LA COLÈRE DES COMMERCANTS GRENOBLOIS MONTE
Près d'un millier de commerçants et de leurs soutiens se sont retrouvés lundi place de Verdun pour crier leur colère et faire part de leur désarroi. Dans les échanges entre les manifestants le mécontentement contre la municipalité Piolle et les élus responsables de la Métropole grondait. Ils étaient d'ailleurs très majoritairement absents .
"LES MESURES D'AIDES ET D'ACCOMPAGNEMENT SONT UNE HONTE"
L'OPPOSITION PRÉSENTE EN NOMBRE
Tandis que les représentants de l'opposition municipale, du collectif de la société civile étaient présents en nombre: Nathalie Béranger, Conseillère Régionale et Municipale, Brigitte Boer, Dominique Spini, Nicolas Pinel , Conseillers Municipaux ,Romain Branche, Clément Chappet, Jean-Luc Rizzi, Amaury Pelloux-Gervais, François Tarantini , membres de la liste de la société civile et bien d'autres
LES GRANDS ABSENTS DU JOUR
Toujours le premier à critiquer les mesures gouvernementales, on aurait pu imaginer qu'Eric Piolle serait le premier présent à la manifestation de colère des commerçants. Mais il ne pouvait pas apparaitre , lui qui porte une lourde responsabilité dans la dégradation de la situation commerciale avec son plan de circulation et la fermeture de la ville. Il continue d'ailleurs en refusant l'installation de commerces sur la voie publique pendant les fêtes et restreignant au maximum les demandes d'extension des sédentaires.
LA MÉTROPOLE REFUSE LES AIDES D'URGENCE
Coté Métro il était plus facile pour Christophe Ferrari , Président et son Vice-Président, Guy Jullien de refuser l'aide immédiate proposée par Alain Carignon en séance du Conseil Métropolitain, que de venir défendre leur position d'abandon sur le pavé grenoblois.
LE BAL DES HYPOCRITES
Certains des élus qui ont voté vendredi dernier contre la proposition d'Alain Carignon et de l'opposition de renouveler les mesures d'aides de la métropole du premier confinement étaient quand même présents à la manifestation. Ont-ils réussi à les regarder dans les yeux ?
Me Thomas BONZY Avocat: " IL Y A UN DÉSÉQULIBRE LOCAL"
Comme le rappelait dans le DL ( 23/11/20) Me Thomas Bonzy , l'avocat partenaire de l'UMIH notre agglomération est la seule à ne pas avoir exonéré les entreprises de la CFE: " il y a un déséquilibre local. Entre le Grésivaudan qui a voté la réduction des 2/3 de la CFE (cotisation foncière des entreprises à payer avant le 15 décembre) et la Métropole Grenobloise qui le fait pas". Merci qui?
E.PIOLLE ET C.FERRARI OCCUPÉS à LEUR GUERRE
D'autant que cette taxe sur les entreprises se situe selon la Chambre Régionale des Comptes dans le haut du tableau des agglomérations Françaises. Mais il fallait prendre cette décision avant le 31 juillet mais Eric Piolle et Christophe Ferrari se menaient alors la guerre pour la Présidence de la Métro, empêchant de mettre en place un exécutif. On connait la suite.
TOUTE UNE PROFESSION MENACÉE
La mobilisation de lundi démontre en tout cas une forte prise de conscience des difficultés. Les déclarations hier soir d'Emmanuel Macron ne vont pas faire refroidir la marmite. Les restaurateurs , les hôteliers et plus largement toutes les professions qui vivent du tourisme et des sports d'hiver sont menacés . Notre région est en première ligne.
LES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES NE SE LAISSERONT PAS FAIRE
La bataille n'est donc pas terminée. Tous ces opérateurs économiques indispensables à la vie de la cité ne se laisseront pas assassiner. Ils n'ont jamais été les victimes consentantes des mesures coercitives prises contre eux par la municipalité Piolle. Ils ne vont pas accepter de se laisser achever par le cumul de l'incompétence et de la cécité des responsables de la Métropole et de la Nation.