GRENOBLE : UN URBANISME QUI FACILITE LA DÉLINQUANCE
« Avant 2019, les policiers pouvaient pénétrer dans le quartier par deux rues, précise Laurent. Celle du 4e Régiment du génie et, de l’autre côté, par une voie qui débouchait du boulevard Agutte-Sembat » Passage supprimé depuis l’installation de la piste Chronovélo... Le "Dauphiné" (26/10/24) cite un habitant de Hoche qui explique en quoi les décisions d'aménagements prises par la municipalité ont favorisé la délinquance dans le quartier.
En faisant de la place André Malraux un sas fermé, avec des immeubles eux-mêmes disposés en arc de cercle avec des entrées sorties permettant une fuite de deux côtés, des coursives ouvertes favorisant la surveillance, l'urbanisme Dubedout, aggravé par les décisions de la municipalité Piolle, produit ce nouvel ilot où la délinquance est reine.



L'INSÉCURITÉ ÉTAIT UN "SENTIMENT" OU UN "FANTASME"
Aucun choix urbanistique des municipalités de gauche (élus PS/Verts/LFI/PC) n'a intégré la question de la sécurité en amont. Le critère n'existe pas. La problématique elle-même non plus d'ailleurs. On sait que ce côté de la politique a longtemps plaidé le fait que l'insécurité était "un sentiment". Il y a peu de temps encore, Céline Deslattes une porte-Parole (Verts/LFI) de la majorité au pouvoir local affirmait même au Conseil Métropolitain qu'il s'agissait "d'un fantasme".
EXCLU DE DEMANDER AUX URBANISTES DE LA PRENDRE EN COMPTE
Demander aux architectes-urbanistes, aux aménageurs de prendre en compte cette dimension dans les projets est donc exclu. La première grande opération urbanistique de la gauche et des Verts date des années 70 avec Villeneuve.
UN LABYRINTHE URBAIN POUR FAVORISER LA DÉLINQUANCE
On dirait que le labyrinthe urbain créé l'a été pour favoriser la délinquance. La longueur des coursives, la complexification des accès, la multiplication des entrées-sorties, la facilité de surveillance pour qui occupe le terrain, la densification, tout a été fait afin de rendre inefficace toute lutte contre la délinquance.



GALERIE DES BALADINS, UN EXEMPLE PARMI D'AUTRES
Ainsi par exemple, une bande installée galerie des Baladins, peut voir arriver de très loin toute personne suspecte et dispose de quatre directions pour s'évanouir dans la nature : le parc, vers les Géants, vers Grand Place et par l'allée des Fresnes. Autant dire qu'il est impossible de mettre fin à ses activités. D'ailleurs à cet endroit c'est la bande qui fait la police et il faut pratiquement décliner son identité pour passer.
LE LYS ROUGE AUTRE EXEMPLE DE L'URBANISME DUBEDOUT
On observe les mêmes phénomènes au Lys Rouge, autre exemple de l'urbanisme Dubedout, le "père des quartiers" selon les gauches ! Avec l'allée Vaucanson derrière, le passage entre les immeubles, les verrières qui permettent une vision tous azimuts, les dealers sont les rois. D'ailleurs ils sont installés comme tels et occupent tous les espaces intérieurs et extérieurs.
10 MILLIONS D'EUROS POUR LA VOIE CYCLABLE, RIEN CONTRE LES RODÉOS
Il ne reste d'ailleurs que 3 locataires dans un immeuble de la rue Anatole France. Le local de la Papothèque, une association de l'économie sociale et solidaire qui oeuvrait dans le quartier, que la municipalité a fait fermer, est désormais une annexe de l'économie souterraine !
Dans ce secteur où près de 10 millions d'euros sont investis pour une autoroute à vélos qui emprunte la rue Rhin et Danube et la rue Anatole France, relevons que les habitants qui ont demandé que des aménagements soient réalisés pour défavoriser les rodéos à motos n'ont même pas été reçus !


L'ALMA : UN URBANISME QUI A PERMIS LA PRISE DU POUVOIR
On pourrait citer l'exemple de l'Alma. La municipalité Dubedout a fait raser tout l'habitat ancien au lieu de le réhabiliter. Pour densifier en HLM. Mais au lieu de s'adapter aux rues, afin de simplifier la pratique et la lecture des lieux, un dédale a été créé afin, que là aussi, tout ceux qui n'y habitent pas s'y perdent.
On connait le résultat. La délinquance a pris le pouvoir. Relevons que du côté pair de la rue Très Cloitres (à droite dans le sens de la circulation) l'urbanisme Carignon qui a choisi la réhabilitation du bâti ancien ne produit pas les mêmes effets. La délinquance a plus de mal à prendre en mains un habitat plus classiquement organisé.
CHÂTELET : LA DENSIFICATION INDUIT L'INSÉCURITÉ
Dans les rues où les immeubles bordent plus naturellement la voirie, la densification induit aussi des problèmes d'insécurité. On le constate au 6 rue Charles Rivail à l'Abbaye/Jouhaux où l'opération Châtelet a massivement urbanisé le secteur. L'allée de l'immeuble neuf géré par Actis (Président Pierre Bejjaji, du groupe Piolle) est occupée ainsi, semble-t-il, qu'un appartement utilisé pour les trafics.
À un urbanisme catastrophique, les élus ajoutent une impéritie totale dans la gestion des attributions de logements, les occupations illicites et la lutte contre les dealers installés dans les appartements sociaux.

LES ÉLUS ROUGE/VERTS MAITRISENT LE LOGEMENT ET L'URBANISME DEPUIS 1995
L'urbanisme est donc un facteur aggravant de la délinquance. Tous les choix effectués depuis 1995 que se succèdent au logement et à l'urbanisme les élus Rouge/Verts qui ont pris ces postes déjà sous la municipalité Destot, qu'il s'agisse de Raymond Avrillier, Maryvonne Boileau, Pierre Kermen jusqu'à Vincent Fristot, Pierre-André Juven, Margot Belair... aboutissent à créer cette ville sans protection.
LA CASERNE REYNIÈS-BAYARD : UN EXEMPLE D'AUTRE URBANISME
Si on compare avec le seul quartier d'habitat aménagé par les élus de droite et du centre, sous la municipalité Carignon, celui de l'ex caserne Reyniès-Bayard, on relève au contraire la totale lisibilité, l'absence de double entrée-sortie, la véritable mixité à dominante accès à la propriété et la qualité du logement social intégré dans un ensemble valorisant. Avec, au passage, un parc de 5,5 hectares, soit en proportion des habitants un espace nature supérieur à Villeneuve avec le parc Verlhac.
FLAUBERT ET PRESQU'ILE : RÉPÉTITION DES MÊMES FAUTES
À aucun moment les élus actuels n'ont accepté de prendre en compte les expériences comparées d'urbanisme : avec Flaubert, 2000 logements dont au moins 50% de HLM, avec la Presqu'ile et ses 4000 logements, les résultats seront les mêmes. D'autant que l'option dédale a été retenue également.

L'URBANISME : UN FACTEUR AGGRAVANT
Les facteurs les plus importants de l'inaction municipale sont connus : police municipale désarmée, absence de vidéo-protection, de PC opérationnel, inaction contre les dealers installés dans les logements sociaux. Mais l'urbanisme et la densification à outrance de la cuvette ne sont pas à négliger dans la situation que vivent avec angoisse les grenoblois.
En proposant dès 2020 un moratoire de la bétonisation et une analyse de ses effets, le groupe d'opposition avait vu juste. La suite des événements lui donne pleinement raison. Malheureusement.
Un fois de plus, on voit que le maire et ses affidés n’ont pas de cerveau.
A l’usage court, moyen et long terme.Comment confier son avenir à ces incapables?
Tout est beau sur le papier, mais c’est toujours bien bien loin de la réalité.
On sent du gosse né en milieu protégé avec du non-vécu de la réalité et devenu adulte avec une non écoute de la « vraie vie ».
On est dans le monde des bisounours vert à l’extrême 🙂
On est aussi dans le monde d’un gamin capricieux, pris en défaut, tancer pour ne pas dire vilipender
et qui, colérique, « mauvais joueur » fait son caca nerveux !
P.S. : Pour l’autoroute à vélos qui emprunte la rue Rhin et Danube à 10 millions d’euros, ça fait cher le manque de réflexion, de jugeote…
Par expérience, par vécu, si le maire peut comprendre….
1 > Personne ne se sert de vélo dans ce quartier et il n’y a pas beaucoup de bobos qui s’installent dans ce quartier ! Pourquoi? 🙂
2 > Personne ne prend son vélo pour aller à la fac ou au job de mistral, En gros ça n’est pas un axe important, prioritaire
3 > Cela va être plus pratique pour faire du Wheeling 😀
Il faut chasser les dealers mais il faudrait aussi s’occuper des consommateurs. Consommer de la drogue tue et pas seulement les consommateurs. Éducation, soins, travail! Sans consommation, pas de vendeurs.
Céline Deslattes a vraiment une piètre idée de nous quand elle nous accuse d’avoir l’insécurité pour « fantasme », quand on sait que le fantasme est la manifestation consciente ou non d’un désir. Non madame Deslattes, nous ne sommes pas tordus au point de « fantasmer » l’insécurité; il serait temps d’arrêter de nous prendre pour des imbéciles.
Qu’attendre d’un maire qui se permet de donner des leçons à un ministre de l’Intérieur qui tente de faire bouger les choses et n’hésite pas à lui mettre le nez dans son incompétence… Voir la dép^che AFP ci-dessous :
« GRENOBLE, 28 oct 2024 (AFP)
La vidéoprotection « ne sert à rien » en matière de lutte contre le narcotrafic sévissant dans les villes, a estimé lundi le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle, dénonçant les « coups de mentons » et le « pipeau » du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.
« Monsieur Retailleau, comme tous les ministres de l’intérieur que j’ai vu passer depuis 10 ans, ils se succèdent avec la même logique. Le coup de menton, la tolérance zéro, +vous allez voir avec moi la fermeté+. Tout ça c’est du pipeau », a lancé l’élu sur franceinfo.
Grenoble, en proie depuis plusieurs mois à une série de fusillades sanglantes liées au trafic de drogues, compte elle-même « 120 caméras, six par Km2 (mais) ça ne sert à rien (…). Ca fait partie des outils modernes pour la gestion de la ville mais ça n’est pas la solution pour le narcotrafic. Là aussi, toutes les études le prouvent », a-t-il souligné.
Une caméra avait notamment été placée à l’endroit où un jeune de 15 ans a été abattu lors d’une fusillade mardi dernier mais n’a duré que « vingt minutes » avant qu’elle ne soit rendue inopérante, selon lui.
Le phénomène est le même dans d’autres villes comme Nice, Nantes, Valence ou Toulouse et « partout, c’est le même échec », a-t-il fait valoir, appelant à « avancer sur les questions de santé mentale » et à « parler de légalisation ».
Les renforts d’effectifs de police promis au fil des années sont déplacés au gré des demandes, un fonctionnement « inacceptable », tandis que les opérations de police « Place Nette » ne font que « désorganise(r) le trafic pendant quelques heures », a-t-il déploré.
M. Piolle et ses homologues des villes d’Échirolles et Saint-Martin-d’Hères dans l’agglomération de Grenoble avaient écrit aux ministres de l’Intérieur et de la Justice pour réclamer « 100 policiers nationaux supplémentaires et un plan inédit de lutte contre la récidive ».
M. Retailleau avait répliqué en renvoyant M. Piolle à « ses pouvoirs de police » et à l’adoption de « mesures sécuritaires » dont des caméras.
Depuis début 2024, selon le procureur de Grenoble Eric Vaillant, une cinquantaine de tirs par arme à feu liés au trafic de drogue faisant six morts ont été recensés dans cette ville. »
Il n’y a pas à dire… Piolle fait vraiment une bonne publicité à Grenoble…
C’est vrai, à Hoche les « logiques » urbanistiques ont favorisé un contrôle exclusif du quartier par les délinquants.
Mais leur hégémonie s’appuie aussi sur la recevabilité de leur business par trop d’habitants, de passants, de consommateurs… Et par trop de politiques complaisants, d’idéologues enfumés, guidés par la frousse, le jeunisme, le disruptif, la haine du flic…
La résignation collective et l’admiration primitive entretiennent des caïds qui s’abrutissent fièrement sur des canapés défoncés. Malgré le fric dans les poches et en dépit du manque de plomb dans la tête (sauf parfois, hélas…), ils méritent mieux.
Hoche est un zoo humain.
On y approche des sauvages, on les craint, on les admire, on frissonne de peur ou de plaisir après un bon joint.
Sauf que ce zoo devrait être interdit.
Un ado mort mitraillé par une arme de guerre, c »est anormal en temps de paix.
Si notre « courage » consiste à s’habituer, se planquer chez soi à la nuit tombée et déplorer le manque de moyens militaires, Piolle aura, en deux mandats, parfaitement infusé dans la société grenobloise.
Et plus globalement, les sens interdits, les pistes à vélo, les places aux enfants, et les voies rétrécies sont autant d’obstacles pour les véhicules d’urgence : pompier, police, ambulance !
Pourquoi en Piolland, le plus court chemin du point A au point B, n’est-il plus la ligne droite ? Mais cela semble arranger les voyous.
A Alain
Pour Piolle, l’impératif reste de ménager son public actuel et d’accueillir son futur électorat (16 – 18 ans) à bras ouverts.
Ses « punchlines » anti-droite, sa « résistance » à la Fachosphère, l’autorise à tous les arguments fallacieux.
Qu’importe si la vidéo-protection a fait ses preuves ailleurs et, sans être une panacée, facilite la résolution d’enquêtes.
Qu’importe si partout en France, les caméras ne sont pas dégommées au bout de 20 minutes.
Qu’importe si des élus de droite, voire de gauche, redoublent de détermination, d’ingéniosité pour protéger au mieux (ou au « moins mal ») leurs habitants.
Non, l’essentiel pour Piolle est de ne jamais céder un pouce de terrain sur le volet (anti) sécuritaire.
Ça tombe bien…
La « convergence des luttes » en sort renforcée avec les délinquants, qui eux aussi ne céderont RIEN sur le volet (pro) business illégal.
Son mépris pour moi, mon fils, mes voisins, mes amis… et tant d’autres grenoblois… se prononce d’une voix parfois détachée, parfois affirmée (pour pourfendre la droite facho), à chacune de ses apparitions médiatiques.
Piolle n’a jamais affronté le VRAI fascisme, qui sévit à Hoche ou ailleurs dans Grenoble…