COMMERCE À GRENOBLE : L’OPPOSITION SONNE L’ALERTE
Hier, le groupe d'opposition société civile mené par Alain Carignon organisait une déambulation commerciale dans le centre-ville pour constater les nombreux commerces vacants et détailler ses propositions.
LE DÉCLIN DU COMMERCE GRENOBLOIS...
Une centaine de Grenoblois étaient présents pour cette marche de protestation face à la déliquescence des commerces du centre-ville. Le cortège, démarrant des locaux qui accueillaient Zara (désormais parti à Neyrpic), a remonté la rue Docteur Mazet puis descendu la rue Thiers. Avec à chaque fois le même constat, celui des rideaux baissés et des commerces fermés, et les mêmes retours des commerçants rencontrés : celui d'une baisse de la clientèle et le témoignage de leurs craintes pour l'avenir.
... CONFIRMÉ PAR LES CHIFFRES
Par exemple, une commerçante rue Thiers a expliqué que depuis l'arrivée de Neyrpic, elle constate une chute drastique de la clientèle jusqu'à faire des journées avec 0 en caisse pour la première fois depuis son installation. Les chiffres officiels n'incitaient déjà guère à l'optimisme : la vacance commerciale dans le centre est passée de 9,8% en 2022 à 11,8% en 2023 (soit 127 commerces). Dans des secteurs comme le Cours Berriat, rue Très-Cloîtres et rue Chenoise, la vacance atteint plus de 20%. Et ça ne tient pas compte des récents départs de Zara, Maje, Sandro... Neyrpic accélère la désertification.
LES LARMES DE CROCODILE D'ALAN CONFESSON...
Pendant ce temps, le matin même dans le Dauphiné Libéré, l'adjoint LFI chargé du commerce, le jeune roquet imbu Alan Confesson, versait des larmes de crocodile et jouait les gros bras : il réclame un "dédommagement" au promoteur de Neyrpic. Il lui aura fallu deux semaines après l'ouverture du centre-commercial pour aboutir à cette posture pathétique, qui ne résoudrait rien : ce n'est pas parce que Neyrpic verserait une somme à la ville que le centre retrouverait soudain l'attractivité qui lui fait défaut.
... QUI VEUT PASSER SOUS SILENCE LES PROBLÈMES GRENOBLOIS
Confesson ne s'arrête pas là. Le donneur de leçons LFI ordonne au promoteur de "cesser de critiquer le centre-ville" et d'"éviter vos commentaires déplacés concernant l’accessibilité ou la sécurité". L'adjoint est un fin connaisseur des méthodes staliniennes : ne pas traiter le sujet mais faire taire le messager. On comprend qu'il ne veut pas que ces problèmes soient évoqués : en fidèle élu de la majorité Piolle depuis 2014, il en est coresponsable.
LA RESPONSABILITÉ DES ÉLUS
Responsables car l'inattractivité et l'inaccessibilité de la ville sont le fruit de leurs politiques (ville sale, incivilités, insécurité, tarifs prohibitifs du stationnement, manque de place..). Les mêmes qui pleurent aujourd'hui à propos de Neyrpic ont soit voté pour le centre-commercial (les élus de Christophe Ferrari) soit ils n'ont rien fait pour l'empêcher alors qu'ils auraient pu car appartenant à la même majorité (les élus d'Eric Piolle). Et tout ce monde a approuvé l'extension de Grand Place (+16 000m2) l'an dernier : ils sont responsables des deux pompes aspirantes de la clientèle aux deux entrées de Grenoble.
UN PLAN D'URGENCE POUR LE COMMERCE
Plutôt que de gesticuler pour habiller leur inaction, ville comme métropole ont pourtant des moyens à leur disposition pour redresser la barre. Le président du groupe société civile a appelé à un plan d'urgence pour le commerce, détaillant les mesures qu'il conviendrait de prendre : suspension de la décision métropolitaine de doubler la taxe sur les locaux commerciaux vacants, révision à la baisse des tarifs de stationnement, engagement d'une politique de propreté et de sécurité pour que le centre redevienne attractif...
LA SUSPENSION DU PROJET JEANNE D'ARC
Il a également redemandé la suspension du projet d’aménagement de l’avenue Jeanne d’Arc, qui supprimerait 70% du stationnement de la rue et mettrait fin à l’activité commerciale de tout un quartier où les commerçants réalisent 40 à 70% de leur chiffre d'affaires grâce à une clientèle extérieure. Les représentants des commerçants de Jeanne d'Arc étaient par ailleurs présents à la déambulation hier, après avoir à nouveau protesté avec leurs banderoles la veille en se rendant au marché place Firmin-Gautier.
UNE POLITIQUE DE L'OFFRE
Alain Carignon a également avancé des pistes pour relancer les implantations commerciales par une politique de l'offre (soit l'inverse de ce que font les élus actuellement en poste qui ne jurent que par le punitif) : développement des moyennes surfaces commerciales, des îlots de commerces, étude des possibilités d’avantages fiscaux pour les surfaces inférieures à 500m2, travail sur la visibilité des commerces dans l’espace public, simplification de l’action publique avec un système de guichet unique pour les commerçants, en fusionnant les services commerciaux de la ville et de la métropole et en éliminant les doublons intermédiaires (type “office métropolitain du commerce”)...
ALAN CONFESSON CONFIRME SON INUTILITÉ
Interrogé par le Dauphiné sur les propositions du groupe société civile, l'adjoint au commerce a encore étalé toute son inutilité en refusant... tout, avec son mépris habituel. Annuler le doublement de la taxe sur les locaux vacants ? Refus : selon lui, elle incite les propriétaires à louer (même si les chiffres de vacance commerciale prouvent qu'elle a l'effet inverse !). Suspendre le projet Avenue Jeanne d'Arc ? Refus : "il semble que M. Carignon n’a pas passé le cap du XXIe siècle" ose Confesson. Il semble surtout que l'aboyeur n'a pas lu les chiffres des commerces de l'avenue qui comptent 40 à 70% de clientèle motorisée.
EN FINIR AVEC LES FOSSOYEURS DE GRENOBLE
"Il y a urgence. Le centre de la métropole est en voie de paupérisation accélérée comme l’ensemble de la ville. Si l’on veut maintenir la convivialité de la ville, les circuits courts, la sécurité qu’apportent des commerces ouverts, il faut agir. Nous appelons la majorité municipale à prendre conscience des conséquences désastreuses de sa politique afin d’y remédier" a conclu Alain Carignon. Malheureusement, la réaction de l'adjoint au commerce confirme que les Verts/LFI ne comptent rien faire pour que notre ville retrouve l'attractivité qui lui fait défaut par leur faute. Leur idéologie les paralyse.
Il reste aux commerçants qui souhaitent redresser la barre une arme à leur disposition : la possibilité de s'inscrire sur les listes électorales pour voter aux prochaines élections municipales, dans moins d'un an et demi.
Le problème avec ces Vert/LFI, c’ est qu’ils pensent en tant que membres d’ un parti et pas comme représentants de l’ ensemble des habitants de Grenoble.
Ce sont les pires des « fonctionnaires ».
Ils pensent qu’ ils ont RAISON, qu’ ils incarnent la VÉRITÉ, que leur langage est SUPRÊME.
Et on les supporte avec toute leur ignorance coupable et méprisante.
Leur bilan est mauvais.
Bon courage à tous les commerçants grenoblois pour résister !
La vacance des commerces et l’hémorragie qui continue est j’en conviens est particulièrement inquiétante, et le résultat n’est pas étonnant, les élus ont tout fait pour en arriver là par leur incurie et leur dogmatisme forcené.
Mais ce qui est est plus inquiétant, c’est le remplacement de ces commerces, par c’est l’occupation des débits de boissons pubs, bières, bars à cocktails, alcool à gogo, boîtes de nuits, malbouffe, qui eux, prolifèrent aussi vite que la peste. Je ne parle même pas de la dégradation de lieux historiques, de terrasses qui se multiplient et s’agrandissent, dans les petites rues, en particulier, et sous les logements. Tous ces mono commerces, de toute évidence très rentables, se permettent tout et transforment la vie des habitants en enfer par les nuisances sonores, les odeurs de graillon, et atteintes architecturales, etc, qu’ils génèrent impunément. Je vous suggère de déambuler dans les rues du centre ville la nuit pour constater le chaos indescriptible que subissent les habitants.
Tout les pouvoirs locaux s’en moquent éperdument.
À croire d’une sorte de « pas de vagues entoure sujet, Clientélisme ? lobbys ?
Cette situation n’interroge donc aucun pouvoir sur ce que de devient le cœur de ville, paraît-il « apaisée » ?🤬🤬🤬
« Forts avec les faibles, faibles avec les forts… ».
Des Alan Confesson, malheureusement, nous en connaissons tous, qui simulent l’empathie aussi bien que le courage auprès des gogos.
Aboyeurs publics numéros 1, pleins de verve, pour rabaisser, humilier un subalterne…
Gros chats qui miaulent, pour obtenir une caresse, un compliment du Maître-Patron.
L’eau de bain bénite de son Méluche, Alan pourrait la boire cul-sec…
De Funès incarnait de façon jubilatoire la lâcheté humaine.
… mais c’était du cinoche, et Louis un comédien inventif…
Dans la « vraie vie », tous les Confesson sont des gens banals, désolants… qui ne font rire que leurs apprentis, courtisans rêvant de devenir aussi « puissants » que Lui.
Grenoble grouille d’Alan Confesson Juniors, sachant alternativement TOISER l’autre ou SE PROSTERNER devant Lui.
Ils calculent mal, l’avenir le dira.
La sécurité passe aussi par le visuel, regardez ce qu’est devenu un quartier comme celui situé derrière l’externat notre dame.
Dans les années 90, derrière cette école, toutes les rues étaient propres, pas de tags sur les murs.
Allez voir ce que c’est devenu, et c’est ainsi partout dans la ville.
Ca donne envie d’aller se promener, faire ses achats dans une ville taguée ?
À Marie Lou
Ces « Verts / LFi » ne pensent pas forcément qu’ils ont RAISON, ni qu’ils incarnent la VÉRITÉ ou que leur langage soit SUPRÊME.
Juste… lis « bossent »… dans une filière d’avenir, qui rapporte fric et considération, à Grenoble bien plus qu’ailleurs…
Et la « chair fraîche » (15 – 18 ans), bientôt appelée aux urnes, subit un « détournement de mineurs » idéologique, avec les yeux qui brillent de « désir d’avenir » super chelou…
En OFF, certains Piolliistes admettent que la ville tourne au dépotoir, reconnaissent le fiasco général, MAIS… soulignent que leur « commerce d’idées neuves » n’a jamais été si florissant !
Ainsi, en bonimenteurs cartomanciels flamboyants, ils présagent que Grenoble resplendira vers 2040 – 2080, inch allah, lorrsqu’eux-mêmes auront foutu le camp en Ardèche, dans le Béarn, ou à Paris.
Mes potes, encore en fonction dans la Nomenklatura Piolliste, reconnaissent leur cynisme après
3 verres, comme nimporte quel plombier, serrurier ou dépanneur informatique véreux.
Et comme disait Gilles Namur :
« Je gagnais davantage dans le Privé ».
Ça laisse assez de marge pour pousser l’arnaque encore plus loin…
Malheureusement la Métro et la municipalité ont œuvré pour la mort des commerces du centre ville et œuvrent pour la mort en général des commerces de quartiers avec leurs projets de pistes cyclables côtoyant les trottoirs (et la sécurité des piétons) diminution des chaussées, volonté de faire disparaître les véhicules, le dada des ecolos bobos, les bus vont peut etre vivre des galères, expl (av de Jeanne d’ arc, halls du centre ville, crs berriat, St Bruno, ect..
Et maintenant Mr Piolle se réveille en contestant l’ arrivée de Nerpic ( quel rétropédalage) , à Nerpic le bruit est incessant, vous sortez de cet endroit grogie, rien à voir avec le calme des commerçants de quartiers et du plaisir de faire ses courses aux halles, ou au centre ville, cours berriat, sans compter les marchés dont je pense que la municipalité ne va pas tarder à d’ occuper. Bien sûr il en faut pour tous les goûts, mais organiser la mort d’ une ville, il n’ y a rien de glorieux en cela pour des élus responsable du bien être de ses cytoyens. 😡😭🥵