RATS, CAFARDS… LA SALUBRITÉ DE GRENOBLE EN QUESTION

Un "lâcher de cafards" a eu lieu au siège d'Actis, quartier Teisseire, une course de rats au Village Olympique, une escalade des mêmes place Grenette, partout les ordures qui s'entassent, les produits alimentaires des poubelles marrons qui puent quand les copropriétés n'ont pas encore décidé de les abandonner, les personnels des déchetteries qui n'en peuvent plus d'alerter sur leurs dysfonctionnements un élu Piolliste, Lionel Coiffard qui répond que c'est à l'étude....

LES CAFARDS SONT PARTOUT...

Les locataires d'Actis ont voulu effectuer un "lâcher de cafards" dans les locaux de la société. Ils racontent au DL (15/10/24). « Il y en a dans ma cuisine, la salle de bains et même dans ma chambre, détaille le locataire d’un appartement rue Dupleix. J’ai peur qu’ils pénètrent dans mes narines et mes oreilles. »

P. BEJJAJI (Verts/LFI - ACTIS) "EST PLEINEMENT CONSCIENT DES DÉSAGRÉMENTS"

Le cœur de cette autre habitante, retraitée, palpite dès qu’elle rentre dans la pièce : « Quand j’appuie sur l’interrupteur, je préfère regarder le plafond, de peur de les voir grouiller partout. » Dans l'article de Simon Marseille, il est question "du bailleur pleinement conscient des désagréments causés" (!). Mais qui donc est "ce bailleur social" ? On ne sait jamais que les présidents successifs d'Actis s'appellent Eric Piolle, Elisa Martin et maintenant Pierre Bejjaji, élu de leur groupe.

LES ÉLUS VERTS/LFI ASPIRENT À L'ANONYMAT...

C'est fou comme ces élus qui multiplient les tweets définitifs sur tous les sujets, donnent leurs leçons au monde urbi et orbi, aspirent à l'anonymat le plus complet quand il s'agit des responsabilités opérationnelles qu'ils exercent. Fou aussi qu'aucun observateur n'ait l'idée de les citer et de les interroger.

... SAUF POUR L'AVENIR DE LA PLANÈTE

Mais le quartier de la rue Dupleix et du parc Condé à Abbaye-Jouhaux n'est évidemment pas le seul à souffrir de l'insalubrité endémique qui a gagné Grenoble depuis que les "escrologistes" prétendent se préoccuper de l'avenir de la planète.

POUR PIOLLE, "UNE VISION TORDUE DE LA RÉALITÉ"

De partout les protestations affluent. À Alain Carignon qui alertait encore Eric Piolle par le biais d'une question orale lors du dernier Conseil Municipal, le Maire se moquait -"votre vision tordue de la réalité n'en fait pas une vérité" a t-il osé lancer au Président du groupe d'opposition -  les problèmes n'existaient pas ou bien les solutions étaient en route !

ILS DISPOSENT DE TOUS LES POUVOIRS

Pourtant ce sont bien partout des élus du groupe Piolle qui gèrent tous les aspects : outre Actis, Grenoble-Habitat est présidé par un autre Adjoint au Maire (Verts/LFI) condamné pour favoritisme lui aussi, Klauss Habfast, la propreté est répartie entre Lionel Coiffard (métro) et ... Gilles Namur (ville). Ce dernier n'a toujours pas pu résoudre le problème très difficile des.... corbeilles de la ville qui débordent. Il faudrait demander au GIEC ? Ou bien créer un atelier citoyen ?

UN SYSTÈME DE RAMASSAGE QUI NE CORRESPOND PAS AUX BESOINS

Le second, Lionel Coiffard, n'a toujours pas compris que son système de ramassage et de tri des ordures ne correspondait pas aux besoins : pas assez fréquent pour certains types de déchets, pas diversifié selon les quartiers (densification forte ou secteur de restauration..). Au lieu d'être pensé à partir du réel, nos cadors locaux ont bâti un plan théorique qu'ils appliquent sans discernement.

RATS : "RÉHABILITER CES ANIMAUX QUI MÉRITENT AUTANT DE RESPECT..."

Le résultat est évidemment connu. La prolifération des nuisibles dont la Conseil Municipal avait fait une sorte d'espèce protégée. Les élus d'Eric Piolle avaient adopté une délibération visant à "réhabiliter ces animaux qui méritent autant d’attention et de respect que les animaux domestiques ou sauvages". Pourtant l'Académie de Médecine s'est fendue d'un communiqué pour rappeler que "le rat reste une menace pour la santé humaine". 

... MAIS "ATTIRÉS PAR LES DÉCHETS ALIMENTAIRES DANS L'ESPACE URBAIN" (!)

Le plus drôle, si ce n'était aussi lamentable, est que la majorité municipale a adopté le 30 septembre dernier une délibération sur les animaux constatant "que les surmulots et les pigeons sont attirés par l'abondance des déchets alimentaires laissés à leur disposition dans l'espace urbain" (!). On ne les refait pas.

Ce cumul d'incompétence crasse avec une prétention proportionnelle à elle, produit ce terrible boomerang qui revient dans leur figure. Ils se trouvent dans l'incapacité de traiter un problème simple alors qu'ils sont à toutes les manettes de la question.

P. BEJJAJI AUX LOCATAIRES : "VOUS IMPOSEZ UNE FORME DE VIOLENCE"

D'ailleurs les locataires soutenus par le DAL venus protester contre les cafards ont reçu une réponse d'Actis, que cite le DL, sans rappeler qui le préside : cette action “n’a d’autre objectif que la création de tensions. Vous imposez au personnel d’Actis une forme de violence que nous ne pouvons tolérer, et exposez votre association et les locataires à des dépôts de plainte de la part d’Actis”. Pierre Bejjai est de l'école Piolle : "la vision tordue de la réalité" constitue un danger. Pas l'insalubrité. Imaginons un élu de droite qui répondrait ceci à des locataires qui vivent dans l'insalubrité ? Le DAL en ferait une cause nationale.

Tour Maurice Dodero au Village Olympique. Comme le constate la majorité municipale, "l'abondance des déchets alimentaires favorise la prolifération des surmulots". On la remercie et on la loue pour sa perspicacité et son efficacité.

DES SECTEURS SONT DEVENUS DES CLOAQUES À CIEL OUVERT

À Beauvert, avenue Jules Vallès, à Berriat comme à Villeneuve, partout les habitants écrivent, saisissent le fil de la ville, alertent les élus sur ces épaves de voitures qui défigurent les quartiers, ces poubelles qui débordent, ces déchets qui jonchent l'espace public.

Il s'agit d'un véritable mépris de classe à l'égard des familles modestes. Nos éminences locales ne sont pas concernées. Cité de l'Abbaye par exemple, où vont être hébergées derrière les volets verts 24 familles de migrants, tout le monde vit dans le cloaque de "l'urbanisme transitoire". Une élue comme Céline Deslattes (Verts/LFI) qui a en a décidé a osé monter sur ses grands chevaux quand Alain Carignon, une fois de plus, a demandé des mesures dans ce secteur.

IL FAUT SORTIR CES ÉLUS EN 2026

Leur posture d'indignation permanente est un rôle qu'ils jouent. Il leur permet d'éviter toute explication, toute réponse et surtout toute mesure qui améliorerait la vie quotidienne des grenoblois.

Mais chaque jour qui passe et aggrave ce que vivent les grenoblois aboutit à une seule solution : il faut sortir ces élus en 2026. Mais élire une équipe qui aura proposé à la fois les solutions et les moyens de les financer dans une ville exsangue.

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