FAMILLES MAL-LOGÉES : LES ÉLUS « HUMANISTES » PORTENT PLAINTE
Le DAL38 (Droit au Logement) occupe l'ancienne école Jean Macé pour loger 84 familles qui ne trouvent pas d'habitation. Réaction de "l'arc humaniste" : ils portent plainte.
TROISIÈME LIEU EN QUELQUES SEMAINES
Après avoir occupé la caserne de Bonne et trouvé les riverains cet été, puis avoir investi la salle rouge mise à disposition pour la ville, le DAL38 s'est ainsi investi dans les locaux de l'ancienne école Jean Macé.
DES "DÉMARCHES DE REFUS D'EXPULSION"
Des militants du DAL38 un peu trop tranquilles voudraient croire que "la mairie s'est engagée dans des procédures d'expulsion", selon le Dauphiné Libéré du 6 septembre 2022. Étonnant que 8 ans après, ils se laissent toujours mener ainsi en bateau. Sans doute leur tropisme de gauche qui aveugle leur lecture.
LA VILLE HUMANISTE DÉPOSE PLAINTE
Sauf que non : la ville de Grenoble a annoncé porter plainte quasi aussitôt l'arrivée des mal-logés dans l'ancienne école municipale. Nicolas Beron-Perez, élu en charge du logement, explique ainsi en substance qu'il est légitime de s'attaquer à la responsabilité de l'état... mais pas dans un local municipal ! Céline Deslattes, conseillère en charge de la grande précarité, explique quant à elle que l'ancienne école accueillera à nouveau des classes sans expliquer en quelle année... Tout ça pour justifier le dépôt d'une plainte à l'encontre du DAL38.
L'HIVER DERNIER : LES HUMANISTES COUPAIENT LE CHAUFFAGE
Une situation qui n'est pas sans rappeler celle des "volets verts" à l'Abbaye : les élus "humanistes", donneurs de leçons invétérés, avaient coupé les fluides et notamment le chauffage aux occupants en plein hiver. Qee n'auraient-ils pas dit si une municipalité de droite avait osé faire ça à des mal-logés ?
LE DAL ATTEND UN ARRÊTE ANTI-EXPULSIONS
Naïf, le DAL attend en fait ici un arrêté anti expulsions, comme Eric Piolle avait annoncé à grands renfort de comm. Raté : cet énième coup n'allait évidemment pas être suivi d'effets, à l'instar de ses multiples annonces qui n'engagent que ceux qui les croient.
DES MILLIERS DE LOGEMENTS VACANTS
La Ville compte pourtant des milliers de logements vacants, dont de nombreux dans le parc locatif social géré par ACTIS et Grenoble Habitat (dont les Présidentes sont issues de la majorité municipale) qui pourraient être utiles. Mais l'absence de coordination et d'ambition pour ces logements les laisse vides, parfois proies idéales des dealers qui les utilisent.
LES MOTS FACE À LA DURETÉ DES ACTES
Comme d'habitude, le champ lexical de la Municipalité "humaniste" se heurte à l'extrême brutalité de sa gestion, dénuée de sentiments et anti-sociale. Sur fond de renvoi de la balle à la préfecture, comme d'habitude avec les sujets brûlants. Mais en ayant quand même l'indécence de poser une plainte : la majorité municipale n'est plus à une honte près.
Des centaines de logements HLM vides à Grenoble, et on continue au nom de l’égalitarisme et du vivre ensemble, comme s’il avait déjà fonctionné quelque part, d’en mettre dans toute l’agglomération.