DES DIZAINES de FAMILLES FUIENT LE CENTRE VILLE

« Je pense que la municipalité joue avec le feu à laisser fai­re comme ça,  le bruit et l’insécurité chassent les familles, une di­zaine de familles qui envisa­gent de quitter le quartier » révèle Gé­rard Hudault, président de l’union de quartier Notre­ Dame à Saléria Benarbia dans le DL de ce matin. Il restait peu de familles dans ce territoire devenu de plus en plus difficile à vivre. Même des étudiants ont déménagé de la Grande Rue à cause de l'insécurité. LA THÉORIE du GRAND REMPLACEMENT ATTEINT SON OBJECTIF  Le cumul saleté, occupation illicite de l'espace public, jardin de ville ou seul le jardin d'enfants protégé est praticable, bruit, commerces qui ferment un à un, inaccessibilité, dégradation des sols....  produit un effet détonnant. Si la municipalité Piolle a mis en place la théorie du grand remplacement, elle atteint - voire dépasse - ses objectifs. Sauf que le nouveau profil des habitants,  fêtards, adeptes des nations multi culturelles avec un communautarisme exacerbé,  qui ne placent pas de limite à l'accueil des migrants, soit cadres de la société mondialisée qui ne vivent par intermittence à Grenoble, soit victimes ou adeptes de la paupérisation par mode de vie, seront à terme les nouveaux boucs émissaires  de cette mono-destination  du centre ville. LE TERREAU POUR LE DÉVELOPPEMENT de la GRANDE DÉLINQUANCE Car la grande délinquance se développe dans ce terreau qui devient son terrain de jeu. La fusillade de la rue des Clercs accélère la prise de conscience et la fuite. Ce n'est pas une bonne nouvelle pour Grenoble. Ce n'est pas une bonne nouvelle pour la valeur des biens qui va continuer sa dégringolade. LA DÉGRADATION de la VALEUR des BIENS  On a bien compris que les cocoricos quotidiens pendant le salon de l'immobilier étaient sponsorisés. Les promoteurs et les opérateurs sont dans leur rôle pour vendre. Mais aujourd'hui acquérir dans toutes ces opérations ( Flaubert, Esplanade, Raymond...) c'est avoir la certitude de la dégradation de la valeur de son bien. Cela se produit partout y compris caserne de Bonne. Depuis 10 ans c'est le chute du logement et ça s'accélère. Alors Grenoble-Habitat que préside Maryvonne Boileau ( Verts/Ades) redouble de slogans publicitaires et met l'argent sur la table pour la publicité des opérations engagées au détriment des services aux HLM existants qui se dégradent aussi. Cette fuite en avant ne pourra pas durer. UN CADRE DEMANDE SA MUTATION, UNE FEMME VIT à L'HÔTEL... La dizaine de familles supplémentaire qui veut quitter le centre ville s'ajoute à ce cadre qui s'était fait muter à Grenoble et avait choisi le centre ville. Il a a  expliqué dans un mail public  pourquoi  il demandait à son entreprise de partir au bout d'un an. A cette femme qui a acquis rue Raoult Blanchard ignorant que son immeuble comportait des logements HLM gérés par Actis: elle a du vivre à l'hôtel .  36  PERSONNES ÂGÉES SONT EJECTEES du FOYER NOTRE DAME  Mais rue Auguste Gaché, rue Pierre Duclos, place Sainte Claire , rue Chenoise ... partout les actes de délinquance, la prolifération d'établissements de nuit, la saleté ont fait naitre des comités de défense animés par des habitants qui n'en peuvent plus.  Combien vont encore quitter Grenoble? Pour être remplacés par qui? La fermeture scandaleuse du Foyer Notre Dame , rue Pierre Duclos justement ou se crée un atelier de fabrication de bière, avec  l'éjection de 36 personnes dont la moyenne d'âge est de 88 ans n'a fait tousser personne chez nos compassionnels  professionnels. Il s'agit encore de réduire la mixité du quartier et de se saisir d'un nouveau bâtiment pour continuer à tirer Grenoble vers le bas.
" PLUS ON LAISSE FAIRE, PLUS IL SERA DIFFICILE de REVENIR EN ARRIÈRE"  Mais si les familles ne peuvent pas prendre le risque de faire vivre leurs enfants dans une ville ou la mafia prend le pouvoir et s'affronte à balles réelles dans la rue , pas certain que la population de remplacement n'en mesure pas rapidement les effets. Car il n'y a pas de doute sur la réalité grenobloise. Un restaurateur voisin du magasin criblé de balles résume en peu de mots: "cela ressemble à de l’intimidation liée au grand banditisme. Mais cela don­ne l’impression finalement que le crime paie parce que l’argent de la drogue intègre l’économie légale, les dea­lers gagnent énormément d’argent. Et plus on laisse faire, plus ce sera difficile de revenir en arrière ". (DL du 3/10/17). A.CARIGNON: " LA CLASSE POLITIQUE LOCALE N'EST PAS à la HAUTEUR de L'ENJEU " Exactement ce que disait Alain Carignon il y a peu, le 26 août dans ce même DL : la classe politique locale n’est pas à la hauteur de l’en­jeu par ignorance, faiblesse ou connivence. L’économie souterraine est devenue une des plus importantes de la vil­le, elle fait vivre des milliers et des milliers de Grenoblois et la suppression d’une source de revenus ne l’éteindrait pas. Elle serait immédiatement remplacée. Tout le monde le sait, Éric Piolle le premier. C’est trop tard »  " ON SE SENT DÉSEMPARÉS"  Un autre habitant de la rue des Clercs se confie aussi à Saléria Benarbia "  On se sent désem­paré. Ce qui vient de se pas­ser s’ajoute à des difficultés que l’on vit au quotidien (...) Cela devient difficile de dormir dans ce quartier (...) Il n’y a pas réellement de stra­tégie et lien entre la Ville, la Métro, la police et la justice "  ( DL du 3/10/17). Dans ce même journal le Procureur de la République Jean-Yves Coquillat confirme que le niveau de violence à Grenoble est hors norme. Même s'il tente étonnamment de remonter à la résistance pour expliquer une partie de l'armement! Tous les grenoblois anciens voient et savent que la situation vécue n'a plus rien à voir même avec les italos-grenoblois qui s'affrontaient à l'époque Dubedout (PS). Maintenant les ramifications économiques, sociales et donc politiques de la mafia ont  atteint un niveau qui corrompt la ville. UN MILITANT VERTS/ADES a DÉNONCE la "POROSITE des INSTITUTIONS LOCALES " AVEC LA MAFIA Le témoignage récent d'un pilier de la gauche et des Verts , Claude Jacquier ( Verts/Ades) reconnaissant que les trafics se déroulaient dans les "propres" bâtiments de la ville à l'ODTI  et dénonçait "la porosité des institutions locales"  avec la mafia n'a fait bouger personne à la Mairie. A la suite de ses révélations précises , par lettre recommandée adressée à Eric Piolle le 29 août,   Alain Carignon demandait que " le Conseil Municipal décide du dépôt d’une   plainte et se constitue partie civile afin de démontrer sa détermination à mettre fin à ces dérives et d’actionner le bras judiciaire et policier. Le silence et l’immobilisme seraient en effet compris comme un nouveau signe d’encouragement par la délinquance qui gangrène la ville comme le souligne le Procureur de la République." E.PIOLLE NE RÉPOND PLUS  Bien entendu il ne s'est rien passé et cette lettre, comme celle de tant de grenoblois n'a pas reçu de réponse. Gé­rard Hudault, président de l’union de quartier Notre­ Dame attend toujours la réponse à sa lettre adressée au mois de juin. Rappelons au passage pour sourire un peu que parmi les "engagements" d'Eric Piolle le N° 4 reconnaissait "le rôle essentiel des Unions de Quartier" et leur qualité "d'interlocuteurs importants" et le N° 12 " la ville s'engage à répondre dans un délai d'un mois aux sollicitations des habitants" . " A UN MOMENT DONNÉ IL FAUT QU'IL S'ADAPTE à la RÉALITÉ du TERRAIN "
" Je comprends qu’Eric Piolle ne veuille pas armer sa police municipale ou mettre en place la vidéo­ surveillance, cela s’appa­rente à une politique de droite. Mais à un moment donné, faut aussi qu’il s’adapte à la réalité du ter­rain.C’est bien beau de vou­loir responsabiliser les ci­toyens, faire confiance aux associations, mais ça a ses limites " dit encore un grenoblois au DL ce matin. Malheureusement il est bien en deçà de ce qu'il faut faire. Les caméras sans un lien 24H/sur 24 avec la police, l'armement ne seraient pas grand chose si tous les autres aspects n'étaient pas pris en compte. Car la pénétration de "la gangrène" dénoncée par le Procureur est très profonde. UNE PANOPLIE de SOLUTIONS SONT PRESENTEES  Seul le plan complet et ambitieux présenté par notre collectif, des citoyens  et d'autres forces politiques avec Alain Carignon répond à une stratégie globale qui comprend une redistribution de la présence municipale, de la gestion des logements sociaux et de l'espace public en prenant en compte la dimension sécurité . Eric Piolle a refusé qu'il soit soumis à pétition! A cette heure le doux ronronnement de l'immobilisme se poursuit avec des déclarations lénifiantes . Comme le dit ce grenoblois ce matin au Dauphiné : " plus on laisse faire, plus ce sera difficile de revenir en arrière ".

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