GRENOBLE À L’ABANDON CET ÉTÉ ENCORE

Encore et toujours la même rengaine. L'été à Grenoble, les dysfonctionnements que l'on connait à l'année s'aggravent encore et s'enchainent, en l'absence des élus de la majorité pour assurer une présence et un suivi.

VOIRIE : TOUJOURS AUSSI PEU D'ENTRETIEN

Tous les maux grenoblois semblent en effet s'aggraver en période estivale. L'entretien de la voirie, qui fait déjà défaut habituellement avec nombre de rues très difficiles voire carrément impraticables pour les PMR, personnes âgées, poussettes, ne va pas en s'arrangeant : mauvaises herbes non traitées qui poussent partout, trous dans la chaussée... Grenoble est très mal classée pour le baromètre des villes marchables mais la majorité rouge/verte ne fait rien pour arranger les choses.

PROPRETÉ DE LA VILLE : PIRE QUE D'HABITUDE

En ce qui concerne la propreté de la ville, ce n'est pas mieux voire pire que d'habitude. Les traditionnels dépôts sauvages de déchets qu'on retrouve dans tous les quartiers font très vite régner une odeur pestilentielle dès lors qu'il y a des déchets alimentaires dans le lot, les fortes chaleurs accélérant le problème. Une dégradation du cadre de vie des habitants, mais également une terrible image renvoyée aux touristes qui viennent ou traversent Grenoble pour l'été.

LA DÉCHÈTERIE LÉON JOUHAUX FERMÉE UN MOIS...

En plein été, alors que de nombreuses personnes profitent de la pause estivale pour des travaux d'entretien chez eux, la déchèterie Léon Jouhaux a fermé exceptionnellement pour près d'un mois (du 29 juillet au 26 août). Le résultat ne s'est pas fait attendre : alors que les dépôts sauvages aux alentours y sont déjà fréquents en temps normal, ils se sont encore aggravés avec cette fermeture. 

Devant la déchèterie Léon Jouhaux cet été.. 

VILLAGE OLYMPIQUE : UN SQUAT CONTRE LEQUEL RIEN N'EST FAIT

Au Village Olympique, les anciennes résidents du CROUS laissées à l'abandon sont désormais le théâtre d'un nouveau squat (cette spécialité grenobloise, avec les campements). Dès le début d'année les riverains ont alerté : on leur a d'abord assuré que le nécessaire avait été fait et le lieu refermé. Mais les habitants n'ont pu que constater que le squat perdurait et après des mois de silences, la municipalité a finalement admis 6 mois après l'existence de ce squat... sans pour autant rien proposer pour y remédier, comme à son habitude. 

ÉTABLISSEMENTS DE NUIT : NUISANCES EN PAGAILLE

Cours de la Libération, des attroupements devant une épicerie qui ouvre tôt et ferme tard génèrent nombre de nuisances insupportables pour les riverains (bruit, déchets sur le trottoir...). Un potelet avait même été arraché du trottoir et les clients ou visiteurs ont ainsi pu se garer à la sauvage à toute heure du jour ou de la nuit pendant plusieurs jours avant qu'il ne soit remis. On retrouve ce genre de problème avec nombre d'autres établissements du genre ouverts de nuit : en été, les Grenoblois qui n'ont pas la clim n'ont d'autres choix que d'ouvrir leurs fenêtres et de s'exposer aux nuisances sonores.

Cours de la Libération, au niveau du 15, une grosse branche tombée sur la voirie depuis 15 jours n'est toujours pas enlevée...

LA VIOLENCE DU QUOTIDIEN

Outre la phénoménale guerre des gangs qui a redoublé d'intensité ce mois d'août, les Grenoblois sont toujours confrontés à la violence et aux incivilités habituelles, physiques ou matérielles, qui contribuent à dégrader le climat ambiant. Voitures brulées, traditionnels bris de glace, agressions et vols par des groupes alcoolisés, parfois sous la menace d'un couteau, ou même tir sur des passants à l'arme de type airsoft... Tout ce qui tend malheureusement à devenir des scènes de la vie quotidienne à Grenoble.

UN CUMUL QUI FAIT DE GRENOBLE UN REPOUSSOIR L'ÉTÉ

Tous ces petits problèmes s'accumulent et contribuent à rendre Grenoble particulièrement désagréable l'été. On peut évidemment y ajouter les chaleurs qui deviennent vite extrêmes en période de canicule (merci la politique d'urbanisation massive des "verts" et l'absence totale d'ambitions pour s'adapter au réchauffement), ou encore le manque d'animations estivales (on a encore pu constater à quel point on a une majorité municipale morose avec l'absence d'initiative pour les JO). 

Une borne d'eau restée ouverte pendant des heures un samedi début août. Pendant ce temps on a droit à des grandes leçons des phares de l'humanité sur le gaspillage de la ressource en eau. Source : SaccageGrenoble.

LES GRENOBLOIS QUI NE PARTENT PAS SUBISSENT

Les premiers à subir cette situation sont forcément les Grenoblois qui ne partent pas en vacances cet été. Alors que la population grenobloise se paupérise de plus en plus, nombre de ménages ne partent pas et sont "captifs" de la ville tout simplement parce qu'ils n'en ont pas les moyens : comme d'habitude avec les Rouge/Verts, ce sont les moins aisés qui payent le résultat de leurs choix politiques et de leur incurie généralisée.

LES ÉLUS PASSENT LEUR TEMPS À TWEETER

Vous ne trouverez évidemment pas trace des élus en charge pour répondre au moindre de ces sujets. Si cet été ils ont déserté le terrain grenoblois encore davantage qu'à l'accoutumée, ils sont en revanche particulièrement prolifiques sur... X (ex Twitter). Anne-Sophie Olmos (Verts/LFI) est ainsi occupée à tweeter à propos d'Israël/Palestine, l'inénarrable adjoint Antoine Back (LFI) apporte son soutien aux activistes d'Extinction Rebellion contre les JO 2030, Elisa Martin (LFI) clame qu'il faut nommer Lucie Castets première ministre (et partage une tribune de LFI appelant le Président à se "soumettre"...), Eric Piolle lui-même mis en cause par des journalistes pour les fusillades à Grenoble communique pour se défausser de tous les sujets de sécurité sur l'Etat (nous aurons l'occasion d'y revenir)... 

IL FAUT UN PILOTE DANS L'AVION

Et les Grenoblois dans tout ça ? Absents des préoccupations des élus qui leur doivent pourtant leur mandat. On sait que depuis le début les problématiques municipales "de base" (propreté et entretien de la ville, valorisation et apaisement de l'espace public) n'intéressent pas le clan des verts et de leurs alliés, qui ne s'encombrent pas de ce qu'ils jugent trop terre-à-terre et ne jurent que par l'avenir de la planète en 2050 ou après.

Sauf que cet été le démontre encore : nous avons besoin d'un pilote dans l'avion et d'élus sur le pont. Et ce dès aujourd'hui, pas dans 30 ans. Sans quoi les sujets les plus simples ne seront pas traités et continueront de pourrir la vie des Grenoblois.  

18 Comments

Laisser un commentaire

"LES INFORMÉS" : LES COULISSES DE LA VIE GRENOBLOISE !

X