NOUVEL ÉCHEC PIOLLESQUE : LE CAIRN S’EFFONDRE
Quelques années après son lancement, la monnaie locale grenobloise, le CAIRN, est en passe de s'effondrer.
LA LUBIE DU SYSTEME PIOLLE N'A PAS PRIS
"Cette monnaie ce n'est pas que pour les mangeurs de quinoa", affirmait Pascal Clouaire (adjoint au maire de Grenoble) lors de son lancement en grande pompe en 2017. Force est de constater que si, et les mangeurs de quinoa ne sont pas assez nombreux, puisque 5 ans plus tard, la lubie n'a pas pris. L'association qui porte le projet organise une "réunion de la dernière chance" fin septembre, comme révélé par le média en ligne Place Gre'net.
GLC AVAIT ALERTÉ
Dès son lancement, notre site Grenoble le changement avait alerté : "Partout ou la monnaie locale été mise en place, elle n’a jamais dépassé une poignée d’utilisateurs". Ce type de monnaie repose sur un repli sur soi, à garder l'argent chez soi pour qu'elle ne circule pas chez les autres : assez ironique que cette monnaie réservée à un territoire soit impulsée par les mêmes qui prônent l'ouverture des frontières, la libre-circulation des personnes...
LA MÉTROPOLE AURA ÉTÉ LE SEUL INVESTISSEUR
La Métropole sera resté le seul financeur du CAIRN : après une subvention de 35 000e/an au début, elle est passée à 25 000e en 2021 et va désormais être supprimée. Une suppression prévue : après 5 ans, le CAIRN était censé trouver de nouveaux investisseurs. Mais personne n'a voulu ; l'association va donc devoir quitter son local et se séparer de son salarié.
L'OBJECTIF LOIN D'ÊTRE ATTEINT
L'objectif initial était de plusieurs milliers d'adhérents : ils sont au final seulement 300. Le CAIRN n'a pas réussi à percer au-delà de son petit cercle de convaincus, malgré une forte communication des élus municipaux et métropolitains de la majorité.
GEG ET EAUX DE GRENOBLE LE BOUDENT
Même Eaux de Grenoble Alpes et GEG, des acteurs publics locaux qui devraient pourtant montrer l'exemple, n'acceptent pas le paiement en CAIRN en raison de sa plateforme numérique pas assez "solide". Les centaines de milliers d'euros de subvention d'argent public n'ont donc pas été suffisant pour développer un outil fonctionnel qui permette à chacun de se l'approprier. Encore une belle gabegie.
3 ÉLUS SUR 59 L'UTILISENT !
En 2019, nouvelle opération de communication : le Grand Timonier annonçait qu'élus et agents de la ville de Grenoble pourraient désormais percevoir une partie de leurs salaires et indemnités en CAIRN, pour "soutenir l'économie réelle". Grand succès : l'association a indiqué à Place Gre'net que seulement 3 élus y ont recours sur les 59 que compte le conseil municipal. À l'image de leurs "écoquartiers" qu'il idéalisent mais où ils ne veulent pas habiter, ils ne souhaitent pas utiliser la monnaie locale qu'ils ont eux-mêmes impulsé.
LE CAIRN BIENTÔT ENTERRÉ ?
Avec la fin de la subvention métro, le CAIRN ne reposera plus que sur le bénévolat. La réunion de fin septembre sonne comme celle de la dernière chance. Il ne faudrait pas trop compter sur les élus qui ont promeut cette monnaie à l'époque : ils ont surcommuniqué sur le projet pour servir leurs intérêts, et ne manqueront pas de ne plus en parler si il venait à s'effondrer.
L'ANNUS HORRIBILIS DU SYSTEME PIOLLE
La fin du CAIRN signerait une énième déconvenue pour le système Piolle. "Les emmerdes, ça vole en escadrilles" : la machine s'est grippée et plus rien ne réussit à Eric Piolle, dont les décisions et les fakes sont désormais critiquées et dénoncées par de multiples sources de bords politiques différents. Avec en point d'orgue de cette annus horribilis, sa comparution en correctionnelle le 26 septembre prochain.
Y a-t-il moyen de porter plainte contre l’usage dévoyé et abusif des impôts des Grenoblois et des contributeurs de la Métro? le Cairn, je ne savais même pas que mes impôts servaient à cela, car j’ignorais son existence … est-ce bien légal tout cela? Les « subventions » de la Métro : juste une dénomination politiquement correcte pour désigner mes impôts NON? La Métro a la main mise de l’équipe de M. Piolle ( quel chantage y exerce-t-elle?) c’est évident … qui va renverser la table à Grenoble et dans les communes concernées ? Qui pour dire que l’équipe de M. Piolle par ce biais, fait faire les poches des « métropolitains » jusque dans les vallées reculées pour servir un dessein politique qui ne correspond pas à leur projet territorial et que c’est un scandale?