FIN DE SAISON POUR LE « PRINTEMPS ISEROIS »
« Il y a quelque chose de bancal au Printemps isérois. On ne peut pas parler d’union quand on décide d’exclure des personnes, quand on n’écoute pas tous les militants, quand une partie de la gauche est écartée. C e Printemps isérois s’est fait sans associer les maires ou les élus municipaux. L’alliance d’étiquettes politiques a primé alors que les élections départementales touchent d’abord les politiques de proximité, les politiques sociales. Donc, je le dis : le Printemps isérois n’est pas représentatif de toute la gauche iséroise » . Christophe Ferrari , le Président de la Métropole grenobloise qui la gouverne avec une coalition PS/PC/Verts (!) a publié ( DL du 6/5/21) l’avis de décès officiel de l’opération camouflage voulue par les Rouge/Verts grenoblois
LES "RESEAUX CITOYENS" ONT PRECEDE le "PRINTEMPS ISEROIS"
Ceux-ci avaient mené une tentative similaire il y a 6 ans sous leurs seules couleurs planqués derrière les « réseaux citoyens » qui surgissaient comme par enchantement de tout le territoire Isérois sous le panache Piollesque dans la lancée des municipales grenobloises victorieuses. Ont sait ce qu’il en fut. Ils n’ont pas dépassé l’enceinte de la ville. Cette saison ils avaient choisi le « Printemps Isérois « en imitation de la tromperie Marseillaise qui a fait élire Michèle Rubirola, laquelle a abandonné comme prévu son siège de Maire à un apparatchik PS qui n’aurait jamais été élu directement. Bref la « nouvelle politique » ….
DES DISSIDENCES PARTOUT CHEZ LE PRINTEMPS ISEROIS
En Isère Christophe Ferrari fait justement remarquer qu’il s’agit d’un accord d’appareil négocié pour les Verts par Guillaume Laget , un ex faux «citoyen indépendant. » Chacun a défendu son pré-carré. Ainsi les communistes conservent leurs fiefs, l’ex Secrétaire d’Etat d’Hollande , André Vallini est repeint aux couleurs du « Printemps Isérois « comme tous les PS Hollandais . Cette mascarade ne tient évidemment pas la route et des Insoumis ont claqué la porte, des dissidences se présentent à St Martin d’Hères ou les Verts combattent David Queiros ( PCF) avec lequel ils gouvernent la Métro , à Echirolles, Grenoble 2 et à Pont de Claix notamment.
C.FERRARI : " CERTAINS NE VOULAIENT PAS MA SIGNATURE"
Dans ce dernier canton dont Christophe Ferrari est Maire celui-ci explique : « je suis allé signer l’appel du Printemps isérois, via le site internet qui lui a été dédié. J’ai donné mon adresse mail personnelle et j’ai même reçu un accusé de réception. Mais mon nom n’a jamais été inscrit dans la liste des soutiens. J’ai compris que certains ne voulaient pas de ma signature » . L’appareil Vert agissant sur ordre de Piolle a décidé d’exclure celui avec lequel ils ont formé l’exécutif de la Métro. Toujours une « logique politique » seulement basée sur le ressentiment personnel et la vengeance qui en dit long sur la «belle personne » qu’est Piolle.
PONT DE CLAIX : LA SURPRISE Claude SOULLIER
Evidemment Christophe Ferrari soutient donc ses propres candidats dans ce canton ce qui revient à dire que la situation exceptionnelle qui avait permis à la majorité départementale de gagner il y a 6 ans peut se reproduire d’autant que se présente le nouveau et dynamique Maire de Brié et Angonnes , Claude Soullier, très ancré dans le territoire et la sortante, Sandrine Martin-Grand, Vice- Présidente du département.
O.BERTRAND ( Verts/ADES) AUX BASSES OEUVRES
Un autre point dur pour les Verts est le canton de Grenoble 2 ou ils ont refusé la candidature de Sylvain Laval Maire ( PS) de St Martin le Vinoux qui leur a ravi la Présidence du Smmag. Autre crime de lèse-majesté qui mérite vengeance aussi. Ils envoient contre lui Jérôme Cucarollo et Eléonore Kazaziarian- Balestas avec pour suppléant Olivier Bertrand, un apparatchik des plus sectaires qui achève-là sa longue « carrière » de Conseiller Départemental qui n'a laissé la trace d'aucune réalisation : son changement de territoire indique que tous les coups seront permis, y compris les plus bas.
S.DUPONT-FERRIER et D.SPINI ONT LEUR CHANCE
Cette lutte au couteau donne toutes ses chances au duo que forment Stéphane Dupont-Ferrier et Dominique Spini , le Maire du Fontanil et la Conseillère Municipale du groupe d’opposition Grenoblois et Métropolitain.
LES GRENOBLOIS PEUVENT S'EXPRIMER les 20 et 27 JUIN
A Grenoble d’ailleurs la majorité départementale est à l’offensive avec Clément Chappet et Hanane Mansouri ( Grenoble 4) Romain Branche et Isabelle Pelloux-Gervais ( Grenoble 1) Sandra Hamedi et Adam Thiriet (Grenoble 3 ) de jeunes candidats expérimentés, déterminés à permettre aux Grenoblois d’exprimer leur opposition dans les urnes les 20 et 27 juin prochains.
LES MEYLANAIS PEUVENT AUSSI S'EXPRIMER
Mais l’heure est également à la conquête dans le canton de Fontaine Seyssinet ou le retrait de Guillaume Lissy ( PS) laisse la voie ouverte à Christophe Revil , Maire de Claix et Anne-Sophie Chardon , tandis qu’à Fontaine-Vercors, Frank Longo, le nouveau Maire de Fontaine et Nathalie Faure briguent la succession de Chantal Carrioz qui ne se représente pas. Il en est de même à Meylan ou Dominique Escaron Maire du Sappey devrait succéder à Jean-Claude Peyrin toujours en binôme avec Agnés Menuel Adjointe à Domène. Les Meylanais ont l'occasion de s'exprimer après les municipales.
LE SECTARISME VERTS , UN GRAND RATAGE
Le sectarisme Verts qui domine la gauche devrait produire un splendide ratage. En même temps Eric Piolle lançait sa « première grande conférence de presse « à Paris ce mercredi 5 mai contredisant déjà son affirmation à Eve Moulinier dans le DL selon laquelle il ne « consacrait que ses week-ends« à la campagne présidentielle.
LE BARNUM DE PIOLLE NE FAIT PAS RECETTE DES JOURNALISTES
Là , en milieu de semaine , on imagine qu’elle a occupé un certain temps du Maire et de son cabinet… Malgré le Barnum à « L’entrepôt » dans le 14 eme arrondissement, elle n’a pas déplacé les hordes de journalistes et à ce jour seuls le DL et France Bleu Isère en ont rendu compte ! Il est vrai que l’annonce de sa première mesure comme Président de la République ne rendait pas les médias vraiment haletants et qu’une fois dévoilée la proposition de réformer les institutions de la Veme, un « marronnier « des politiciens qui n’ont rien à dire, faisait flop.
AVEC PIOLLE L'INCANTATION TIENT LIEU L'ACTION
Après Montebourg, Mélenchon et tant d’autres avec leur "VI eme République" pour meubler leur vide, Eric Piolle , qui se recueille sur la tombe du fondateur de la Veme République, mouline sur « l’inscription de la défense de l’environnement et le principe de non régression écologique" lui qui a refusé le RIC à la Villeneuve le « référendum d’initiative citoyenne » , évidemment « l’indépendance des juges « la « sortie de la monarchie présidentielle « on imagine la suppression de l’article 16 afin de démunir le président en cas de conflit , la proportionnelle afin de revenir à l’impuissance de la IV eme République… bref une » gouvernance » très moderne, à la grenobloise , ou l’incantation tient lieu d’action , ou l’impéritie est théorisée.
RECYCLER ET RESSASSER DES BANALITES ENTENDUES 1000 FOIS
Cette misère intellectuelle qui recycle, ressasse des banalités entendues depuis que la Veme République existe témoigne bien que la seule spécificité de sa candidature est de porter Sa personne au détriment de tout et de tous. La façon dont se joue sur le terrain Isérois la mascarade du « Printemps Isérois « qui n’a mis d’accord entre eux que des appareils désireux de sauvegarder leurs cheffaillons et leurs fonds de commerce, est la traduction de cette très vielle politique. Eric Piolle à Paris et à Grenoble, pour le peu qu’il y est, tire tout vers le bas. Espérons que les électeurs le sanctionneront les 20 et 27 juin prochains.