PRESQU’ILE : LES SCANDALES DE LA FOLIE VERTE ÉCLATENT

"La belle résidence futuriste n’a d’autonome plus que le nom" conclut Clémence Beyrie (DL du 19/6/24) à propos de l'immeuble ABC qui avait été couvert de superlatifs par les Rouge/Verts grenoblois. Un nouveau symbole de "l'écoquartier" (!) de la Presqu'ile s'effondre après l'immeuble Polaris inauguré par Eric Piolle lui-même et Christine Garnier (Verts/Ades), géré par Actis, qui avait rendu la vie infernale aux locataires : pendant un hiver ils devaient faire chauffer l'eau pour prendre leur douche et ils gelaient dans les appartements. Une mère avait envoyé sa fille dormir chez son père car il faisait trop froid.

En réalité rien ne fonctionnait dans ce bâtiment qui avait reçu un prix de la construction ! A côté l'immeuble "le soleil" également géré par Actis a reçu le prix de "l'habitat durable". Or l’apparition d’algues dans le réseau de chauffage par le sol avait obstrué son fonctionnement. "Le réseau de chaleur est constitué de tuyaux en polyéthylène poreux à l’air, ce qui fait que l’oxygène peut être en contact avec l’eau, enfin il peut y avoir des bactéries dans l’eau" (!) commentait le brave Pierre Peyrard, directeur chez Actis envoyé en pompier pour protéger Piolle, alors Président d'Actis.

1000 € DE SURCOÛT PAR M2 PAR APPARTEMENT POUR CETTE FOLIE VERTE

Ces folies, ces lubies vertes qui polluent la vie des habitants ont un coût faramineux pour le contribuable. S'agissant de l'immeuble ABC, Clémence Beyrie cite le chiffre de 90 000 € de surcoût par appartement pour le contribuable. L'opération a bénéficié de 500 000 € de subventions de la ville, de 500 000 € de la Métro, de 900 000 € de Grenoble-Habitat et de 500 000 € de la caisse des Dépôts : "1000 € par M2 de surcoût" avait chiffré Guy Tuscher, un élu de la liste Piolle, voué depuis aux gémonies : "le premier qui dit, se trouve toujours sacrifié". On connait la chanson de Béart, le premier qui dit la vérité...

L'OPÉRATION A ÉTÉ IMPOSÉE PAR PIOLLE À MARYVONNE BOILEAU (Verts/Ades)

Pour 62 logements, la collectivité a versé... 2,4 millions d'euros de subventions publiques ! Evidemment encensé par les médias, utilisé comme vitrine de com' par Piolle et la majorité municipale. C'était le "premier bâtiment de France autonome en énergie". Une bêtise crasse supportée par le contribuable. Imposée par Piolle à Grenoble-Habitat, présidée alors par Maryvonne Boileau (Verts/Ades) obéissante. Les élus auront accepté tous les caprices de Piolle.

LES PANNEAUX SOLAIRES N'ALIMENTERONT PLUS JAMAIS LES APPARTEMENTS

Les batteries qui stockaient sur le toit une partie de l’électricité produite par les panneaux solaires ont été retirées parce qu’il y avait un risque incendie. Le risque d'incendie n'avait pas été anticipé à la conception ! Il ne reste donc que le décor de ces 688 panneaux à l'esthétique discutable (!) qui n'alimenteront plus jamais les appartements. L’usine de recyclage des eaux installée au sous-sol, qui est censée alimenter les douches, éviers et toilettes grâce à l’eau de pluie, ne fonctionne plus non plus. 

L'USINE DU SOUS SOL DEVRA ÊTRE DÉMONTÉE

« Tout est connecté à l’eau de ville maintenant. C’était extrêmement cher en entretien, tout le temps en panne, et ça consommait énormément d’électricité » avoue Klauss Habfast, l'adjoint (Rouge/Verts) de Piolle, Président de Grenoble-Habitat (DL du 19/6/24). L'usine du sous sol devra être démontée. À quel coût ? "Cet immeuble ne sera plus jamais autonome en électricité et en eau" annonce Clémence Beyrie !

"CE N'EST PAS BIEN COMPRIS PAR LES HABITANTS"

Pour les précédents immeubles dans lesquels les locataires gelaient, le cadre de Grenoble-Habitat qui devait vivre au chaud expliquait : "cela n’est pas forcément bien compris par les habitants. Mais il ne faut pas pour autant tomber dans la facilité et renouer avec les vieilles techniques. Il est fini le temps où il faisait 25°C dans les appartements. Cette température de 19°C produit des économies d’énergie, et c’est également une économie pour les locataires. La lutte contre le réchauffement climatique est un vrai combat et nous ne sommes pas près d’abandonner nos valeurs" (DL du 23/2/18).

E. PIOLLE : "NOUS ASSUMONS TOTALEMENT"

S'agissant de l'immeuble ABC, Eric Piolle y allait de sa suffisance écrasante au Conseil Municipal du 25 septembre 2017 en réponse à Guy Tuscher : "nous assumons totalement" le surcoût, qui va permettre de "réduire l'empreinte environnementale du logement, limiter les besoins en énergie et eau", vantant "la ferme de photovoltaïque (!), les logements autonomes en énergie".

K. HABFAST ( Rouge/Verts) : "UN ÉCHEC NOUS APPREND DES CHOSES"

Peu importe que tout soit faux. D'ailleurs, selon le "Dauphiné", l'autre inénarrable, Klauss Habfast, actuel Président de Grenoble-Habitat qui a le coût de l'opération dans les comptes de l'organisme, "reste philosophe". Pour lui, « même un échec nous apprend des choses et souvent, il renseigne mieux qu’un succès » (!).

UN ÉLU QUI CUMULE LES ÉCHECS, MENACÉ DE CONDAMNATION

Voilà un élu qui cumule les échecs comme on l'a vu pour la gestion d'Alpexpo pour laquelle, lors de son procès, François Touret-de Coucy, représentant du Ministère public a requis six mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende contre lui. Le verdict du tribunal est attendu pour le 2 juillet prochain. Dans la gestion de Grenoble-Habitat il est une vraie calamité pour les locataires abandonnés.

LA COM' POUR LA TRANSITION A UN COUT DÉMENTIEL

Klauss Habfast est donc de mieux en mieux "renseigné" au détriment des grenoblois et de leur portefeuille.

Il faudra chiffrer un jour le coût pour le contribuable de ces opérations de com' pour "la transition" et "sauver la planète".  Le lancement des bus électriques avant les élections, qui n'ont jamais roulé, a couté 4 millions d'euros. L'observatoire du temps présent à l'esplanade, démonté, 210 000 €.

PIÉTONISATION : LE TRIBUNAL IMPOSE DE RÉTABLIR LA CIRCULATION

Le jugement du 20 juin du Tribunal Administratif qui annule l'arrêté de piétonisation de la rue René Lesage, obtenu par Me Aldeguer, s'ajoute à cette liste : il enjoint la municipalité "de rétablir, dans le délai de deux mois, les conditions de circulation et de stationnement préexistant à cet arrêté, le cas échéant en retirant les barrières et le mobilier urbain y faisant obstacle" la condamnant à une amende de 1500 € et aux dépens. Nous y reviendrons.

LA SUBVENTION À ABC EST SUPÉRIEURE À LA VALEUR DES BIENS

Les scandales de la folie verte s'accumulent. Rappelons, pour bénéficier d'un ordre de grandeur, permettant de mesurer cette folie, que la subvention de 1000 € au M2 des logements d'ABC, un immeuble qui ne fonctionne pas, est supérieure à la valeur d'un bien dans le sud de la ville du fait de la dégradation des quartiers !

Au Conseil Muncipal du 25 septembre 2017, Eric Piolle faisait la leçon à Guy Tuscher et "assumait totalement" les surcouts de l'immeuble ABC qu'il avait imposé à Grenoble-Habitat

K.HABFAST IGNORE LES PERSONNES ET L'ARGENT PUBLIC N'A PAS D'IMPORTANCE

Klauss Habfast qui n'a pas d'argent pour réparer les ascenseurs en panne, gérer les attributions de logements, entretenir et assurer la propreté, comptabilise 1,5 millions d'euros de comptes courant qu'il devrait rembourser et 900 000 € d'emprunt pour les 62 logements d'ABC sur la presqu'ile... Il répond comme un robot à Clémence Beyrie, comme si, ni les personnes, ni l'argent public n'existaient.

LA PRESQU'ILE EST UN NOUVEL ILOT DE CHALEUR

Tout ceci a été mis en oeuvre par Pierre Kermen, l'ex adjoint (Verts/Ades) à l'urbanisme de Destot, ex tête de liste des Verts, recasé directeur de la SEM d'aménagement de la Presqu'ile.

Ce dogmatisme obstiné est donc conduit en bande organisée et rémunérée. Il devient de plus en plus insupportable. Car sa stupidité est de plus en plus évidente. S'agissant de la Presqu'ile, devenu un nouvel ilot de chaleur supplémentaire, faut il rappeler  que l'engagement n°78 d'Eric Piolle promettait un plan "refusant la densité à tout prix comme elle est pratiquée aujourd'hui" et "l'engagement" n°80 promettait, lui, de "remettre à plat tous les grands projets urbains" dont "la presqu'ile, Flaubert, la rénovation de Villeneuve..." 

UN SYMBOLE DE LA FOLIE VERTE

Il faudra bien que la somme de ses reniements et des dépenses démentes soit un jour effectuée ? Qu'ils rendent des comptes aux Grenoblois auxquels ils ont imposé +30 % d'augmentation des impôts en n'ayant rien résolu pour l'avenir.

L'immeuble ABC est un drapeau flamboyant qui va flotter longtemps à l'entrée nord de Grenoble comme l'un des symboles de la folie verte qui a saisi la ville un temps. A chaque arrivée ou départ en gare de Grenoble la vue de cette " ferme " (!) sur le toit sera l'emblème de la gabegie ,de la  fatuité et du mensonge sémantique d'un Maire.

 

 

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