POLLUTION DE LA NAPPE : PIOLLE CONTINUE DE NIER QU’IL ÉTAIT INFORMÉ

« Contactée par Place Gre’net, la Ville de Grenoble indique que (...) l’ARS a fait savoir à la municipalité qu’elle n’instruirait pas de demande d’autorisation d’une alimentation de la piscine Jean-Bron par des eaux de forage (en 2021 NDLR). Ce projet technique n’a donc pas fait l’objet d’une demande de dossier au regard des retours de l’ARS et de la nouvelle règlementation exclusivement relative aux piscines publiques ». 

Cette formulation volontairement abscons est la seule réponse qu'Eric Piolle a fait donner à l'interrogation qui demeure : informé en juillet 21 par l'ARS (Agence Régionale de Santé) au moment où il avait fait creuser un puit (sans autorisation préfectorale) pour alimenter la piscine Jean Bron, que les teneurs maximum en tétrachloroéthylène et trichloroéthylène étaient largement dépassées dans les échantillons analysés extraits du forage, il n'avait pas bougé le petit doigt.

L'OPPOSITION ET CHRISTOPHE FERRARI DEMANDENT DES COMPTES

Le groupe d'opposition co présidé par Brigitte Boer et Alain Carignon avait le premier posé publiquement la question du pourquoi cette omerta ? Attaqué à son tour sur le sujet de l'eau par sa Vice-Présidente, Anne-Sophie Olmos (élue Piolliste aux ordres), Christophe Ferrari, le Président de la Métropole s'est étonné dans le "Dauphiné" que la municipalité n'ait pas transmis cette information grave dès juillet 2021 à la Métropole.

CREUSER UN FORAGE ÉTAIT "UN PROJET TECHNIQUE"

Il a probablement fallu une certaine insistance de "Place Gre'net" pour obtenir cette réponse alambiquée qui n'en est pas une. Les Rouge/verts grenoblois bottent en touche et veulent se séparer du sparadrap qui colle aux doigts.

LA POLLUTION DEVIENT : "AU REGARD DES RETOURS DE L'ARS..."

Impayables, ils ajoutent dans la réponse « Ce projet technique (!) n’a donc pas fait l’objet d’une demande de dossier au regard des retours de l’ARS et de la nouvelle règlementation exclusivement relative aux piscines publiques », indique ainsi la Ville. Qui dit se « tenir à disposition » de la Métropole si celle-ci « souhaite s’appuyer ou valoriser cette expérience, ou encore intégrer ce point de mesure dans le cadre de sa future compétence relative aux nappes ». La patte de Vincent Fristot, l'Adjoint (Verts/ades) ne fait pas de doute. Rendre incompréhensible la réponse à une question simple permet de noyer l'adversaire. Le "projet technique"(!) : creuser un puit. Il devient une "expérience "...

LE PUIT DEVIENT UNE "EXPÉRIENCE À VALORISER"

Quelle est "l'expérience" sur laquelle la Métropole pourrait "s'appuyer" ou "valoriser" : la réalisation par la ville d'un puit dans la nappe phréatique sans autorisation du Préfet. Quel est ce "point de mesure qu'elle pourrait intégrer dans le cadre de sa future compétence relative aux nappes" : le rapport de 2021 de l'ARS, que la ville a caché, dénonçant les teneurs maximales dépassées pour des produits polluants.

UN MÉPRIS TOTAL POUR LES CITOYENS

À lire ces réponses ridicules et volontairement incompréhensibles, on mesure le niveau de mépris dans lequel les élus grenoblois tiennent les citoyens. Ils sont capables de répondre n'importe quoi enrobé dans le papier des soie d'un langage pseudo technique et bureaucratique, qui pourrait tromper les imbéciles.

EN JUILLET 2021, LE PUIT POUVAIT SERVIR "AU RAFRAICHISSEMENT"

Au Conseil Municipal de juillet 21, interrogé par Nicolas Pinel (UDI/Opposition) au sujet de ce forage, Vincent Fristot n'usait pas de ce vocabulaire et ne faisait aucunement allusion à la pollution, indiquant même que "le puit pourra servir à d'autres usages, notamment le rafraichissement" (!). Dans une lettre adressée à Christophe Ferrari, Alain Carignon a demandé la constitution d'une commission spéciale d'enquête pour faire la lumière et qui savait quoi. Pourquoi Eric Piolle n'a t il rien dit en 2021 et pourquoi a-t-il attendu 2024 pour seulement déposer plainte, c'est à dire se mettre à l'abri en demeurant immobile sur le sujet ?

TOUS LES FAUX RÉVOLTÉS FORMENT LE BOUCLIER DE PIOLLE ET DU POUVOIR LOCAL

Sans donner aucune date (!) le site de l'extrême gauche "Ici Grenoble", à la pointe de tous les combats, se contente de rappeler que la ville de Grenoble a déposé ... trois plaintes. "Qui osera défier Arkema, la FNSEA et les géants de l'industrie chimique" lance dramatiquement "Ici Grenoble". Heureusement que Piolle les affronte ! On attend qu'ils vantent son actionnariat à Singapour qui le rend plus fort.

AUCUNE ACTION EN RÉPARATION URGENTE ENGAGÉE

Un Maire de Grenoble dont la majorité est également dans la majorité métropolitaine, dont la Vice-Présidente chargée de l'eau, Anne-Sophie Olmos, est une élue grenobloise de son groupe et qui n'a pas été capable, informée au plus tard en 2021, d'enclencher des actions en réparation urgentes avec les industriels pour mettre fin aux pollutions ?

Il faut que le système soit sacrément verrouillé pour que personne ne le mette en cause, ni les élus concernés. On imagine le charivari si la nappe était polluée avec un Maire de droite. Il serait accusé de liens avec Arkema et vendu à l'industrie chimique. Des pantins de corps abimés seraient brandis devant l'hôtel de ville...

POUR LE SITE D'INFO ALPES 1 :"LA LUMIÈRE DEVRA ÊTRE FAITE"

Pour le site d'information en ligne Alpes1 : "La lumière devra être faite. La responsabilité du manque d’information des citoyens et des atermoiements éventuels devra être établie. On comprend la violence des postures quand on sait que ni Christophe Ferrari ni Eric Piolle ne peuvent arriver aux élections municipales avec une accusation de négligence sur la qualité de l’eau."

LES "RÉPONSES" HERMÉTIQUES DE V. FRISTOT (Verts/Ades) NE SUFFIRONT PAS

Si il n'y a rien à attendre des pseudos organisations "écologistes" de l'extrême gauche et malgré leur silence, la demande citoyenne d'information ne peut que monter. Ceux qui arrosent leur jardin, ceux qui manipulent cette eau de la nappe pour une raison ou une autre, y compris les employés des communes, voudront savoir à quoi ils sont exposés, depuis combien de temps. Les "réponses" hermétiques de Vincent Fristot, un homme-lige de Raymond Avrillier, pour protéger le clan au pouvoir local, n'y suffiront pas.

Ce n'est pas seulement la nappe phréatique de Grenoble qui est empoisonnée. C'est aussi le magistère des Rouge/Verts Grenoblois qui ont tout faux sur le dossier de l'eau.

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