L’EXTRÊME-GAUCHE EN PROFITE POUR DÉGRADER GRENOBLE

Le contexte politique chaotique a évidemment réveillé les agitateurs d'extrême-gauche. D'ordinaire déjà très actifs à Grenoble, ils redoublent d'efforts pour saccager la ville à la faveur d'un climat national tendu. 

OPÉRATION TAGS POUR LA GAUCHE

Il n'aura pas fallu 24h après l'annonce du "nouveau front populaire" (le nouveau nom de la NUPES, l'union des gauches en 2022 qui avait éclaté quasiment sitôt les élections passées) pour que des tags "front populaire 30/06" fleurissent sur les façades dans de nombreux quartiers. Pas de son pas d'image de la majorité municipale : on imagine pourtant à quelle vitesse les élus Verts/LFI auraient condamnés la même opération si elle émanait de militants pour le rassemblement national.

LES HABITUELS SLOGANS APPELANT À LA VIOLENCE

On retrouve également, sans surprise, une recrudescence des slogans politiques violents appelant à la mort de tous ceux qu'ils considèrent comme des "fachos" (c'est à dire tous ceux qui se situent plus à droite que le parti socialiste). Là encore, pas de réactions : la gauche si prompte à considérer que le score du RN fait pousser des ailes aux activistes d'extrême-droite ne voit pas que la dynamique actuelle déchaine les siens. 

LES UNIONS DE QUARTIER SE MOBILISENT CONTRE LES TAGS

Hasard du calendrier, c'est justement cette semaine que les Unions de quartier grenobloises donnaient une conférence de presse sur le sujet des tags, formulant des propositions pour que la municipalité tâche enfin d'endiguer ce phénomène. Les représentants des habitants pointant au cours de cette conférence le fait qu'"il y a des tags absolument partout dans Grenoble et ils vont désormais jusqu’à l’ultra-violence, même sur des écoles"...

Le Dauphiné Libéré du 13 juin. Pile quand l'extrême-gauche redouble d'efforts pour taguer Grenoble de ses slogans...

"GRENOBLE EST-ELLE DEVENUE LA CAPITALE DU TAG HAINEUX ?"

Cette conférence faisait suite à une tribune de l'Union des Habitants du Centre-Ville, qui dénonçait assez clairement la responsabilité des mouvances anarchistes / ultra-gauche dans cette situation : "Grenoble est-elle devenue la capitale du tag haineux ou ultra-violent ? Qui n’a pas vu, en ville ou via les réseaux sociaux, « ACAB » un peu partout (« All Cops Are Bastards » – « Tous les flics sont des salauds »), « ST en feu les ingénieurs au milieu », « Darmanin assassin », ou plus violent encore ?"

MANIF : LA POLICE SUGGÈRE AUX COMMERÇANTS DE FERMER

L'extrême-gauche locale apparait en ce moment tellement déchainée qu'avant la manifestation contre l'extrême-droite de samedi (s'apparentant en fait uniquement à une opération politique exclusive de l'alliance des gauches), la police a vivement suggéré aux commerces de fermer par crainte des débordements. À Grenoble, le chaos émane d'un seul bord politique : le seul avec qui la municipalité rouge/vert fait preuve de la plus grande complaisance en refusant même de condamner ses violences.

Mail de LabelVille aux commerçants. On retrouve "Extinction Rebellion", officine activiste proche des Verts, aux manettes de la manif.

LE BUREAU DE POSTE ALSACE-LORRAINE SE PROTÈGE DE L'EXTRÊME-GAUCHE

Toujours samedi, on a d'ailleurs pu assister à la situation ubuesque du bureau de poste Alsace Lorraine coffré par des plaques de bois pour éviter les dégradations des manifestants... pendant que s'exprimaient devant des représentants syndicaux, élus Verts/LFI (dont Eric Piolle et le Sénateur Vert Guillaume Gontard), réunis contre la fermeture du bureau mais appelant sans gêne à voter pour leur camp politique malgré un rassemblement apartisan, et partant ensuite manifester aux côtés de leurs amis d'extrême-gauche contre qui La Poste s'était protégé... 

LE NPA BANALISÉ, LA SITUATION VA S'AGGRAVER

Au niveau national, l'alliance de la gauche institutionnelle avec le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste) fait scandale, alors que ce dernier a notamment fait preuve de la plus grande complaisance avec le Hamas. À Grenoble, cette convergence gauche / ultra-gauche existe malheureusement depuis longtemps : le NPA est à la manoeuvre derrière le Droit au Logement, très proche des milieux antifas et anar (logés par la municipalité au 38 d'Alembert, 106 rue des Alliés...) qui gangrènent la ville... Nul doute que cette entente politique inédite des partis de gauche avec le NPA va encore accélérer les convergences locales, et avec elles la dégradation de la ville. 

MARTIN / PREVOST : LA GROSSE ERREUR DE CASTING ?

Mais l'alliance gauche / extrême-gauche pourrait bien être affaiblie par ses choix de candidats LFI aux législatives à Grenoble. Sur la 3ème circonscription, Elisa Martin est au coeur de la pathétique affaire financière de rémunération occulte, accusée par un ex collaborateur d'avoir perçu des enveloppes de 400 euros en liquide au nez du fisc. Elle est contestée en interne et Stéphane Gemmani (girouette) vient de rompre l'union en se déclarant candidat de gauche dissident face à elle.

Sur la 1ère circonscription, Hugo Prevost est un syndicaliste étudiant qui a passé son début de vie à manifester. Il avait fait parler de lui car participant d'une conversation messenger avec Laura Pfister (désormais adjointe LFI de Piolle) et Louis Boyard lorsque ce dernier avait été mis en cause pour le suicide d'un jeune militant communiste. Il n'aura pas fallu 48h après sa candidature pour qu'il soit accusé sur Twitter d'être un agresseur sexuel...

VERAN / CHALAS DONNENT DES GAGES À LA GAUCHE EN PERDITION

Dans ce contexte, le fait qu'Emilie Chalas (3ème circonscription) et Olivier Véran (1ère circonscription) se désolidarisent de la majorité présidentielle, à qui ils doivent leur carrière, pour désormais se revendiquer sociaux-démocrates par calcul politique est une vraie faute. Ils contribuent ce faisant à donner des gages à une gauche qui a perdu tout repère moral en s'alliant avec les extrêmes, et n'est pas en capacité de conduire le pays.

BÉRANGER / GENEVOIS : LE CHOIX DE L'ORDRE ET DU PROGRÈS

Les Grenoblois qui aspirent à retrouver de l'ordre pour leur ville, et à la réengager sur le chemin du progrès plutôt que dans la spirale de violences et dégradations de l'extrême-gauche ont à leur disposition un bulletin de vote le 30 juin prochain.

Sur la 1ère circonscription, celui de Nathalie Béranger, candidate LR, conseillère régionale avec Laurent Wauquiez et conseillère municipale d'opposition à Grenoble dans le groupe société civile d'Alain Carignon. Par ailleurs Présidente d'Alpexpo qu'elle a redressé après la gestion rose/rouge/verte catastrophique, elle a fait preuve de ses capacités de gestionnaire et sa solide implantation locale fait d'elle une élue de proximité reconnue et appréciée. 

Sur la 3ème circonscription, celui de Coline Genevois, cadre des Jeunes Républicains de l'Isère, engagée contre les extrêmes, claire dans ses convictions politiques, gage de fraicheur et de renouvellement face à une Elisa Martin déjà usée et démonétisée. Elle a comme suppléant Maximin Ytournel, responsable des Jeunes Républicains qui avait été tabassé gratuitement par des nervis antifas en plein centre-ville de Grenoble au seul motif qu'il n'est pas de leur bord.

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