COUPURES DE COURANT : MERCI LES ÉCOLOS !
Par manque d'électricité, l'hiver pourrait être marqué par des "délestages" voire des coupures de courant pour les français. La faute à des décennies de lobbying "écolo" et de lâcheté politique, qui ont conduit à des décisions au mépris de la science et de la raison.
LE NUCLÉAIRE LENTEMENT DÉMANTELÉ...
Le parc nucléaire français, héritage de la vision novatrice du Général de Gaulle, garantissait à la France son indépendance énergétique. Il assurait une énergie propre, abondante, et au prix abordable pour le consommateur. Mais depuis des années, une propagande intense mène au démantèlement de ce parc. Résultat : nous n'avons plus les moyens d'assurer une production énergétique suffisante, la faute à des énergies renouvelables trop peu efficaces par rapport au nucléaire (problème du stockage de l'énergie produite notamment). Nous nous dirigeons donc vers des coupures de courant, qui impacteront les français, les services publics et notamment les secours ou les écoles, et conduiront même à l'extinction des feux rouges !
...ALORS QUE C'EST L'ÉNERGIE LA PLUS DÉCARBONÉE
Le nucléaire est pourtant l'énergie la plus décarbonée. Avec un bilan carbone de 3,7 g/KWh, elle est bien plus vertueuse que l'éolien (14 g/KWh) et le solaire (55 g/KWh). Le démantèlement de nos capacités nucléaires s'est en outre accompagné de véritables hérésies. Pour faire face aux besoins énergétiques, le gouvernement en est venu à rouvrir des centrales à charbon, extrêmement émettrices de C02. Le contresens est total, à l'heure de l'urgence climatique.
LA PRESSION DES LOBBYS "ÉCOLOS"
Ce démantèlement, nous le devons aux divers pressions des groupes "écolos". Le mouvement écologiste en France s'est grandement structuré autour du rejet du nucléaire, à une époque où la guerre froide faisait craindre la menace atomique. Progressivement, les activistes ont englobé le nucléaire civil et commencé à agiter des peurs irrationnelles (le risque d'accident nucléaire est pourtant infinitésimal en France). Ils n'ont pas hésité à massivement propager des mensonges : par exemple, l'idée que le nucléaire est une énergie polluante, que nombre de français mal informés reprennent encore aujourd'hui. De puissant lobbys (Greenpeace, pour citer le plus connu) ont propagé ces idées fausses. Et en bout de course, certains en ont fait le fondement de leur existence politique. Les "verts", devenus depuis le parti "EELV", en ont fait leur fond de commerce. Ils ont tout simplement créé une rente électorale sur la base de fake news.
LES VERTS PRÉFERENT LE GAZ AU NUCLÉAIRE
Malgré les mensonges démystifiés et l'intérêt du nucléaire aujourd'hui largement documenté, les écolos n'ont pas été capables de faire leur mue idéologique. Ils sont restés fidèles à une posture anti-nucléaire qui nous conduit pourtant droit à la catastrophe énergétique. Changer d'avis serait en effet abandonner leur assise électorale : pour conserver leur médiocre boutique politicienne, ils continuent de prêcher le faux. Et cela créé des situations ubuesques, où les mouvements "verts" promeuvent le recours au gaz plutôt qu'au nucléaire. C'était déjà le cas en 2002, avec le programme du candidat vert à la présidentielle Noël Mamère. C'est encore le cas en 2022. Alors que la dépendance au gaz russe explique en partie la crise énergétique que nous traversons, le collectif Arrêt du Nucléaire tractait récemment devant la centrale de Penly en Normandie pour demander de "lever le tabou du recours au gaz". Cette passion pour une énergie fossile s'est vérifiée de manière éclatante en Allemagne. Des associations "écologistes" allemandes ont bénéficié de millions d'euros de subventions de la part du groupe russe Gazprom !
LIONEL JOSPIN : LA FAUTE ORIGINELLE
Lionel Jospin, Premier Ministre PS noyauté par les verts, a ouvert le bal du déclin français. Il renoncera à la création d’un nouveau réacteur en Loire-Atlantique, dont la mise en service aurait pourtant permis de fermer la très polluante centrale à charbon de Cordemais. Sa Ministre de l'Environnement Dominique Voynet (EELV) stoppera le surgénérateur de Creys Malville (Superphénix), prototype de réacteur de quatrième génération à neutrons rapides. C'était pourtant l'amorce d'un nucléaire encore plus vertueux, capable d’utiliser 100 fois plus d'uranium naturel qu’actuellement et de se débarrasser des déchets nucléaires les plus problématiques, notamment le plutonium.
FRANCOIS HOLLANDE : LE CYNISME ÉLECTORAL
Francois Hollande (PS) accélérera considérablement le démantèlement. Il annoncera la fermeture de 24 centrales sur 56 et le choix de réduire à 50 % la part du nucléaire dans le mix énergétique. La fermeture de la centrale de Fessenheim sera notamment actée, puis validée par son successeur Emmanuel Macron. Cette seule centrale produisait l'équivalent de 5 700 éoliennes : pour rappel, la France compte au total 7000 éoliennes. Le choix funeste d'Hollande était motivé par une seule chose : un pitoyable accord électoral entre le PS et EELV. Ces derniers conditionnant leur participation au gouvernement à ce "geste" contre le nucléaire. Merci les "verts".
EMMANUEL MACRON : LE "EN MÊME TEMPS" FAIT PERDRE DU TEMPS
En 2018, Emmanuel Macron décide d’arrêter le programme de recherche ASTRID. Ce projet visait à réduire considérablement les déchets produits en réutilisant le plutonium, et d’offrir à la France une indépendance électrique de plusieurs siècles en permettant d’utiliser son énorme stock d’uranium appauvri. 60 années de recherches jetées à la poubelle. Dans la foulée, il annoncera la fermeture de 14 réacteurs d'ici 2035. Une manière de séduire l'électorat écologiste. Il retournera ensuite sa veste. En 2022, il annoncera la construction de 6 nouveaux réacteurs, contraint par l'accélération de notre déclin énergétique. Mais ces revirements, témoignages d'une vision court-termiste et purement électorale, nous auront fait perdre un temps précieux. Et les ambitions ne sont toujours pas à la hauteur de la situation.
LA GRANDE INCOHÉRENCE DE LA PROMOTION DU TOUT ÉLECTRIQUE
Outre l'incohérence consistant à alarmer quant à l'urgence climatique tout en conduisant à un mix énergétique plus polluant qu'avec le nucléaire, il faut relever une autre contradiction majeure de l'époque. Celle de la promotion du tout électrique, en matière de véhicules notamment, à l'heure où nous sommes en passe de dépasser nos capacités de production énergétique. Un contresens qui ne semble pas alarmer particulièrement les zélés défenseurs des Zones à Faible Emissions, qui conduiront à la transition du parc automobile thermique vers l'électrique.
LES DONNEURS DE LECONS D'AUJOURD'HUI SONT LES PREMIERS RESPONSABLES
Aujourd'hui, le gouvernement paye ces années de décisions irréfléchies. Il est bien évidemment en partie responsable de ces délestages annoncés. Mais la plus grande hypocrisie est du côté des responsables politiques de gauche qui osent faire la leçon et dénoncer la situation. C'est la propagation de leur idéologie et leur lobbying qui nous conduit là. Le Maire EELV de Grenoble Eric Piolle continue ainsi de critiquer le nucléaire. Il ose encore expliquer que GEG fournira bientôt l'équivalent de la consommation grenobloise en énergie "ni fossile ni nucléaire". Une fake news qu'il a largement laissé relayer par EELV, et démentie par les médias. Et pendant ce temps, la Compagnie de Chauffage présidée par son adjoint Alan Confesson (LFI) compte 12.1% de charbon dans son mix énergétique ! Les écologistes sont incapables de se remettre en question. Encore moins de reconnaitre leurs torts.
À GRENOBLE, SEULE L'OPPOSITION FAIT PREUVE DE BON SENS
Des voix commencent heureusement à s'élever pour dénoncer les responsables de la situation actuelle. Mais elles sont encore bien peu audibles dans le concert de communication politique des uns et des autres. À Grenoble, l'Opposition municipale menée par Alain Carignon a mis le système Piolle face à leurs responsabilités. À l'occasion d'un vœu présenté par Brigitte Boer, le groupe a rappelé le lent démantèlement du nucléaire et les responsabilités des lobbys écolos. Il a formulé le vœu que le Conseil Municipal de Grenoble demande au Gouvernement de s'engager clairement et rapidement pour la relance de la filière nucléaire civile, seule énergie à même de lutter contre le réchauffement climatique et contre l'explosion des prix. La majorité Piolle, les élus socialistes, le groupe d'Emilie Chalas ont voté contre ce vœu. Par refus d'assumer les responsabilités de leurs camps, ils s'entêtent dans une fuite en avant catastrophique.
LA FRANCE TIERS-MONDISÉE PAR LES ÉCOLOS
Voilà où ce long processus nous aura mené. En 2022, des français encourent le risque d'être privés d'électricité. Nos services publics se trouveront affaiblis par les coupures de courant. C'est le triste résultat de décennies de propagande mensongère, de lobbying antiscience et d'arrière-cuisine politicienne. Les autoproclamés "verts" n'auront réussi qu'à tiers-mondiser la France. Et leur échec est double, car le confort de vie des français s'en trouve non seulement impacté, mais les émissions de C02 redoublent à cause de ces funestes décisions. Quand viendra l'heure pour les générations futures de fustiger les choix du passé pour le monde qu'ils laissent, qu'elles n'oublient pas de remercier particulièrement les verts... et ceux qui se sont couchés devant eux.