FERMETURE de GRENOBLE: DES BAISSES JUSQU’A 40 %
Posted On 28 mai 2017
Chaque commerçant interrogé évoque une baisse de 5 à 10 % pour les plus éloignés et de 30 à 40 % pour les autres. La valeur des fonds s'affaiblit encore et ceux qui ne peuvent pas tenir vendent en catastrophe. Ils sont spoliés deux fois.
La zone piétonne ancienne n'est aucunement embellie, ni même maitrisée en terme d'occupation de l'espace public, de propreté, de sécurité. Le week end dernier la parfumerie en face des Galeries Lafayette a subi un casse vitrine place Grenette.
Même l'Union des Habitants du Centre Ville ( UHCV) rappelait encore dans le DL (26/5/17) que “Mme Lheureux et M. Back donnent une vision très décalée du vécu des Grenoblois sur la propreté.C’est le constat que de nombreux Grenoblois font de l’état d’abandon et de saleté de l’espace public. Nous attendons de la Ville qu’elle prenne la mesure du problème et non qu’elle nous répète en boucle que tout va aussi bien que possible”.
GRENOBLE: SUR UN TEMPS LONG UNE FORTE PERTE D'ATTRACTIVITÉ
Grenoble était déjà commercialement en difficultés avec une baisse en gamme, une perte d'attractivité au profit de Lyon et... Chambéry. Les chiffres de fin 2015 déjà montraient qu'entre une ville comme Nantes (PS) et Grenoble l'évolution était terrible pour la capitale des Alpes: la première avait un taux de vacance de 3,4 %. des commerces, soit sur les 1 100 points de vente (hors cafés et restaurants), 38 locaux vacants. A Grenoble aux même dates 600 commerces étaient disponibles . Lyon a enregistré 26 570 emplois de plus entre 2009 et 2014 quand Grenoble en perdait 870. Cette dernière année le chômage a augmenté de + 9,5% contre 4,3% dans le Grand Lyon.
APRES LA PÉRIODE des GRANDES RÉALISATIONS, LA GLACIATION et les DÉPENSES de FONCTIONNEMENT<
Malheureusement comme l'a rappelé récemment Pierre Streiff le Président du MEDEF38 devant le cercle des citoyens , l'attractivité de Grenoble et de Lyon se sont inversés après le départ de la municipalité Carignon. Après la période des grandes réalisations ( Synchrotron , nouveau Musée, ST Micro , autoroute Grenoble-Valence...) qui a donné un élan à la ville jusqu'au début des années 2000, les municipalités suivantes sont entrées dans une phase de stagnation, de dépenses de fonctionnement pour un clientélisme exacerbé.
En réduisant en même temps toutes les facilités de ville: les 10 dernières années de son mandat M.Destot (PS) a supprimé 2 200 places de stationnement en surface. Par ses opérations actuelles , E.Piolle (Verts/PG) en supprime encore 500 !
GRENOBLE AFFAIBLIE NE PEUT PAS SUPPORTER LA PURGE ÉCONOMIQUE de E.PIOLLE
Une ville affaiblie ne peut pas supporter la purge économique que la municipalité actuelle veut lui faire subir. Les rideaux baissés, les commerces à vendre dans toutes les rues sont le reflet de la paupérisation de la fréquentation et du rejet des habitants et consommateurs à forte contribution qui ne peuvent s'accommoder d'une telle dégradation.
La fermeture de Grenoble , réalisée de façon brutale ,avec un refus d'une étude d'impact préalable sur les conséquences économiques porte un coup mortel à l'emploi diversifié: tout le monde ne peut pas travailler dans l'économie mondialisée et actionnaire à Singapour.
11 Comments
Et vous monsieur du changement vous faites quoi pour Grenoble !!! Et vous faites quoi pour nous les pauvres commerçants qui sommes en train de crever !!!! Bove herve
Nous nous battons chaque jour, participons aux manifestations, proposons des solutions alternatives, appelons les grenoblois à se mobiliser par nos site d’information que nous animons bénévolement en tant que citoyens et nous n’avons pas encore eu l’occasion de vous croiser à l’occasion de l’une ou l’autre de ces actions. Mais ça ne saurait tarder . Si vous nous donnez votre mail en messagerie vous recevrez les infos .
Tant qu.il y a Piolle faut pas des ennemis.
Je ne vais plus sur Grenoble. J’habite entre Voiron et Bourgoin Jailleu et venir sur Grenoble pour quoi ? des embouteillages, un centre ville moribond, pour allez à Grand PLance ? Tant qu’à faire un centre commercial, autant en choisir un plus accessible. Me balader dans les rues pour aller chez le commerçant : Bourgoin : rue piétonne, Voiron : rues piétonnes et à proximité. Chambéry : rues piétonnes. Même pour aller à Lyon et Valence je mets moins de temps…
bah c’est toujours facile de citer en exemple les commerces qui traversent des difficultés en premier lieu parce qu’ils n’ont pas su anticiper les changements de consommation des consommateurs qui en ont raz le bol des produits asceptisés qu’on trouve moins cher sur internet, de la mal bouffe avec un service déplorable… , Et tout ca serait la faute à la fin de la circulation automobile… penchez vous plutôt sur tous les commerces qui ont su se renouveler, apporter une offre de services qui réponde vraiment aux attentes des consommateurs et le bilan serait probablement plus positif…
Alors oui c’est peut être la fin d’une mort annoncée pour certains mais ca laissera de la place à ceux qui sont porteur de renouveau !
Il ne nous a pas totalement échappé que le commerce se transformait, mutait et qu’il existait aussi des changements de mode de consommation…
Mais nous dénonçons des faits concrets:
1/les baisses considérables de chiffre d’affaires pour toutes les formes de commerce du fait de la fermeture de Grenoble décidée par la municipalité qui a refusé toute indemnisation alors qu’elle est la cause de cette baisse. Puisque 47 % du chiffre d’affaires de la ville s’effectuait par les consommateurs extérieurs.
2/ Le refus de la municipalité de réaliser au préalable une étude d’impact économique et environnementale qui est le minimum quand on prend des mesures de cette importance
3/ le nombre de commerces à vendre est considérable, les fonds sont vendus à perte spoliant des travailleurs et les licenciements sont nombreux. La Chambre de Commerce et d’Industrie avait évalué à 5000 le nombre d’emplois menacés dans les services ( banques..) professions libérales, artisans et commerces du centre ville et les effets se vérifient.
4/ de nombreux habitants, en fonction de la structure familiale, des emplois et occupations, ne peuvent plus habiter le centre ville dans ces conditions de vie et leur cas n’a pas été pris en compte.
5/ Depuis la mise en oeuvre de la fermeture la création de bouchons par les reports de circulation a fait augmenter la pollution de 15 % en moyenne sur la ville selon l’organisme de contrôle de la pollution, Air Rhône-Alpes. Ce qui prouve combien l’étude d’impact préalable était nécessaire.
6/ Par exemple même le marché Sainte Claire lieu d’animation et de vie souffre considérablement d’une baisse fréquentation alors qu’il n’est pas strictement dans le périmètre de fermeture. Mais le fait que la Rue de la république devienne un cul de sac a un impact sur l’attractivité du secteur. Ce sont des domaines ou, si on a le soucis des autres, on étudie tous les paramètres avant de décider.
Alors il est assez aisé – et égoïste- d’évoquer la « mort annoncée » des autres alors que , pour l’instant, il n’y a aucun renouveau mais une paupérisation générale
Bonjour,
Ces points « concrets » sont à prendre en compte oui, mais je suis entièrement d’accord avec Eric, Il n’y a plus aucun plaisir, ni besoins, à venir faire ces achats à Grenoble. Les commerces grenoblois n’ont rien d’attirant: les magasins sont vieux, le merchandising est moche, aucun concept, services et conseils bas de gamme, Les employés font la gueule ou ne sont pas motivant voir impoli, et souvent avec cet accent de cité vulgaire qui sonne comme la recherche d’une glaire en fond gorge.
Nos produit sont aujourd’hui disponible au même prix ou moins cher, ailleurs et plus agréablement…
Les gens préfère faire une heure de route est passer un bon moment a Annecy (pas facile de se garer non plus) avec des super boutiques dans un cadre sympathique, et bien sur dans une ville plus propre, sans racailles et sans alcooliques au moindre banc ou a la moindre place publique, plutôt que de passer deux heures dans le centre de Grenoble.
En plus de l’évolution des moyens de consommation, c’est une nouvelle génération qui est en place et ne veut pas acheter comme nous achetions il y a 20 ans 10 ans ou même 5 ans. Il faut se remettre en question, ouvrir les yeux et changer!
Lors de soirées entre amis, le seule moment de mise en valeur de la ville c’est lorsque les jeunes (30 ans) parle de la fromagerie de Bernard Mure-Ravaud « Les Alpages », heureusement pour eux, il y a le fromage et la charcuterie!
Je ne parle même pas de Grand Place, et/ou du penchant racailleux/insecuritaire connu de notre belle agglomération qui pourrait être une vraie capitale des Alpes, belle, attirante et magique.
A 18 ans et parfois avant, les jeunes qui le peuvent, ne souhaitent qu’une chose…quitter Grenoble, malgré sa proximité aux activité sportives et outdoor!
Alors on fait quoi? On dit que c’est la faute des autres, de l’accessibilité en voiture d’une petite ville plate dont ont peut faire le tour en un rien de temps? Ou on se bouge le C.. et on commence par balayer devant et chez nous, et trouver des solutions avec les outils disponibles en 2017 ?
merci c’est intéressant, mais dans le » on » fait quoi il y a d’abord la responsabilité municipale: multiplication des HLM dans le centre ville avec les attributions irresponsables , malpropreté, accès, insécurité, bandes avinées, mendicité agressive…
– https://grenoble-le-changement.fr/2017/08/09/centre-ville-un-effet-anti-piolle-dans-lexasperation-dl/
– https://grenoble-le-changement.fr/2017/08/30/e-piolle-vertspg-sur-fbi-grenoble-est-plutot-une-ville-propre/
– https://grenoble-le-changement.fr/2017/08/28/a-carignon-au-dl-la-delinquance-ne-trouve-pas-de-resistance/
https://grenoble-le-changement.fr/2017/08/22/rue-raoul-blanchard-la-pisse-les-crachats-les-insultes/
C’est vrai aussi, je suis complètement d’accord et cela reflète l’ambiance de la ville et ce dont je parle également a ce propos. …c’est inquiétant et c’est compliqué de se projeter.
Dommage, c’est une ville qui a tellement a offrir!
Ces décisions arbitraires et irréfléchies tuent le petit commerce. Les rues devenues sans voitures seront mornes puisque ceux qui viendront s’y promener n’y verront que magasins fermés. De plus en plus nos vies se rapetissent, et notre liberté est de plus en plus mise à mal. Tout tend à obliger les consommateurs que nous sommes devenus au détriment des citoyens libres que nous étions, à nous rendre dans les quelques grandes surfaces qu’on nous a ainsi imposé comme seule alternative mis à part les commandes par les réseaux sociaux. C’est encore un pan de notre joie de vivre qu’on nous accapare pour nous faire vivre dans un environnement aseptisé et monotone. Il y aura sans doute un revers de médaille pour tous ces gros consortiums; les gens en auront de plus en plus marre de leur vie de consommateur et ne réagiront plus du tout à la publicité et aux incitations à consommer.