande bien pourquoi tout le monde n'y pense pas ou s'y refuse...

LEUR MODÈLE N'A JAMAIS ÉTÉ EXPORTÉ

Evidemment ces internationalistes n'ont jamais réussi à exporter nulle part leur "modèle" de dépenses sans recettes. L'économie administrée n'a laissé que de mauvais souvenirs aux peuples qui l'ont expérimentée de l'URSS à la Chine. Le seul pays qui s'en approche aujourd'hui est le Vénézuela. Le résultat est si probant que le Président sortant tient un discours proche de notre extrême gauche locale : ayant perdu les élections il prépare une "loi contre le fascisme" pour rester au pouvoir.

LA JOIE D'ANNONCER "LUTTES ET CRISE"

Comme le rapporte Place Gre'Net, Elisa Martin et Hugo Prévost sont tout à la joie d'annoncer "une crise majeure". Leur jouissance est extrême puisque la ville va pouvoir être dégradée, bariolée, occupée par "ces luttes", tout le monde étant "mobilisé. Les élus municipaux et les Députés ont cette seule utilité. Peu importe qu'ils n'apportent aucune valeur ajoutée à leur territoire. Au contraire. Ce sont des clones d'une secte à laquelle ils obéissent. Leur sémantique répétitive est leur raison d'être. Piolle et eux politisent tout, même la libération de Grenoble.

ON NE PEUT PAS LOGER MAIS IL FAUT ACCUEILLIR TOUT LE MONDE

Pendant ce temps la ville s'enfonce. Elisa Martin souligne que « ce sont 2 900 personnes qui sont à la rue, dont 240 enfants à Grenoble (…)». Ils en concluent évidemment que nos frontières doivent demeurer ouvertes et que notre ville peut accueillir toute la misère du monde. Eric Piolle n'avait il pas lancé un pathétique appel au Montgenèvre pour appeler les migrants à traverser les frontières, Grenoble étant une ville où "l'hébergement est inconditionnel..."

UNE GESTION GLOBALEMENT CALAMITEUSE

Cette démagogie est leur marque de fabrique. Son résultat est ultra connu. Il s'affiche à Grenoble avec le taux inouï de taxe foncière, des dépenses de fonctionnement qui crèvent tous les plafonds, une dette qui explose à la ville comme à la Métropole et une gestion globalement calamiteuse.

LA SEULE PERSPECTIVE : L'IMPÔT

Derrière ces discours infantiles, de nouvelles hausses d'impôts sont les seules perspectives offertes aux grenoblois avec des services de base de plus en plus réduits. Eric Piolle a en effet rangé son innovation qui n'a bizarrement été retenue par personne : l'emprunt sans dette. Promettant aussi la prospérité pour chacun sans le travail. Malgré le caractère très séduisant de ces propositions, elles ont fait choux blanc. Même les moins doués en économie ont été sceptiques. C'est dire.

P.LARROUTUROU A ÉTÉ VIDÉ PAR GLUCKSMANN

D'ailleurs son compère et cousin Pierre Larrouturou qui promouvait ces thèses absurdes, qui avait réussi à se faire intégrer à la liste PS au Parlement Européen a été sorti après un seul mandat : Raphaël Glucksmann a mis 5 ans pour découvrir que l'économiste faussaire était bidon. Il aurait dû lire GLC. 

On ignore d'ailleurs s'il a remboursé "Nouvelle Donne" pendant son mandat Européen ?

LA FUITE EN AVANT DES DISCOURS A UN COÛT

Bien entendu cet électoralisme de premier degré a un coût élevé pour le contribuable Grenoblois. Au fur et à mesure que la fuite en avant des discours s'accélère, la note augmente. Eric Piolle, Elisa Martin, Hugo Prévost et quelques comparses font payer aux grenoblois l'addition de leur impuberté politique.

UNE TRISTE RÉALITÉ

De l'état général de la ville à l'atmosphère pesante des slogans qu'ils imposent, des tags aux manifestations, de l'amoindrissement des services rendus aux dépenses d'une gestion bureaucratique, les grenoblois supportent le bilan globalement négatif de l'extrême gauche au pouvoir. Avec l'arrivée des feuilles d'impôts ils peuvent à nouveau le mesurer très concrètement. Et aucune logorrhée verbale pseudo révolutionnaire ne peut couvrir cette triste réalité

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