INSÉCURITÉ : L’UNIVERSITÉ ENVISAGE DE SE RETIRER DU SUD DE LA MÉTROPOLE

"Quand le président de l’université évoque la possibilité de retirer l’université du sud de la métropole du fait de l’insécurité, va-t-il être classé dans la fachosphère par Eric Piolle ?" demande Alain Carignon ce matin dans le Dauphiné.

Dans une conférence de presse le 10 septembre, le président de l’Université Grenoble Alpes, Yassine Lakhnech avait indiqué que l’Institut de la communication et des médias (ICM), “antenne” de l’UGA, est en difficultés : « J’ai demandé une sécurisation du bâtiment et une présence renforcée des forces de l’ordre pour la sécurité des étudiants et des personnels. Si nous estimons que la sécurité n’est pas au rendez-vous, nous serons obligés de déménager. » (DL). Pour le Président « ce serait aussi une capitulation du service public devant la délinquance ». Qui précise que « pour que ça marche, il faut du courage et de la volonté ». Suivez mon regard.

LES SIÈGES FUIENT LES PROJETS DE LA VILLE

Cette déclaration jette un froid sur les mirifiques déclarations sur le projet Grand Alpes, qui fait suite à la longue litanie du "vivre ensemble" et de la "requalification des quartiers" qui se poursuit depuis 40 ans avec le succès que l'on sait. Au moment où s'engageait l'opération Flaubert, tout à côté, le siège du Crédit Agricole et la Maison de l'Agriculture ont pris la fuite. C'est pas bon signe.

LE DÉPART DE L'INSTITUT DE COMMUNICATION DES MÉDIAS

Le départ de l'Institut de la Communication et des Médias (ICM) exprimerait avant l'heure ce qu'il en sera de GrandAlpes. Avenue Marye Reynoard les autres antennes de l'Université vivent aussi dans un contexte tendu. À la situation vécue s'ajoute la publicité nationale faite à Grenoble par les évènements qui se succèdent. « Je suis consterné par les conséquences de ces drames sur l’image de Grenoble : l’insécurité est en train de tout submerger, de tout emporter alors que la métropole est au top mondial dans tant de domaines » dit encore Alain Carignon (DL du 12/9/24).

UNE INTERVIEW CATASTROPHE À A. DE MALHERBE (RMC)

Face à cette déferlante la municipalité Piolle fait le dos rond. L'interview catastrophe d'Eric Piolle face à Apolline de Malherbe a alourdi l'atmosphère : le leader maximo était pris dans ses contradictions et le refus d'armer la police municipale pour... la protéger a été le summum. Dans la lignée de "l'accident de la circulation" pour la mort de Lilian Dejean.

LE CANDIDAT À LA PRÉSIDENTIELLE A SOMBRÉ

Cet épisode enfonce un peu plus le putatif candidat à la présidentielle (!) qui a perdu toute espèce de possibilité de sortir la tête de l'eau. Ce qui n'a pas tendance à réduire son irascibilité. Au plan national il a d'ailleurs été abandonné en rase campagne, considéré comme indéfendable. La plupart des leaders intégrant maintenant les suites judiciaires des affaires en cours. Les auditions se poursuivent à la Police Judiciaire sur le dossier du sur-salaire camouflé qu'il aurait attribué à sa première adjointe. Localement tous les élus ayant été interdits de parole sur le drame - et ayant obéi ! -  toute la communication a reposé sur le Grand Timonier qui s'est embourbé tout seul.

LES POLICIERS N'ONT JAMAIS VU LE MAIRE

Campant sur le déni du réel, refusant une quelconque évolution, même mineure, de l'absence de politique sécuritaire de la ville, Eric Piolle s'enferme lui même dans une impasse. Il reste 70 policiers municipaux et beaucoup vont probablement continuer à partir. Il reste deux policiers de nuit ! Non armés, interdits de 38100... Ils n'ont jamais vu le Maire contrairement à ses affirmations sur RMC et n'ont jamais revu leur adjointe au Maire, Maud Tavel , depuis sa nomination à la "tranquillité publique" !

L'INACTION DE LA VILLE AFFAIBLIT LA POLICE ET LA JUSTICE

Cet abandon devrait favoriser le développement de la délinquance qui mesure avec exactitude la chance qui lui est donnée par cette absence de toute volonté municipale. Police Nationale et Justice ont besoin du réseau et de l'action ville qui est au coeur de la connaissance des quartiers. Sans eux, il manque un pan entier à l'efficacité des deux autres partenaires.

PIOLLE : "IL Y A DES RÉUNIONS RÉGULIÈRES..."

Ce drame aura essoré un peu plus la municipalité Rouge/Verts qui va finir en lambeaux. Personne ne peut être rassuré de savoir qu'il existe comme il le dit "des réunions régulières du Conseil de prévention de la délinquance" - auxquelles Piolle n'a d'ailleurs jamais participé - compte-tenu du résultat.

LE FRÈRE DE L. DEJEAN : "J'AI PEUR DE VIVRE DANS CETTE VILLE"

La seule sortie de l'impasse qu'il a tenté aura été de coller à cette extrême gauche fascisante en appelant à lutter contre "la faschosphère" dont on ne voit pas ce qu'elle a à faire avec l'assassinat d'un employé municipal exemplaire dans l'exercice de ses fonctions. Son frère d'ailleurs, Lichouki Dejean, n'a pas dit autre chose : "on vit dans une ville en insécurité. (...) Qu'il n'y ait pas de sécurité à Grenoble, qu'il n'y ait pas de vidéosurveillance, qu'il n'y ait pas plus d'agents, moi j'ai peur de vivre dans cette ville". 

PIOLLE CHERCHE A DÉTOURNER L'ATTENTION

En saisissant l'ARCOM contre CNews, Eric Piolle voulait détourner l'attention. "Après la mort de Lilian Dejean, la seule action du maire de Grenoble le concerne parce qu’il s’estime mal traité par des médias? Je suis atterré par l’intérêt qu’il porte à lui-même face à un tel évènement bouleversant" déclare Alain Carignon au DL (12/9/24). Mais Piolle devrait se retourner contre tous ceux qui lui demandent des comptes.

QUOTIDIEN DE YANN BARTHÈS : "PIOLLE EST DANS L'OEIL DU CYCLONE"

En effet, "Eric Piolle est dans l'oeil du cyclone politique" explique l'émission "Quotidien" de Yann Barthès qu'Eric Piolle aura du mal à classer dans la faschosphère ! La vidéo résumé des faiblesses et contradictions du Grand Timonier est accablante. Dans tout ce qui a été diffusé, "Quotidien", avec l'air de rien, aura été le plus mortifère pour son égo. Il ne s'en remettra pas.

LE DÉPART DE L'UNIVERSITÉ CONCRÉTISERAIT LA CHUTE

L'annonce d'un éventuel départ de l'université du sud de la ville après cet épisode dramatique vient concrétiser une chute dans laquelle les élus grenoblois continuent de nier avoir une quelconque responsabilité. Avec l'accélération des règlements de comptes, les attaques au quotidien dont sont victimes les grenoblois, la liste va dangereusement s'allonger.

Si la pression nationale et locale s'accentue on voit mal comment tous les élus pourraient continuer à s'aligner derrière cette intransigeance coupable ?

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