INNOVATION PLACE SAINTE CLAIRE : LA BORNE D’ENTRÉE INSTALLÉE DU CÔTÉ PASSAGER …

L'installation d'une borne de circulation place Sainte Claire a pris 3 ans ! Comme à son habitude le Grand Timonier, dans l'une de ses fulgurances, avait brutalement annoncé en janvier 2021 la piétonisation du secteur Notre Dame-Sainte-Claire (excluant l'Alma, on ne sait pourquoi ?).

En fait il venait d'apprendre par hasard les travaux de la voie du tram, entre deux déplacements de candidat à la présidentielle, et saisi cette opportunité pour décider ceux-là. Le quartier avait réagi très fort : "c’est absolument scandaleux que cette question soit traitée de façon si légère" avait tonné  Gérard Hudault, le Président de l’Union de Quartier Notre Dame. "Les habitants ne sont absolument pas consultés. Tout ça c’est un forcing dont on ne connaît pas la nature, présenté de façon très malhonnête".

"LE DÉVELOPPEMENT ILLIMITÉ DES NUISANCES"

Cette "piétonisation" non anticipée, sans réflexion sérieuse sur les aménagements, sans moyens a été très mal engagée. Le Président de l'Union de Quartier avait cité le foutoir des rues Brocherie et Chenoise : "on avait espéré et la mairie nous l’avait présenté ainsi que ça calmerait l’activité mais c’est l’inverse qui s’est produit, avec la présence de voitures, de deux roues motorisés et le développement illimité des nuisances".

LA MULTIPLICATION DES FAKES DE G. NAMUR N'A RIEN CHANGÉ

Tout à coup la ville s'était tournée vers la Métro afin qu'elle finance les bornes de passage des voitures. Une polémique violente a opposé un Gilles Namur (Verts/LFI), petit soldat robotisé de Piolle, à Sylvain Laval, Vice Président de la Métropole. Après la somme de fakes déversées par Namur, il a bien fallu se rendre à l'évidence. La Métropole n'a aucune obligation légale de financer ces bornes  et elle ne peut pas être un guichet dans lequel les communes viennent se servir soudainement, en fonction de leurs désirs.

E. PIOLLE A DU S'INCLINER DEVANT SYLVAIN LAVAL

Fort de son bon droit, ayant résisté aux fatwas de la majorité Grenobloise, Sylvain Laval n'a pas cédé et Eric Piolle s'est incliné avec le bonheur, le plaisir et l'humilité qu'on imagine. Deux ans après la ville a décidé de financer ces bornes (50 000 € + l'installation).

UNE INNOVATION MONDIALE : LA BORNE COTÉ PASSAGER

Le résultat de ces trois années est donc sous nos yeux depuis quelques semaines. Tous les usagers et la copropriété de la rue de la République en particulier a été ébahis du résultat. Une innovation mondiale, comme seul les Rouge/Verts grenoblois en ont le secret. La borne a été installée à droite, côté passager, si bien que le conducteur du véhicule doit sortir pour aller badger. Attention, il ne dispose que de 10 secondes avant que la borne ne remonte.

DES PERSONNES HANDICAPÉES MISES EN DIFFICULTÉ

De nombreuses personnes âgées, à mobilité réduite, ou ayant un handicap sont en difficultés face à cette nouvelle contrainte. Un aidant signale la cas d'une femme de 85 ans et handicapée qui possède un appartement rue de la république avec un parking accessible depuis la place sainte claire, qui possède deux garages afin de recevoir des visites. La mise en place de la borne interdit tout prêt de la place à ses amis de passage, puisqu' ils n'ont pas le droit de circuler dans cette zone sans une autorisation...

"CEUX QUI ONT AUTORISÉ CELA DEVRAIENT ÊTRE PERSONNELLEMENT RESPONSABLES"

Cet aidant raconte : "mais le pire est l'installation de la borne à droite... Les bras m'en tombent, ceux qui ont autorisé cela devraient être déclarés personnellement responsables de la situation. Cette personne âgée et handicapée est obligée de sortir de sa voiture (éventuellement sous la pluie), badger, et retourner le plus vite à sa voiture vu qu'il y a un temps minimum". Elle est désormais stressée chaque fois qu'elle doit rentrer chez elle.

Alain Carignon est allé à la rencontre des habitants pour qu'ils expliquent la difficulté créée par une municipalité qui ne parle que d'inclusion...
"UNE ACTION EN JUSTICE EST POSSIBLE"
 
Il ajoute : "Je ne comprends pas qu'en 2024 avec toutes les normes handicapées, il soit encore possible de faire des choses pareilles. J'imagine qu'une action en justice est possible pour interdire cette borne tant qu'elle n'est pas utilisable normalement."
 
ALAN CONFESSON, ADJOINT (LFI), DE SECTEUR N'A RIEN VU
 
Piolle veut peut être que les grenoblois, roulent à l'anglaise, à gauche ? Plus probablement on retrouve ici l'indifférence crasse de la municipalité à la vie quotidienne des Grenoblois.
 
Rappelons qu'il existe un "Adjoint de secteur", Alan Confesson (LFI) censé surveiller, repérer les anomalies, les corriger. Mais, conformément à la doctrine municipale, il préfère donner des leçons. Ou jouer les confesseurs d'Elisa Martin dans son affaire de sur-salaire versé par un collaborateur à la demande de Piolle.
 
Si les dangers politiques et judiciaires pour Elisa Martin ne lui ont pas échappé,  il n'a pas du tout aperçu les problèmes pour les Grenoblois du secteur Sainte Claire.
"LA VILLE AMIE DES AINÉS ET INCLUSIVE "
 
ll existe également une Adjointe, Kheira Capdepon, qui a obtenu le label "ville amie des ainés" et s'en vante, et un autre élu, Luis Beltran-Lopez qui n'en a en parole que pour l'inclusion réussie dans la ville. Laquelle est d'ailleurs, on le sait, la première ville au monde pour la qualité de la vie. On se demande ce que doit être la vie ailleurs...
 
SA PRÉTENTION À PRÉPARER GRENOBLE AU RÉCHAUFFEMENT INQUIÈTE
 
Avec ce nouveau ridicule d'aménagement qui va faire la risée, après l'image détestable de la ville avec l'insécurité endémique, la municipalité démontre à nouveau son incompétence crasse à simplement gérer la ville. Plus ces exemples s'accumulent, plus son incommensurable prétention à préparer Grenoble aux enjeux du réchauffement inquiètent.
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