PONT ESCLANGON : PIOLLE CONDAMNÉ AUSSI…
Une tête de punching-ball. Celui qui se voyait comme l’épicentre des planètes connues et inconnues ramasse chaque jour davantage. Vendredi matin son arrêté sur la fermeture d’une quinzaine de sites, nommés « place aux enfants » a été suspendu par le tribunal sur la requête déposée par Me Thierry Aldeguer au nom d’un artisan grenoblois.
CONDAMNÉ à PAYER 1500 € à la MÉTRO
Vendredi après midi Christophe Ferrari le Président (PS repenti) de la Métropole annonçait que le tribunal administratif condamnait Grenoble a verser 1 500 € « au titre des frais exposés « à la Métropole car « la ville de Grenoble doit être regardée comme la partie perdante dans la présente instance de référé ». Il s’agit de l’affaire de la fermeture unilatérale du Pont Esclangon décidée par le Grand Timonier dans une de ses foucades dont il est spécialiste.
S. LAVAL "IL VA FALLOIR QUE GRENOBLE ENTENDE RAISON"
« Pour autant, en raison des nouveaux arrêtés grenoblois, le pont restera fermé » précise Jean-Benoit Vigny (DL du 23/10/21) « Sur ce plan-là, ajoute Sylvain Laval, Maire de St Martin le Vinoux et Président du Smmag, le problème de fond demeure. Pour qu’il rouvre, il va falloir que Grenoble entende raison sur les propositions qui lui sont faites. Nous avons envoyé un courrier en ce sens il y a dix jours ; Fontaine a donné son accord mais nous n’avons pas reçu de réponse de Grenoble ».
CELUI A "QUI TOUT RÉUSSIT..."
Il n’en reste pas moins que celui "a qui tout réussit" comme il le disait lui-même avec sa modestie coutumière engrange les « parties perdantes » écrites noir sur blanc dans des décisions de justice.
DETTE DE L'EAU : FÉROCE LEÇON de C.FERRARI
Vendredi encore il recevait une féroce leçon du même Christophe Ferrari qui le remettait à sa place sur la dette de 1,5 Millions d’€ de Grenoble à la Métro. Comme pour les marchés sans appel d’offres consentis à ses amis et qui lui valent de comparaitre devant le tribunal correctionnel le 1 er mars prochain, Éric Piolle avait développé sa sémantique selon laquelle il s’agit d’un « débat technique ».
QUAND PIOLLE A TORT.... C'EST TECHNIQUE
Quand il est manifestement en tort le problème est technique. Sauf que Christophe Ferrari lui a répondu en substance qu’il n’y avait aucune « technique » dans cette dette. Elle est simplement due comme l’ont établi tous les services et tous les élus de toutes tendances. On comprenait dans la défense d’Éric Piolle que c’était peut-être de la faute de … Carignon.
LE PATRIMOINE DES GRENOBLOIS S'EST ENVOLÉ
La dégelée a été claire, froide et prise devant tous les Conseillers Métropolitains. A cette occasion les habitants ont appris que les captages de Rochefort, un précieux patrimoine municipal accumulé depuis 150 ans avait été transféré à la Métro sans que les grenoblois n’aient eu leur mot à dire. Rappelons que lors de la privatisation de la gestion du service des eaux, Alain Carignon avait veillé à ce qu’il demeure propriété de la ville. Non seulement il a été perdu, mais Grenoble doit encore 1,5 millions d’€ à la Métro. Nous avons vraiment à faire à une lumière et on ne comprend vraiment pas pourquoi ses amis ne l’ont pas choisi comme candidat à la présidentielle ?
É. PIOLLE EXÉCRABLE EN VEUT A TOUT LE MONDE
Dans ce climat tous les échos qui parviennent de l’intérieur de la majorité municipale rapportent un Éric Piolle exécrable qui en veut à tous -sauf à Lui-même- d’avoir été salement battu à la primaire des Verts. Afin de mettre à nouveau de la distance entre lui et Grenoble, il est parti à Abidjan en Côte d’Ivoire à un congrès rassemblant « les villes qui mettent les citoyens au cœur de la décision publique » a t il osé tweeter. Dans ce climat ou il est condamné de tous côtés pour son arrogance, son refus de toute concertation, ses décisions solitaires, son tweet a déclenché au mieux une grand hilarité mais le plus souvent beaucoup d’indignation chez les grenoblois.
"UN AFFAIBLISSEMENT SANS PRÉCÉDENT de la DÉMOCRATIE LOCALE"
« Le système solitaire de gouvernance basé seulement sur la com’, la brutalité des décisions, le refus de prendre en compte la réalité de la vie des grenoblois trouve de plus en plus souvent sa limite. Qu’il s’agisse du secteur Notre Dame, de Berriat, du Pont Esclangon, partout la municipalité de plus en plus isolée s’arcboute sur ses lubies sans aucun contact avec les habitants qui subissent une dégradation considérable de leur qualité de vie. Le dialogue est totalement rompu avec les grenoblois qui ne disposent plus que des recours judiciaires pour se faire entendre. C’est un affaiblissement sans précédent de la démocratie locale dont Grenoble a été longtemps un exemple « a résumé Alain Carignon (DL du 23/10/21).
G. NAMUR et Y. MONGABURU DUPONT et DUPOND de LEUR MAITRE
Mais la municipalité ne veut rien entendre. Gilles Namur et Yann Mongaburu, sorte de Dupont et Dupond de la voix de son maitre, ont répondu a propos de l’arrêté suspendu, « le projet va se poursuivre « (DL du 23/10/21) en essayant de passer entre les fourches caudines de la justice. Il faudra encore frapper pas mal sur le punching-ball pour qu’il entende raison.