LES SYNDICATS: C’EST « PIOLLE EMPLOI » !

Le plan Piolle prévoit  entre autres, "la suppression d’environ 150 postes d’ici 2018, la fermeture de trois bi­bliothèques municipales, un service de santé scolaire mis en péril" ont expliqué les syndicats d'employés municipaux devant l'hôtel de ville de Grenoble Pour Philippe Candegabe de FO, la coupe est pleine : « On nous ment en permanence. Les élus nous disent qu’il n’y aura pas de licencie­ments secs, c’est faux. Piolle dit qu’il y a eu concertation avec les agents, c’est encore faux!» << destot-ou-piolle-ps-ou-vertsades-qui-a-ruine-grenoble/ AMÉLIORER LE SERVICE EN SUPPRIMANT LA PROXIMITÉ À terme, les agents crai­gnent que le service public disparaisse et que les habitants les plus fragilisés paient cher les pots cassés. Ils reprochent à la municipalité de ne penser qu’en termes de fi­nances, et non de besoins humains. « Comment améliorer le ser­vice public si on supprime des emplois et des établissements de proximité ? C’est une vaste fumisterie ! », proteste Dolo­res Rodriguez (DL du 24/6/16) "On va tous finir par pointer à “Piolle emploi” ! » ajoute t elle. Après Piolle-Pot, Piolland voilà un nouveau qualificatif.

C'est pourquoi une grève est organisée à compter du 28 juin. Il est vrai que les Grenoblois qui ont cru aux engagements de Piolle pourraient s'y associer. Il promettait le maintien et le développement des 14 bibliothèques (engagement N° 110) et le renforcement de la présence municipale dans les quartiers (engagement N°85).