SCIENCES PO GRENOBLE : LA COMPROMISSION DU SYSTÈME PIOLLE
Suite à la suspension de Klaus Kinzler par Sciences Po Grenoble, Laurent Wauquiez a annoncé suspendre le financement de l’établissement par la Région. Une décision logique, tant l’IEP est devenu un dangereux laboratoire des thèses décolonialistes et indigénistes, du wokisme et de la cancel culture. Les élus rouges/verts n’ont pas tardé à réagir à cette décision, montrant leur vrai visage.
G. GONTARD COUVRE LES DÉRIVES IDÉOLOGIQUES DE L’IEP
Guillaume Gontard (sénateur EELV de l’Isère élu par les voix d’É. Piolle) a ouvert le bal. Il a ainsi osé comparer le financement par la Région de l’Université Catholique de Lyon à la coupure des crédits pour l’IEP de Grenoble. Faisant mine de ne pas voir qu’à l’institut catholique, aucun professeur n’a été jeté en pâture sur les murs et les réseaux sociaux parce qu’il ne pensait pas comme les élèves, avec une direction qui ne le soutient pas alors qu’elle ne prend aucune mesure contre les auteurs de cette cabale abjecte. G. Gontard a bien choisi son camp : celui de la compromission, en mettant sur le même plan des sujets qui n’ont rien à voir pour ne pas parler de ce qui le fâche.
ANTOINE FLECHET A PEUR DU COMMUNAUTARISME CATHOLIQUE
Antoine Fléchet, conseiller municipal EELV plus volubile derrière son écran qu’à la mairie et en conseil, a abondamment relayé des tweets à propos de cette affaire. Il n’a pas hésité à partager des tweets liant là encore la coupure des crédits région de l’IEP au financement d’écoles privées forcément communautaristes puisque catholiques. Exit la liberté de l’enseignement, exit le fait que ce prétendu communautarisme catholique ne tue pas, lui, et ne mène pas à des chasses aux sorcières contre des professeurs. Pour Antoine Flechet, mieux vaut se vautrer dans la lâcheté pour couvrir les dérives idéologiques de Sciences Po Grenoble.
ALAN CONFESSON : L’HYPOCRISIE DE LA FRANCE INSOUMISE
Alan Confesson a quand à lui fait preuve d’une belle hypocrisie. Sciences Po Grenoble étant gangrené par des idéologies dont il est le fier représentant, avec ses camarades de la France Insoumise, il s’en est fait le grand défenseur. Les « critères idéologiques », pourtant à l’origine de toutes les décisions de la majorité municipale à laquelle il appartient, sont soudain condamnés.
Pour la conseillère régionale grenobloise Emilie Marche (FI aussi), Sciences Po Grenoble n’est rien de moins que l’un des meilleurs établissements de sa région. Quand on voit que l’un des « meilleurs établissements » forme des élèves à la pensée unique et les pousse à se sentir légitimes pour réclamer la tête des professeurs qui ne leur conviennent pas, on se demande ce qu’il en est dans les établissements moins bons.
L’INGÉRENCE QUAND ÇA LES ARRANGE
Alan Confesson ne se prive pas de parler également d’ « ingérence interne » et de la dénoncer. Bien qu’une suppression de financements ne relève pas de l’ingérence, accordons à M. Confesson qu’il s’y connait sans doute en la matière. Ainsi, l’IEP a par le passé été un relais complaisant d’Eric Piolle, avec l’organisation d’un « grand oral » formaté pour qu’il déroule ses éléments de langage sans réelle contradiction.
É. PIOLLE ET L’HÉRITAGE DES LUMIÈRES
Éric Piolle a quant à lui encore brillé par un retournement sémantique comme il en a l’habitude. En croisade contre « l’ultra droite » (concept qu’il est le seul à reprendre, chacun ayant bien compris le vide total de cette menace qu’il agite), il y a évidemment associé l’initiative de Laurent Wauquiez. Il ne s’arrête pas là et ose en appeler à « faire vivre et grandir l’héritage des Lumières ». Les mêmes Lumières qui défendaient la tolérance et la liberté d’opinion et de pensée auraient eu beaucoup à redire de Sciences Po Grenoble, où l’on ne peut plus débattre et penser différemment sous peine d’être mis au pilori. Mais Éric Piolle n’est plus à un contresens près : son idéologie justifie tous les travestissements de l’Histoire.
GRENOBLE CAPITALE DE L’ISLAMO-GAUCHISME
Les réactions des verts/rouges ne sont évidemment pas surprenantes, tant elles sont cohérentes avec toutes les errances idéologiques de cette Municipalité. Le soutien au mois décolonial, la complaisance avec les pro-burkinis, les accointances de la ville avec le CCIF et maintenant la lâcheté face aux idéologies dangereuses qui minent Sciences Po : Grenoble a encore un temps d’avance dans la promotion de l’islamo-gauchisme.