VINCENT FRISTOT (Verts/Ades) POURRA-T-IL TENIR COMME PARTIE CIVILE DE LA VILLE ?
Alan Confesson, adjoint (LFI) au Maire, "cite les noms des élus qui pourraient être « au courant » si les révélations du Canard s’avéraient exactes. Pêle-mêle : Annabelle Bretton, Pierre-André Juven, Nicolas Kada, Pierre Mériaux, Vincent Fristot, Chloé Pantel, Isabelle Peters, Laura Pfister, Lucille Lheureux…". Le média en ligne Place Gre'net, a révélé que l'affaire s'élargit à de nouveaux protagonistes... tous issus de la majorité municipale.
Le nom du mystérieux homme-lige d'Avrillier, Vincent Fristot, en poste depuis 29 ans (!), figure dans cette liste. Détenteurs des postes clefs depuis trois décennies, inconnu du grand public, il a façonné la politique d'urbanisme (adjoint à la ville et à la Métropole), l'énergie (il est Président de GEG), les finances (il est adjoint de ce secteur) ...
Surnommé "le mécanicien du système Avrillier", apparatchik gris et méticuleux, Eric Piolle l'a fait désigner par la majorité municipale pour représenter les intérêts de la ville contrainte de se porter partie civile dans l'affaire Piolle/Elisa Martin.
L'OPPOSITION AVAIT DEMANDÉ LA PARTIE CIVILE
Au nom du groupe d'opposition d'Alain Carignon, Me Thierry Aldeguer, avocat au barreau de Grenoble avait adressé une lettre recommandée au Maire de Grenoble pour que la ville se porte partie civile afin de défendre les intérêts des grenoblois dans les supposés versements illicites qui auraient été organisés entre Eric Piolle et Elisa Martin, mis en place avec Odile Barnola, la directrice de cabinet et le principal collaborateur du Maire.
ÉLISA MARTIN (LFI) : "CA SE VOIT 36 000 BALLES SUR UN COMPTE"
Il se serait agi de verser en espèces un complément d'indemnités de 400 € par le biais d'un sur salaire accordé au collaborateur. Il existe un doute sur les sommes éventuellement versées. Le "Canard Enchainé" évoquait 16 800 € tandis que dans l'enregistrement cité par Place Gre'Net, Elisa Martin parle d'un tout autre montant : "Ça se voit 36 000 balles sur un compte. ça se voit 36 000 euros sur un compte" lance-t-elle à plusieurs reprises. Ce "potentiel explosif" dont parle Alan Confesson.
V. FRISTOT CRÉE UN IMBROGLIO JURIDIQUE
L'information judiciaire ouverte éclaircira notamment ce point. Mais on voit mal comment Vincent Fristot pourrait être tenu à l'écart de la procédure ouverte ? Les enquêteurs peuvent ils décider de l'épargner, de ne pas aller au bout de l'information parce qu'il est la partie civile ? Il s'agit là d'un imbroglio incompréhensible.
A. CARIGNON : "VOUS DEVEZ AUX GRENOBLOIS LA CLARTÉ ET LA TRANSPARENCE"
"Je vous le dis très sincèrement, si la procédure se poursuit tel que cela semble se profiler, on a beaucoup d’élus qui vont être convoqués, donc comment ça se passerait si votre élu désigné est convoqué pour avoir lui-même à s’exprimer ? J’imagine que c’est difficile pour vous tous, mais vous ne pouvez pas vous laisser corneriser et agir ainsi. Vous devez aux grenoblois la clarté et la transparence, et si vous désignez Vincent Fristot vous êtes en danger" a averti Alain Carignon au Conseil Municipal lundi.
L'ÉTHIQUE ET LA MORALE À GÉOMÉTRIE VARIABLE
D'autant que dans l'hypothèse où Vincent Fristot aurait été informé de la combine décrite par l'ancien collaborateur, la loi lui fait obligation (article 40) de signaler des faits possiblement délictueux au Procureur de la République. En ce cas il serait lui-même mis en cause.
Au passage rappelons les tartufferies de Yann Mongaburu (également Verts/Ades) découvrant après 6 ans de Vice-Présidence aux côtés de Christophe Ferrari, mais surtout après avoir été battu par lui à la présidence, une utilisation abusive de sa voiture de service et effectuant un signalement très tardif au Procureur de la République au titre de l'article 40 . Au nom de la morale et de l'éthique réversibles. Suivi de Pascal Harder, le chef de cabinet (Verts) qui a fait le travail de police pour achever le Président de la Métropole. À d'autres époques on imagine le rôle qu'il aurait pu jouer.
A. CONFESSON (LFI) NE CONTESTE PAS LES PROPOS QU'IL AURAIT TENU...
Alan Confesson (LFI), de son côté, aurait déposé plainte non pas pour contester les propos qu'il a tenu mais sur le fait qu'il ait été enregistré visiblement dans l'espace public (compte tenu des bruits de fond). La révélation de faits éventuels qui aboutiraient à un enrichissement personnel d'une élue sur fonds publics, organisé par le Maire de la ville serait plus grave que le fait lui-même ! Ce n'est pas le message qui est condamnable mais le messager...
E. PIOLLE K.O DEBOUT DEVANT LE RING
Avec eux on n'est jamais déçu. Face à cette implacable mécanique qui est en route, la majorité municipale est tétanisée. Pour éviter de répondre Eric Piolle répète inlassablement qu'il "ne veut pas monter sur le ring" (!). Il préfère être K.O debout aux pieds de l'estrade. Mais on comprend bien que pour des Pierre-André Juven ou des Nicolas Kada la situation peut devenir intenable : à partir de quand le sauvetage personnel passera avant la discipline d'appareil ?
DANS QUEL ÉTAT CERTAINS ÉLUS VONT-ILS FINIR?
Pour certains élus un peu novices, la barque des dangers est très chargée : Chloé Pantel assume les mensonges sur le MJC Prémol, les dangers sur la santé publique de la nappe polluée et une éventuelle connaissance de faits possiblement délictueux. Dans quel état ces élus vont ils finir ?
UNE CHUTE COMME UN SUPPLICE CHINOIS
Par son refus d'assumer, Eric Piolle entraine tout un camp dans sa chute. En plusieurs fois. Chaque étape sera douloureuse comme un supplice chinois. Chaque protagoniste devra choisir entre la vérité et l'obéissance à la secte politique. Avec tous les risques judiciaires.
LES FIDÈLES ET LES OPPORTUNISTES : UN CHAMP DE RUINES
Les Rouge/Verts vont sortir lessivés. On mesure déjà ce qu'il en est dans la troisième circonscription avec le nombre de candidatures d'extrême gauche anti Elisa Martin. Elles ont éclos en quelques jours. On imagine ce qu'il en sera aux élections municipales. Même des Emmanuel Bodinier, agents fidèles et actifs, envisageraient une liste. Sans compter tous les opportunistes qui vivent la vie publique comme des créneaux successifs et changeants à occuper (Stéphane Gemmani (1), Maxence Alloto...) qui finissent toujours comme des supplétifs. Les girouettes ne jouent jamais le premier rôle.
L'INÉLIGIBILITÉ EST OBLIGATOIRE POUR CE DÉLIT
Un champ de ruines. Les seules incertitudes concernent le calendrier qui permet probablement à la majorité de retenir son souffle pendant l'été. Ensuite l'ordre des mises en cause ressemble à un jeu de hasard et appartient à l'enquête. Mais le résultat est inscrit au bout du chemin. Si le collaborateur confirme ses propos et en apporte les preuves, l'inéligibilité (jusqu'à 10 ans) est obligatoire pour ce délit, sauf avis contraire argumenté du tribunal. K.O debout aux pieds du ring. Mais pas tout seul.
(1) Dans le "Dauphiné", Emilie Chalas allume Stéphane Gemmani rappelant qu'il n'a pas appelé à voter contre la candidate LFI ELisa Martin en 2022, et qu'étant au Modem, puis à En Marche il avait demandé l’investiture LREM sur… la 3e circonscription de l’Isère ! On est confondu.
Quand je lie tout cela c’est a vomir 🤮
Piolle faut baissé les impôts de 35%
Tu es un voleur
Pourquoi ont paye ?????
Grenoble c’est devenu une ville de merde ou de racaille
Et tu nous pique 32%
Qui ta autorisé ?????
Pas nous
Quelle honte !
Le comportement de ces gens-là rappelle une déclaration célèbre : « responsable mais pas coupable ».
A chaque une nouvelle de cette affaire on apprend qu’ils sont de plus en plus nombreux dans la majorité à manger du gâteau et la cerise sur le gâteau c’est notre cher maire qui multiplie affaires après affaires et Confesson et et et ….
on a jamais vu ça à Grenoble. Quelle honte dehors démission !!!!on ne vous veut plus magouilleurs voleurs ce n’est plus tenable dans notre ville d’avoir de tels élus qui se servent dans la caisse grassement alors que certains grenoblois n’arrivent pas à boucler les fins de mois …..
Cher maire en effet, trop cher maire même.
En quelques décennies, Grenoble est passé de l’ère de la Houille Blanche à l’ère des Magouilles Vertes.
L’arbre généalogique d’un Maxou Alloto en politique est touffu.
Difficile de s’accrocher aux branches.
Idem pour arriver à suivre le cap Gemmani, jeune loup de mer, au fil de ses errances.
En revanche, Vincent Fristot a le mérite de la constance.
Depuis toujours, il grenouille dans la même paroisse. Sa dévotion l’autorise à asperger ses coreligionnaires d’eau bénite et à absoudre les péchés mignons.
Inoxydable.
Fristot le techno du modèle Ades et Avrillier. Le grand intérêt de ce choix sera d’enfoncer l’Ades dans l’abîme si toutefois le même Fristot est confondu, avec des preuves attestant sa connaissance du montage financier Piolle/Martin.
Le grand ordonnateur de l’Ades ne pourra que le répudier.
La suite on la connaît déjà. Les écolos devront démissionner, Piolle en tête et ces groupuscules dans la foulée.
Il faut se préparer à une bataille électronique difficile entre un bloc droit solide, LFI qui pointe son nez (quid de Confesson d’ailleurs ?), et le PS qui reprend des couleurs.
Une droite unie hors RN a un champ large cette fois, à condition que l’instruction ne traîne pas trop pour profiter de ce momentum judiciaire.