VICTOIRE: E.PIOLLE FAIT L’UNANIMITÉ

« Le problème, parce qu’il y en a clairement un, c’est que cette majorité a le syndrome de la citadelle assiégée. La majorité voit des ennemis partout. Vous êtes avec elle ou contre elle, le débat est donc impossible, il est même insupportable pour elle. Forcément, ça joue sur l’ambiance du conseil qui devrait être un lieu de débat . L’ambiance des conseils est, en grande partie, due au maire lui-même ».

Ce n'est pas un membre du collectif " Grenoble, le Changement " qui affirme cela ( DL du 15/1/18) mais un élu qui figurait sur la liste d'Eric Piolle: Guy Tuscher  qui a quitté la majorité pour être fidèle aux engagements pris devant les grenoblois.

Le DL s'interrogeait en effet sur les raisons de la paralysie des Conseils municipaux de Grenoble. Le dernier s'est achevé à 4 heures du matin. Eric Piolle a en effet décidé d'en réduire le nombre espérant réduire les occasions de contestation. Il en résulte un engorgement.

" LE REFUS de DISCUTER EST de PLUS EN PLUS FORT"

De plus les Rouge/Verts Grenoblois transforment les conseils municipaux en tribune politique et multiplient les motions en début, renvoyant toutes les questions qui dérangent dans  la nuit...

Même Jérôme Safar (PS) avec lequel Eric Piolle voulait s'allier entre les deux tours des municipales juge que « ce qui est spécifique à Grenoble, c’est l’extrême dureté de la gestion des conseils par la majorité et par le maire lui-même. Le maire devrait être au-dessus de la mêlée ( ...) Quand c’est le maire qui “plante” un élu (...) ce refus de discuter est de plus en plus fort. Ce qui joue forcément sur l’ambiance et la durée des conseils

L'extrême gauche libre et la  gauche sont sévères et lucides à l'égard d'Eric Piolle. La droite, c'est bien normal , dénonce cette situation. Comme à son habitude , Laurence Comparat (Verts/Ades) , elle, qui a vu se décomposer sous ses yeux tout le système laborieux de fermeture qu'elle avait mis en place, qui a été sommée de mettre la pédale douce sur ses péroraisons incantatoires qui ridiculisait la majorité, nie la responsabilité du clan.

Elle est contrainte d'admettre que  «ce qui s’est passé en décembre n’est satisfaisant pour personne » , surtout pas pour l'image de la démocratie à Grenoble, mais pour elle la faute en revient à   « certains ( qui) aiment faire traîner les débats ».

C'est mal parti pour une prise de conscience de la majorité municipale !

Laisser un commentaire

"LES INFORMÉS" : LES COULISSES DE LA VIE GRENOBLOISE !

X