GRENOBLE : L’EXTRÊME GAUCHE VEUT TOUT LE POUVOIR

L'extrême gauche préfère l'original à la copie. Eric Piolle a semé le vent. Il récolte la tempête. Un étudiant sans études, Hugo Prévost, dont la seule profession connue est celle de "manifestant" pourrait devenir dimanche Député de la 1ère circonscription, un territoire symbole de la nouvelle modernité technologique, concentrant le plus pointu de la recherche et de l'innovation mondiale.

À côté, dans la 3ème circonscription, Elisa Martin, son ex Première Adjointe (LFI), qu'il couvait de cadeaux selon son collaborateur, en lui assurant le maintien de son niveau de vie par une rémunération occulte, est en passe de retrouver son mandat.

Après le résultat de LFI aux Européennes et ces succès potentiels, il est évident que le parti de JL Mélenchon va demander de percevoir les dividendes aux municipales. Le successeur qu'Eric Piolle voulait imposer devra passer par les fourches caudines du parti dominant, s'il veut être accepté.

PENDANT QUE H. PREVOST (LFI) PLEURAIT SUR LE SORT DES ÉTUDIANTS...

Cette extrême gauche politiquement prépondérante est aussi tartuffe que l'autre. Pendant qu'Hugo Prévost manifestait contre la précarité étudiante et pleurait sur les étudiants qui ne mangent pas à leur faim, selon son principal collaborateur Eric Piolle aurait imposé un sur-salaire pour dégager 400 € mensuels non déclarés à Elisa Martin. Ça n'empêche pas des hordes de militants "insoumis" de venir frapper à votre porte pour s'en prendre aux riches et réclamer la justice pour tous.

LE NPA EST SOUTENU PAR 115 GRENOBLOIS SUR 40 000 VOTANTS

Relevons tout de même au passage également, dans la concurrence des extrêmes gauche, que le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) dont les bases rue d'Alembert et rue des Alliés sont connues, qui truste le DAL, dont les nervis sont disponibles pour toutes les ratonnades et qui monopolise les murs de la ville, réunit... 115 voix à Grenoble sur 40 000 votants. Ça n'empêchera pas les médias d'accorder un espace démesuré à tous les "collectifs" et manifs qu'il manipule.

L'OSSATURE DE LA MUNICIPALITÉ EST DÉCIMÉE

La nouvelle donne issue des Européennes et des législatives est catastrophique pour la secte politique qui trustait le pouvoir à Grenoble : issue du clan Avrillier, l'ossature de la majorité municipale se trouve décimée. Electoralement très minorée, elle est moralement exsangue. La procédure à venir entre l'ex deuxième cerveau de Piolle et le Maire devrait être dévastatrice. Son principal collaborateur - son "deuxième cerveau"  - depuis 2008 exigeait réparation notamment pour "travail dissimulé" (!) explique le DL (27/6/24). Quant on entend les diatribes à ce sujet de l'ex Inspecteur du travail Pierre Mériaux, Adjoint (Rouge/Verts), on est confondu.

TOUTES LES SOURCES CONFIRMENT QUE DES ADJOINTS AU MAIRE ÉTAIENT INFORMÉS

Mais surtout personne ne sait ce que fera l'enquête judiciaire de la confirmation provenant de toutes les sources. Après Place Gre'net, qui révélait le contenu d'une bande citant nombre d'Adjoints au Maire  "pêle-mêle : Annabelle Bretton, Pierre-André Juven, Nicolas Kada, Pierre Mériaux, Vincent Fristot, Chloé Pantel, Isabelle Peters, Laura Pfister, Lucille Lheureux…", Jean-Benoit Vigny (DL du 27/6/24) confirme : "Enzo Lesourt avait visiblement un atout dans sa manche, caché au grand public jusqu’en juin 2024 mais dont certains élus auraient eu connaissance plus tôt : la rétrocession des fameux 400 euros mensuels à Elisa Martin entre 2017 et 2020".

LE NON SIGNALEMENT FAIT DE SON AUTEUR UN COMPLICE

Dans cette liste d'informés se trouve Vincent Fristot (Verts/Ades) qu'Eric Piolle a eu le culot de désigner pour défendre les intérêts du contribuable comme partie civile de la ville. Ajoutons Alan Confesson ( LFI) dont la voix ne fait pas de doute quand il échange avec Elisa Martin : "je te laisse imaginer le potentiel explosif du truc quand des gens comme Juven ou Yann Mongaburu sont au courant".

La première "explosion" pourrait être le non signalement au Procureur, en vertu de l'article 40 du code pénal, d'un fait possiblement délictueux dont on n'a connaissance. Qui fait de vous un complice.

À COMPTER DE L'AUTOMNE LA SÉRIE SERA JUDICIAIRE

La "domination" de l'extrême gauche grenobloise repose donc sur des pieds d'argile. À compter de l'automne, pour elle, la nouvelle "série" sera judiciaire. Si Elisa Martin est députée il faudra l'autorisation du bureau de l'Assemblée Nationale pour sa mise en garde à vue éventuelle. Ce qui fera encore plus de bruit de casserole. Eric Piolle qui connait déjà cette procédure n'aura besoin de l'autorisation de personne, mais la répétition justement devrait achever Sa Suffisance. S'ajoutera normalement la procédure concernant Christophe Ferrari, le Président de la Métropole, qu'on n'imagine pas y échapper non plus. Députée, ville, métropole vont vivre au rythme des affaires entrainant trois familles politiques à la fois : LFI, les Verts et les socio-démocrates...

France 3 Alpes avait résumé l'affaire de la combine Piolle/Martin

LES MOTIVATIONS DE VOTE VONT CHANGER

Sur fond de dossiers municipaux brûlants de plus en plus "encalminés" comme les qualifie le site d'information en ligne Alpes1.

Une fois dissipés les nuages du vote anti-macron, du vote lié au conflit israélo-palestinien ou emporté au vent mauvais de la météo nationale, le ciel des problématiques locales va s'éclaircir. Les motivations de vote et la culture ambiante changent en fonction du cadre territorial.

LA BÉRARDE : UNE ESPÈCE PROTÉGÉE A RETARDÉ LES TRAVAUX

Par exemple la seule révélation hier selon laquelle le drame de la Bérarde serait partiellement dû aux excès de l'écologie dogmatique soulève bien des coeurs. Les travaux d'aménagement des berges ont été retardés à cause d'une espèce protégée de trèfle. "La découverte de ce trèfle et de ses fleurs n'a pas permis de poser les matériaux", explique à Europe 1 Jean-Louis Arthaud, maire de la commune de Saint-Christophe-en-Oisans. "Il y a eu une étude complémentaire sur la flore" qui était attendue pour 2026 qui a tout bloqué. Aujourd'hui les trèfles ont disparu...

ALAIN CARIGNON : "UNE INTUITION JUSTE QUI A TOURNÉ AU DOGMATISME"

Dans le "Dauphiné" Alain Carignon avait reconnu "l'intuition juste" d'Eric Piolle en 2014 sur la ville apaisée et son adaptation au changement climatique mais estimé que "cela a tourné au dogmatisme et à l'écologie punitive, il est devenu le naufrageur de ses propres idées". Ajoutant "nous devrons renouer avec les objectifs d'origine avec d'autres méthodes". En effet.

NATHALIE BÉRANGER (LR) : "JE CONSTATE LES DÉGÂTS À GRENOBLE"

Avant d'entreprendre cette étape de construction, il faut franchir celle de dimanche prochain. À son propos on ne peut que réagir comme Nathalie Béranger, la candidate LR dans la 1ère circonscription selon laquelle "aujourd'hui sur notre territoire seule l’extrême-gauche est en passe de l’emporter. Comme élue municipale, je constate au quotidien les dégâts que cause La France Insoumise et ses alliés à Grenoble, englués dans les affaires qui oscillent entre matraquage fiscal, renoncement à lutter contre l’insécurité, l’abandon d’une vraie politique du logement…. qui font que tout notre territoire souffre d’une perte d’attractivité. Je ne peux me résoudre à la laisser gagner."

D'OUTRANCE EN OUTRANCE LA MUNICIPALITÉ FINIT PARALYSÉE

L'hégémonie de la frange la plus excessive de l'extrême gauche grenobloise, la moins en phase avec la réalité, aboutirait à la rendre de plus en plus folle. Comme on l'a vu au fil du mandat municipal où d'outrance en outrance, la municipalité finit paralysée face à une contestation qui l'empêche de terminer son travail de destruction de la qualité de la vie et du vivre ensemble.

Les bases d'un projet de reconstruction existent donc et les paramètres vont changer complètement dans les 18 mois qui restent. Il appartiendra aux grenoblois de s'en saisir.

 

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