avec les aires de repos en bois des autoroutes à vélo , l’espace public des Grenoblois
Les Grenoblois ont perdu 650 000 € de recettes dans une ville ruinée parce qu'Eric Piolle jugeait les sucettes Decaux publicitairement trop agressives . Depuis lors le grenoblois moyen est agressé par une com' Piollesque massive diffusée par tous les moyens afin de pénétrer le temps de cerveau disponible.
La municipalité a réinventé la propagande à la soviétique sur le fond et dans la forme: pour 250 000 € elle a inventé ces totems hideux , souvent en morceaux , qui s'écroulent lorsqu'il y a du vent mais que personne n'ose critiquer publiquement parmi les élus puisque le Grand Timonier les juge "fonctionnels et à l'esthétique sobre" (!).
LES TOTEMS MUNICIPAUX MÊME DANS LES PARCS PUBLICS ...
Même les parcs publics - toujours épargnés jusque là par toutes les municipalités précédentes qui n'avaient pourtant selon les Verts aucune sensibilité aux inconvénients de la publicité ! - ont vu fleurir les totems de la com' municipale: en promenant ses enfants on peut ainsi être interpellé par les thèmes que les Rouge/Verts grenoblois veulent imposer.
"LES ACTEURS PROTÈGENT L'ATMOSPHÈRE" (!)
Mais en cette rentrée de septembre c'est le pompon. Le grenoblois qui se promène de la place Victor Hugo à la rue de la République, dans ce centre apaisé ou il fait bon flâner se heurte à tous les panneaux municipaux posés à même le sol. Il s'agit de lui vanter sa "participation citoyenne" aux décisions, de lui faire savoir que "les acteurs protègent l'atmosphère" contre les vilains automobilistes dont il est peut être quand il ne peut pas faire autrement. On sait qui sont ces "acteurs" qu'il a la chance d'avoir à la tête de la ville.
Ces annonces de carton-pâte l'abreuvent de chiffres, de slogans, de graphiques, de projets et sur tous les sujets il apprend que " Grenoble s'engage". C'est à dire - suivez mon regard- son Guide Eclairé.
Il a fallu que les Rouge/Verts prennent le pouvoir pour que la propagande s’installe aussi dans les parcs publics épargnés jusqu’à elle!
qui a souillé l’espace public
Voilé ce que le contribuable a payé
RIEN SUR LES 5 eme et 7 eme BOUCHONS FRANCAIS QUI SONT à GRENOBLE
Sur la pollution dans la rubrique "le saviez-vous" on ne va pas jusqu'à révéler que les deux premières sources de la pollution automobiles sont les 5 eme et 7 eme bouchons nationaux dont Grenoble s'enorgueillit. En effet grâce à la perspicacité des élus de gauche et Verts qui gèrent l'agglomération depuis 20 ans , l'échangeur du Rondeau et A 480 qui borde Grenoble le long du Drac ne sont pas devenus des "aspirateurs à voitures". Ils ont refusé tous les élargissements. Résultats, il sont devenus des souffleries à pollution.
Eric Piolle et Christophe Ferrari (PS) peuvent donc multiplier les graphiques et les plans de lutte contre la pollution et abreuver les grenoblois de leurs plans, ils ne risquent pas de s'attarder sur les causes dont ils sont responsables.
LES CITOYENS CONSULTÉS SUR CE QUI NE DÉRANGE PERSONNE
Quant aux citoyens la débauche de moyens pour savoir s'ils préfèrent un four à pain, la végétalisation d'une rue, l'installation de tel jeu d'enfants dans un parc public a pour objet de ne pas les questionner sur l'essentiel: la bétonisation de la ville, l'insécurité , la malpropreté, le niveau d'impôts par rapport aux services supprimés.
"LORQU'IL S'AGIT DES TABLES de PING PONG, NOUS AVONS DROIT à UN BATTAGE MÉDIATIQUE..."
Parmi les très nombreuses protestations des grenoblois non dupes on se rappelle cette interpellation du père de Gloria, cette jeune fille qui protestait auprès du Maire contre l'avancée du béton cours de la Libération, la suppression des derniers espaces verts.: » lorsqu’il s’agit de réaliser des tables de ping pong au Parc Paul Mistral, nous avons droit, en tant qu’habitant et contribuable grenoblois à un battage médiatique sans précédent , à une votation citoyenne( rien de moins) et au placardage sur la place Victor Hugo d’un foisonnement de propositions et de projets . Etrangement quand il s’agit d’urbaniser…. » écrivait Gilles Marty .
SUR LA FERMETURE DE GRENOBLE, PERSONNE N'EST CONSULTÉ
Quant à la fermeture de Grenoble, les grenoblois ne sont pas appelé à donner leur avis. La municipalité a même refusé une étude d'impact. Lorsque Christophe Revil journaliste à Telegrenoble a rappelé à Yann Mongaburu (Verts/Ades) que la municipalité Carignon avait organisé un référendum pour le tram et qu'Alain Carignon demandait que les grenoblois soient consultés, le Président du SMTC a botté en touche avec sa suffisante maladresse habituelle: "la municipalité a été élue avec un projet assez clair et tient plutôt la parole tenue devant les grenoblois" lors de la campagne. Or la fermeture de Grenoble ne figure dans aucun des 120 engagements de la municipalité.
Ce n'est pas parce qu'elle trahit la plupart, qu'elle doit tenir le seul qu'elle n'a pas pris.
LA CAPITALE DES ALPES EN BANLIEUE du TIERS MONDE
Cette débauche publicitaire qui donne à la capitale des Alpes une allure de banlieue du tiers monde, avec sa saleté ambiante, avec ses slogans réducteurs, ses oublis grossiers, heurte le simple bon sens et le savoir vivre. Eric Piolle prend ses concitoyens pour qui ?
Les grenoblois veulent d'abord décider sur ce qui engage la ville sur plusieurs décennies plutôt que sur l'implantation d'un jeu d'enfants ou d'un pigeonnier contraceptif.
Sans nier la nécessité des modes multiples de déplacement - chacun peut être successivement piéton, usager des transports collectifs, cycliste, automobiliste suivant les besoins- ils réclament des actions sur la fluidité du trafic, principale cause de la pollution. Or les nouvelles rues encombrées des trafics reportés et les bouchons des contournements dus à l'immobilisme local sont l'essentiel du mal.
LA PROMOTION MUNICIPALE DOIT ÊTRE CONTENUE, IDENTIFIÉE, RESPECTER L'ESPACE PUBLIC
La municipalité doit revenir à une publicité contenue, dans un espace réservé, avec un mobilier urbain de qualité, entretenu et solide. Et si possible qui finance la promotion municipale elle-même mais de façon restreinte, identifiée et raisonnable.
Ce ne sont pas les scènes de carton pâte et les totems d'une ferraille douteuse qui doivent occuper l'espace public déjà suffisamment dégradé. La municipalité doit se ressaisir.
Les affichages utilisent un graphisme hors d’âge, genre URRS ou Roumanie.
Donc on on détourne le regard, alors que les panneaux des abris-bus attirent vraiment l’oeil.
Je ne me sens plus grenoblois! Comme de nombreux habitants de cette ville je suis un décadencé d’une ancienne grande ville en plein délabrement et ruinée. Comme je comprends ceux qui sont déjà partis! Comme je plains les commerçants ruinés! Je ne vais pas tarder à les rejoindre.
Les affichages utilisent un graphisme hors d’âge, genre URRS ou Roumanie.
Donc on on détourne le regard, alors que les panneaux des abris-bus attirent vraiment l’oeil.
Je ne me sens plus grenoblois! Comme de nombreux habitants de cette ville je suis un décadencé d’une ancienne grande ville en plein délabrement et ruinée. Comme je comprends ceux qui sont déjà partis! Comme je plains les commerçants ruinés! Je ne vais pas tarder à les rejoindre.