GRENOBLE VA ACCUEILLIR UNE CONFÉRENCE SALAFISTE
Une dérive de plus dans la capitale du burkini. Grenoble s'apprête à accueillir dimanche une conférence salafiste.
DEUX PRÉDICATEURS EXTREMISTES
Les deux prédicateurs invités pour cette conférence sont l'imam Ismaïl et l'imam Nader Abou Anas. Le premier a par le passé déclaré que "tuer 100 personnes est moins grave que de manquer une prière", et explique que les simples discussions entre un homme et une femme sont interdites. Le second prône explique que « les femmes vertueuses sont obéissantes à leur mari », et prône leur soumission totale. Des modèles de modération et d'assimilation républicaine donc, qui sont en plus de ça proches de l'association BarakaCity, officine de soft-power islamiste dissoute après l'assassinat de Samuel Paty.
LA CONFÉRENCE DÉJÀ ANNULÉE À AVIGNON
La conférence était prévu à Avignon début janvier. Face à la levée de bouclier qui montait, les organisateurs l'ont finalement annulé. Les organisateurs se sont donc rabattus sur Grenoble. Un choix qui n'a rien de surprenant et que nous détaillerons plus loin.
LES MUSULMANS DÉNONCENT CETTE CONFÉRENCE
Ces deux intervenants cristallisent les tensions au sein même de la communauté musulmane. Le Conseil départemental du culte musulman du Vaucluse avait incité les musulmans à ne pas se rendre à la conférence à Avignon. Son secrétaire général avait expliqué très clairement que les deux imams “sont associés à la mouvance salafiste”.
PIOLLE A PERDU SA LANGUE
Depuis l'annonce de cette conférence, plusieurs personnes et mouvements ont déjà réagi, à commencer par l'UNI Grenoble (syndicat étudiant) et la branche jeunes des Républicains de l'Isère qui dénoncent "les propos tenus par les organisateurs qui sont d'un islamisme décomplexé". Mais comme d'habitude avec ce genre de sujet, et alors que la conférence a lieu dans sa propre ville, Eric Piolle est aux abonnés absents et n'a eu aucune réaction. Pas plus que les partis, syndicats et groupuscules de gauche/extrême-gauche, qui souffrent décidément d'une sorte de "féminisme sélectif".
LE GROUPE D'OPPOSITION : "LE CHOIX DE GRENOBLE N'EST PAS UN HASARD"
Le Groupe d'Opposition présidé par Alain Carignon a évidemment immédiatement réagi. "Notre Groupe déplore l’organisation d’une conférence à Grenoble, précédemment annulée à Avignon, avec comme intervenants les imams Nader Abou Anas et Ismaïl, notoirement associés à la mouvance salafiste. [...] L’histoire de Grenoble est durablement entachée par la complaisance de son Maire Eric Piolle avec l’islamisme [...] Le choix de Grenoble pour l’organisation de cette conférence n’a donc malheureusement rien d’un hasard, tant la porte est laissée grande ouverte au communautarisme. L’idéal de Grenoble, ville compagnon de la Libération, ville universaliste et d’émancipation, semble décidément bien loin".
NAËM BESTANDJI CONFIRME LES DIRES DE L'OPPOSITION
Naëm Bestandji, le célèbre militant laïc et ancien grenoblois, ne dit pas autre chose. ll confirme que Grenoble baigne dans une "atmosphère islamiste". "Grenoble compte parmi les terreaux de l’islamisme en France. [...] Beaucoup de lieux de culte adhèrent à l’idéologie des Frères musulmans ou à une interprétation de l’islam proche du salafisme" explique-t-il au média en ligne Place Gre'Net.
UNE LONGUE SUCCESSION DE CHOIX HONTEUX
Comment lui donner tort ? Dans quel autre ville peut-on constater tant de dérives, et une telle complaisance des décideurs locaux vis-à-vis des revendications des mouvements promouvant un islam politique ? C'est à Grenoble que le Maire Eric Piolle a tenté de passer en force pour autoriser le burkini dans les piscines, récidivant cet été au mépris du Conseil d'État. C'est à Grenoble que le Maire Eric Piolle s'affichait dans un meeting aux côtés d'Edwy Plenel pour demander la sortie de l'état d'urgence au lendemain des attentats du Bataclan, alors qu'un Isérois y avait tragiquement perdu la vie. C'est à Grenoble avec Eric Piolle que la Municipalité a soutenu pendant des années le CCIF, autre officine de soft-power islamiste désormais dissoute. C'est à Grenoble, toujours avec Eric Piolle, que la Municipalité accueille et subventionne le mois décolonial, évènement qui promeut les thèses racialistes et indigénistes contraires à la tradition émancipatrice et universaliste de notre ville Compagnon de la Libération. Dès lors, on ne peut pas s'étonner du choix de Grenoble pour cette conférence honteuse.
GRENOBLE À LA DÉRIVE
Ville insalubre, bétonnée, insécurité, tissu associatif et socioculturel torpillé, gestion catastrophique qui mène à un endettement et une hausse d'impôts records, et porte grande ouverte au communautarisme terreau des pires idéologies : en deux mandat, Eric Piolle aura réussi à saborder tout ce qui faisait la fierté de Grenoble. Il laissera une ville à la dérive.