LES DÉLINQUANTS CONTRAIGNENT LE GUC JUDO CLUB À FERMER SES PORTES

La délinquance continue à prendre le pouvoir. Le Président du GUC Judo Club "effondré par ce qu'il vient de se passer" a lancé un appel à Eric Piolle pour lui demander des mesures expliquant : "lors de notre permanence d’inscription. Un de nos adhérents a été violemment agressé devant son jeune enfant lui-même judoka. Ce père de famille, alors qu’il entendait une alarme, est sorti et a surpris un individu en train de casser sa voiture. Il a pris le dessus sur ce vandale. Malheureusement, ce dernier a été rapidement soutenu par un groupe de jeunes délinquants qui ont roué de coups notre adhérent devant son enfant et ont menacé tous témoins présents de mort. "

UN LOCAL MUNICIPAL INVESTI PAR DES DÉLINQUANTS : PIOLLE N'A PAS BOUGÉ

Le plus grave qui est l'une des explications de la descente aux enfers de Grenoble est que, comme l'explique le Président du GUC/Judo : "Il faut savoir que ces jeunes ont investi de façon illégale depuis quelques mois le local municipal contigu et en ont fait un point de beuverie, de consommation de produits illicites et certainement de vente des dits produits – un point de deal à la vue et au su de tous, police municipale et mairie incluse."

LA SALLE MUNICIPALE MISTRAL A VÉCU LA MÊME SITUATION

On est ici à nouveau au cœur de l'indifférence/connivence municipale qui va jusqu'à fermer les yeux sur la transformation de locaux municipaux en bureaux pour délinquants financés par le contribuable ! Grenoble a connu cela dernièrement salle Mistral occupée de la même façon pendant des mois - détruite alors qu'elle venait d'être rénovée -, les habitants ne pouvant plus l'utiliser sans qu'Eric Piolle n'accepte jamais de répondre à Alain Carignon lui demandant de porter plainte.

CE QUE VIVENT AU QUOTIDIEN LES GRENOBLOIS

Il en est de même avenue Paul Cocat. La délinquance enregistre très bien - 5 sur 5 - que la municipalité n'est pas son ennemie. Elle avance donc tant qu'elle ne rencontre aucune résistance.

Dans son courrier au Maire, le Président du GUC Judo Club décrit parfaitement ce que vivent les grenoblois au quotidien et cette dégradation qui s'accélère dangereusement.

"DES ACTES DE VANDALISME À RÉPÉTITION"

Il explique que "ces deux dernière années, nous avons subi des actes de vandalisme à répétition, tels que des véhicules de professeurs et parents endommagés, sept - 7 - vitres cassées avec vols d’affaires, une voiture d’un de nos professeurs a vu ses quatre – 4 - pneus crevés et deux - 2 – vélos volés".

"ABANDONNÉS AUX VENDEURS DE DROGUE QUI FONT LA LOI"

Qu'il connait des "problèmes récurrents au niveau des locaux municipaux : de chauffage, d'infiltrations d'eau et la présence de nuisibles (cafards), malgré de multiples signalements aux services techniques et des actions d’assainissement. Les déchets, détritus aux abords de la salle. Tout cela dégrade considérablement les conditions d’entraînement et l’image de la Mairie de Grenoble au niveau des ses équipements sportifs auprès des habitants pratiquants du quartier. Ils se sentent moins bien traités que dans les quartiers riches de Grenoble ou au pire abandonnées aux bandes de quartier et autres vendeurs de drogues qui font la loi."

UN QUARTIER QUI EST CELUI DU DÉPUTE LFI HUGO PRÉVOST...

Ce descriptif est représentatif de l'évolution en profondeur de la ville avec la municipalité au pouvoir depuis 10 ans.  Quand on sait que ce quartier est celui du Député Hugo Prévost - profession manifestant - dont les affiches LFI pour se faire élire étaient "nouveau Front Populaire pour tout changer". Mais pourquoi ne commencent-ils donc pas par le territoire dont ils sont responsables ?

LA MUNICIPALITÉ A DÉPLACÉ LE CLUB POUR RIEN

S'agissant du Judo rappelons qu'il est lui aussi victime de l'impéritie municipale : déplacé de la rue Moyrand à cause d'un projet immobilier de la municipalité qui n'a jamais vu le jour il a été installé à Teisseire où elle l'a laissé seul face aux dégradations ! Résultat de cette double impéritie, près d'une centaine d'enfants sont privés d'une activité sportive qui transmet des valeurs et un code moral.

LA MUNICIPALITÉ MET À BAS DES ACTIVITÉS DE PRÉVENTION

Ainsi Grenoble a la chance (!) de bénéficier d'une municipalité qui refusant toute action sérieuse pour lutter contre la sécurité prive des jeunes d'activités de prévention comme on le constate avec le judo, quand elle ne les remets pas en cause directement comme on la vu avec Le Plateau à Mistral, La Cordée à Villeneuve et maintenant la MJC Prémol au Village Olympique.

DES AGRESSIONS JUSQU'À L'ASSASSINAT DE L. DEJEAN

Le drame qui a couté la vie à Lilian Dejean a donné lieu hier dimanche à une émouvante "marche blanche" d'un millier de grenoblois. Des agressions quotidiennes répétées à l'assassinat de l'employé municipal modèle, il existe un continuum. Ne pas lutter contre les premières conduit au second.

L'OPPOSITION DEMANDE À E. PIOLLE DE BOUGER SUR CES SUJETS

Comme tous les médias l'ont souligné, Eric Piolle, sur la défensive, est de plus en plus sommé de renoncer au moins pour partie à ses dogmes. Hier, Alain Carignon, Président du groupe d'opposition qui participait à la marche blanche avec Brigitte Boer, Charah Bentaleb, Chérif Boutafa, Dominique Spini et Clément Chappet, a à nouveau demandé à Eric Piolle de bouger sur l'armement de la police municipale, le développement de la vidéo-protection, le PC opérationnel 24 h sur 24 ou la réintégration de l'argent sale dans les revenus des dealers pour libérer les HLM de leur emprise. Sur Europe1, le leader de l'opposition a même demandé si on en viendrait pas à faire gérer les quartiers directement par l'Etat si la municipalité continuait à renoncer.

UNE PARTIE DE LA MAJORITÉ ACCEPTERA T-ELLE LE RÉEL ?

Au moment où tout "destin national" est désormais fermé à un Eric Piolle carbonisé, où l'heure de la succession à Grenoble a sonné puisque les statuts des Verts lui interdisent de se présenter à un troisième mandat, la majorité municipale bâillonnée est à la croisée des chemins. Soit elle demeure arcboutée sur la fermeture de Piolle à toute modification, soit certains élus se libéreront du joug pour prendre en compte une partie du réel de la ville qui explose.

Alain Carignon, très sollicité hier lors de la marche blanche a fait part de son émotion et exhorté la municipalité à évoluer sur le sujet de la sécurité

LE GUC JUDO CLUB SERA RECU LE... 23 SEPTEMBRE PAR UNE ADJOINTE

En donnant rendez vous au GUC Judo Club le... 23 septembre prochain, par la seule adjointe (Verts/LFI) aux sports sans pouvoir, Céline Mennetrier, la municipalité démontre toute son absence de considération aux actions de prévention et à la vie de la ville. Des locaux municipaux occupés par des délinquants avenue Paul Cocat exigent la présence immédiate du Maire sur place avec sa police municipale afin de les déloger et de créer les conditions de reprises des activités au club dans les meilleures conditions de sécurité. 

LE LIEN SOCIAL SE DÉLITE DE PLUS EN PLUS VITE

La gestion bureaucratique, distanciée et lente épuise les bénévoles qui se fatiguent de cette inertie et finissent par lâcher prise. Le lien social se délite ainsi de plus en plus vite, une centaine de jeunes supplémentaires sont laissés sur le carreau, et de proche en proche, le renoncement augmente la pression de la marmite ville.

UNE PRISE DE CONSCIENCE ?

Comme Grenoble partait haut il y a 10 ans, les effets négatifs de cette destruction systématique sont peu apparus au début. Avec le temps et l'accélération, aucun quartier, aucune activité n'échappe désormais aux conséquences de cette politique. Y aura-t-il une prise de conscience ou bien la ville continuera-t-elle à s'enfoncer ?   

12 Comments

Laisser un commentaire

"LES INFORMÉS" : LES COULISSES DE LA VIE GRENOBLOISE !

X