BERRIAT : LA MUNICIPALITÉ VEUT RENDRE IRRÉVERSIBLE AVANT LES ÉLECTIONS
Le calendrier des travaux de l'autoroute à vélos du cours Berriat s'achève à l'été 2026, soit après les élections municipales de mars. Au Conseil Métropolitain Alain Carignon a proposé que le tronçon entre Jean Jaurès et l'estacade de la voie de chemin de fer soit réalisé en fin de chantier afin que les grenoblois puissent se prononcer.
En effet il est possible de réaliser la voie cyclable en maintenant les deux voies de circulation, évitant le sens unique imposé par Gilles Namur, évitant les reports de circulation dans les rues adjacentes et devant les écoles, évitant d'augmenter la complexité du labyrinthe pour entrer dans Grenoble.
LA FERMETURE DE BERRIAT ENGENDRE DES REPORTS DE CIRCULATION
C'est ce que demande l'Union de Quartier Berriat qui a fourni maintes études à ce sujet pour prouver la dangerosité de ces reports de circulation induits par le sens unique sortant : depuis le cours Jean Jaurès, on ne pourra emprunter Berriat que pour sortir vers Fontaine. Les automobilistes venant de Fontaine se heurteront à une impasse à l'estacade et devront se répartir dans les voies existantes déjà bien encombrées ( Abbé Grégoire, Nicolas Chorier etc...).
La "consultation" a fait remonter ces propositions de modification, comme l'Union de Quartier présidée par Bruno de Lescure. Gilles Namur a qualifié cette dernière "d'opposant politique" de façon à disqualifier toutes ses propositions et il a ignoré superbement toute la "consultation".
RUE LAZARE CARNOT : O.BERTRAND (Verts/ADES) DONNE SATISFACTION AUX AMIS
Dans le cas de la rue Lazare Carnot, une "pétition" réalisée en juin par aucun des canaux exigés habituellement par la municipalité afin de perdre les pétitionnaires dans un méandre administratif, a été immédiatement prise en compte par Olivier Bertrand ( Verts/Ades) en juillet ! la rue a été piétonnisée... Ainsi la municipalité choisit d'écouter seulement ceux qui répètent intégralement ses mantras.
RUE DE STRASBOURG : LES COMMERCANTS FONT RECULER LA MUNICIPALITÉ
Dans le cas de la rue de Strasbourg les menaces des commerçants ont fait reculer la municipalité. Elle qui affirme depuis 10 ans que moins il y a de voitures et de stationnement, plus le commerce marche, a cédé : elle maintient au moins jusqu'aux élections le stationnement rue de Strasbourg.
JEANNE D'ARC : REFUS D'ENTENDRE LES 2000 PÉTITIONNAIRES
Dans le cas de l'avenue Jeanne d'Arc, au contraire, alors que l'Union de Quartier et 2000 pétitionnaires refusent de voir supprimer 70 % du stationnement, Namur et la branche dure de la municipalité campent sur leur décision d'imposer leur solution. L'incohérence des positions est totale.
LE CALENDRIER VEUT RENDRE IRRÉVERSIBLE LE SENS UNIQUE
Afin de rendre irréversible avant les élections municipales la fermeture du cours Berriat, le calendrier des travaux prévoit un aménagement à partir de mars 2025 pour le carrefour Berriat-Sémard intégrant la rampe de la rue Sémard et permettant la mise en sens unique de Berriat et la sécurisation des cycles jusqu’à fin 2025.
Ensuite, début 2026, l’aménagement de la rue Sémard jusqu’à la place Firmin-Gautier et, à l’été 2026, de la rue du Vercors.
LE CALENDRIER INTERDIT L'AMÉNAGEMENT DE LA PENTE POUR LES CYCLISTES !
La proposition d'Alain Carignon au Conseil Métropolitain d'inverser le calendrier en aménageant la partie Jaurès-Berriat après mars 2026 permettait d'entendre la volonté des Grenoblois. Elle permettait aussi de résoudre la problématique de la pente pour les cyclistes sous le pont SNCF. Il faut un ouvrage spécifique pour atténuer la pente et la dénivellation sous le pont pour les vélos. Le calendrier adopté ne permet pas la mise en œuvre de ce rehaussement ! Nombre de cyclistes vont continuer à contourner cette pente en passant sur le cheminement piéton, entraînant des conflits d’usage. À quoi le jusqu'auboutisme conduit : à une piste cyclable qui ne donne pas satisfaction.
L'AMENDEMENT CARIGNON : LES GRENOBLOIS SAVENT SUR QUI COMPTER
À noter que l'amendement d'Alain Carignon a été voté par tout le groupe de Dominique Escaron et le groupe d'opposition, soit 15 Conseillers communautaires. Mais Hassen Bouzeghoun, Cécile Cénatiempo (PS), Emilie Chalas (Macron) se sont abstenus tandis que la girouette Maxence Allotto, Barbara Schumann, soit disant anti Piolle ou défenseurs du commerce votaient contre. Les grenoblois savent sur qui compter.
G. NAMUR : LES DÉSIRS DE LA MUNICIPALITÉ SONT L'ATTENTE DES GRENOBLOIS
Avec son sens de la provocation habituel - ou son inconscience ?- Gilles Namur a affirmé devant le Conseil Métropolitain que "le calendrier du cours Berriat correspond à l'attente des grenoblois". On ne peut mieux dire que les désirs de la majorité municipale deviennent "l'attente des grenoblois".
CES CHOIX INÉGALITAIRES CRÉENT LE DÉSORDRE
Ces choix politiques contradictoires, chaotiques, inégalitaires créent la confusion et le désordre. La municipalité vient de voir deux de ses arrêtés (signés Namur) annulés par la justice. Ainsi Rue Lesage la décision contraint de rétablir l'accès à des habitants qui ont à charge un enfant handicapé. Il semble que la municipalité ne veuille même pas appliquer la décision de justice : les travaux ont continué.
SEUL LE RISQUE DE MÉDIATISATION NATIONALE STOPPE PIOLLE
Les grenoblois se trouvent face à un canard sans tête qui est stoppé seulement quand la médiatisation peut atteindre le Grand Timonier dans ses ambitions planétaires (!) comme on l'a vu rue de Strasbourg. Piolle n'a pas voulu voir sur tous les écrans un célèbre fromager expliquer pourquoi "je me barre de Grenoble"
POURQUOI S. LAVAL ÉPOUSERAIT-IL TOUTES LES CONTORSIONS MUNICIPALES ?
Le désordre qui en résulte ne peut qu'inciter les mécontents à user de tous les moyens pour se faire entendre. L'absence de toute rationalité dans les décisions fragilise la municipalité. On voit mal pourquoi Sylvain Laval, Vice-Président de la Métropole, opérateur de fait de la ville, épouserait toutes ses contorsions, alors qu'il fustige la mauvaise foi de la municipalité en sa qualité de Président du Smmag ?
Cours Berriat, avenue Jeanne d'Arc et ailleurs, comme avenue de Washington, un peu de bon sens devrait prévaloir. Comme on l'a vu rue de Strasbourg, seul le rapport de force peut le faire entendre.
j’allais très souvent sur le marché St Bruno, ste claire ça va faire bientôt 8 ans que je ne suis plus allé à grenoble ,,et j’y retournerai quand les pseudos écolo auront disparus(es) de la ville étant a mobilité réduite,
il y a de moins de places stationnement pour nous,ou trop éloignées !aux prochaines municipales virez moi ces tâches destructeurs ,,incompétents. on est nombreux comme moi ,alors grenoblois(ses) réveillez vous!sinon inutile de venir pleurnicher après
Des mois que je lis toujours les mêmes frasques de l’Islamo rouge
vert .
A quand une vraie justice pour
un individu qui plombe par dizaines de millions notre ville et qui devrait déjà être en train de faire des mots croisés en prison .
Excédée par ce laxisme écoeurant .