POURQUOI LES GROSSES CYLINDRÉES DES QUARTIERS NE SONT PAS SAISIES ?

"Flashé à 186 km/h sur la rocade sud, il se voit confisquer sa voiture et son permis". Le DL (27/10/24) raconte l'histoire de cet automobiliste conduisant une grosse cylindrée (600 chevaux) valant 250 000€ intercepté, dont le véhicule a été immédiatement confisqué pour une durée de sept jours mais pourrait, à terme, être purement et simplement saisie par la justice. Cet employé d'un concessionnaire automobile se rendait à son travail. Outre les suites judiciaires qu’il encourt, il s’est vu retirer immédiatement son permis de conduire. 

Mais pourquoi ce qui est possible sur la route ne l'est pas dans les quartiers ? 

RHIN ET DANUBE : UN VROMBISSEMENT DE FERRARIS ET DE PORSCHES

Comment se fait-il qu'un vrombissement de Ferrari et de Porsche ait pu se faire entendre avenue Rhin et Danube pour un mariage à Mistral sans qu'aucun excès de vitesse n'ait été remarqué, sans que le Président d'Actis, un élu de la majorité Piolle, ne s'étonne que ses locataires qui bénéficient d'un logement social soient en mesure d'acheter ou de seulement louer ces grosses cylindrées alors qu'ils ont prétendu se situer en dessous d'un seuil de revenus permettant d'accéder aux HLM ? 

À VILLENEUVE : UNE GROSSE CYLINDRÉE CIRCULAIT OSTENSIBLEMENT

Comment se fait il que le régime appliqué à un salarié d'un concessionnaire automobile ne soit pas appliqué à tout le monde ? D'autant, on le sait bien depuis Al Capone, que le plus efficace pour s'attaquer aux trafics est de s'attaquer à l'argent. 

Au moment des derniers règlements de comptes sanglants une grosse cylindrée circulait ostensiblement pendant plusieurs jours à Villeneuve, les caïds s'affichant sans vergogne afin de bien montrer qui est le patron.  Aucun contrôle de vitesse, aucun contrôle d'identité n'a permis de les mettre en cause, ne serait-ce que pour faire confronter par les services fiscaux leurs revenus officiels avec le train de vie affiché. 

LA POLICE MUNICIPALE DEVRAIT INTERVENIR SUR LES RODÉOS

Partout les rodéos de scooters ou de motos de valeur pullulent. Excès de vitesse, conduite inappropriée, absence de casques, nuisances sonores... les motifs d'interpellation sont très nombreux. Des quartiers entiers protestent contre le bruit et les dangers qu'ils font courir aux habitants. Il ne se passe rien. 

La police de proximité qu'est la police municipale, si elle était équipée, informée grâce aux relais des agents publics et à un réseau de caméras de vidéo-protection, pourrait intervenir utilement. Ici aussi confiscation immédiate des véhicules, retrait de permis, transmission aux services fiscaux pour vérification des revenus par rapport au train de vie changerait la donne.

PAS DE CONTRÔLEURS FISCAUX DANS LES QUARTIERS

Comment se fait il qu'on ne voit jamais des contrôleurs fiscaux intervenir auprès des ces populations pour des vérifications fiscales ? N'y a t il pas plus d'argent à gagner pour L'Etat que chez tel artisan, commerçant ou profession libérale ? S'ils ont peur, la police municipale pourrait les accompagner ? 

UNE VILLE DEVENUE INFERNALE ET DANGEREUSE

Si on cumule le déni municipal s'agissant des questions sur l'insécurité qui induit un immobilisme coupable avec un urbanisme qui ne prend jamais en compte ces problématiques et les aggrave donc, avec ce traitement à deux vitesses suivant qu'on soit un citoyen lambda qui commet un acte répréhensible et subit toutes les foudres possibles qui s'abattent sur lui ou qu'on soit un délinquant des quartiers qui peut afficher son mépris des règles, on obtient cette ville infernale et dangereuse.

E.PIOLLE PART POUR LE JAPON ET...  S'ATTAQUE À L'AVION

La colère monte. Sur France Info hier, Eric Piolle s'est surpassé. Pour lui le premier problème aujourd'hui est d'être "bombardé" par la pub. Pas par les balles. D'ailleurs celui qui part au Japon en novembre s'en prend à la pub' pour ... les avions. Notons qu'en novembre, ce mois pourri, il adore voyager. Une fois à Rio au Brésil,  une fois au Japon.... Le bilan carbone, toujours pour les autres. 

Lui qui ne fait que vouloir modifier notre imaginaire, nous déconstruire pour suivre son modèle, a des mots très durs sur la pub qui a "des effets sur notre cerveau, atteint notre libre arbitre". L'incohérence et la déconnexion sont ses deux mamelles principales.

LA VILLE À DEUX VITESSES POUR TOUT

La ville à deux vitesses ne se lit pas seulement dans la différence entre la métropole technologique, de recherche et de start-up qui gagne et la ville ghettoïsée. Elle s'observe aussi avec d'un côté un contrôle bienvenu contre des automobilistes contrevenants aux règles et de l'autre cet abandon total de tous les autres abus encore plus dangereux sous des prétextes divers. 

L'ÉTAU NE PEUT PAS SE RESSERRER SANS LA MUNICIPALITÉ

Sans la volonté municipale d'éradiquer le maximum possible de gangrène installée, en utilisant tous les nombreux outils dont elle dispose dont le contrôle des logements sociaux, on voit bien que rien ne sera possible. L'étau police/justice d'un côté, municipalité de l'autre, devrait se resserrer sur cette délinquance qui prend le pouvoir partout dans Grenoble. 

Tant que le déni de la majorité municipale perdurera, il manquera une main pour effectuer le serrage efficace du phénomène. Les grosses cylindrées et les motos/scooters pourront continuer à sillonner la ville tandis que les excès de vitesse seront durement sanctionnés sur la rocade....

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