MJC/THÉÂTRE PRÉMOL : L’ÉTONNANT LÂCHAGE DE LA GAUCHE
Pourquoi la gauche a t-elle lâché la MJC et le Théâtre Prémol menacés par la majorité municipale ? Dans un quartier autant en difficultés, affaiblir une structure de cette importance, réalisant la symbiose de l'action socio-culturelle avec l'accès à la culture, en ayant créé un pont ininterrompu entre la MJC et le Théâtre, est tout simplement incompréhensible.
Depuis le vote du Conseil Municipal du 13 mai l'équipe se trouve déstabilisée, dans l'incertitude tout l'été et jusqu'à la fin de l'année : sa modeste subvention de 65 000 € a été divisée par deux. Sous le prétexte, selon Lucille Lheureux, l'adjointe (Rouge/Verts) à l'extinction des cultures, « d’imaginer une évolution du mode de gestion ».
LES ÉLUS PS ET EXCLUS DE PIOLLE AU SECOURS DE LA MUNICIPALITÉ...
En rendant compte du dossier, Clémence Beyrie (DL du 18/5/24) ne s'est pas trompée en produisant les divers points de vue : aisé de comprendre que la gauche dite "d'opposition" (!) est venue au secours de la majorité municipale qui n'en attendait pas tant et a sauté sur l'opportunité.
En effet Cécile Cénatiempo (PS) soutenue par Pascal Clouaire et Maxence Alloto (exclus de la majorité Piolle) qui ont constitué chacun un groupe, rejoints par Emilie Chalas (Renaissance), toujours avide de donner en toutes circonstances des gages à la gauche, a proposé un amendement qui sortait Lucille Lheureux de l'impasse.
... ACCEPTENT LA DIVISION PAR DEUX DE LA SUBVENTION
Proposant qu'une « seconde tranche de subventions d’un montant de 32 500 € serait allouée au second semestre 2024 sur présentation d’un programme d’activités établi par la MJC Prémol et voté par son conseil d’administration après échanges avec la Ville de Grenoble ».
UNE IGNORANCE CRASSE DU SPECTACLE VIVANT
Sachant bien que "le programme d'activités" de la MJC et du Théâtre Prémol est déjà connu pour l'année (heureusement !). La municipalité ne s'intéresse pas à lui mais au mode de gestion, puisqu'elle veut retirer la gestion du Théâtre à la MJC pour l'attribuer aux "Arts du récit". Au passage l'ignorance crasse de Lucille Lheureux de ces matières est à nouveau établie : le spectacle vivant c'est la diversité dont le conte peut être un élément (théâtre, danse, musique, contes...). Attirer un public éloigné de la culture nécessite cette offre.
Tandis que les arts du récit, comme l'a rappelé son fondateur Henri Touati, n'ont pas vocation à monopoliser un plateau, mais à rayonner.
ALAIN CARIGNON : "DISCUTER DE QUOI ?"
Au nom du groupe d'opposition, Alain Carignon a résumé la situation : « discuter de quoi ? Il faut absolument voter aujourd’hui les 65 000 € et ensuite, si la Ville veut discuter d’un projet pour l’année prochaine, elle peut le faire, mais en leur donnant les moyens de terminer l’année. Le 31 décembre, il n’y aura plus d’argent, et l’affaire sera terminée. » (DL du 18/5/24)
L'OPPOSITION ET H. BEN REDJEB VOTENT POUR LA SUBVENTION INTÉGRALE
L'amendement de C. Cenatiempo et Hassen Bouzeghoub (PS) a donc été adopté par la majorité municipale soutenue par les exclus de Piolle, par Emilie Chalas (Renaissance) et Delphine Bense (Modem). Alain Carignon a refusé de le voter et a maintenu le sien afin que la subvention annuelle de 65000 € soit accordée comme chaque année. Son groupe (Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Charah Bentaleb, Chérif Boutafa, Dominique Spini) auquel se sont joints Hosni Ben Redjeb et Olivier Six ont voté en ce sens.
E. PAPAZIAN ( Directrice) : "LA MORT ANNONCÉE DU THÉÂTRE PRÉMOL ?"
Pour Clémence Beyrie (DL) c'est clair : « le deuxième versement, quant à lui, n’est pas garanti, puisqu’il est soumis à des conditions ». Pour Elisabeth Papazian, la directrice du théâtre aussi : « que dire cette fois-ci. Chronique de la mort annoncée du théâtre Prémol ? » (DL du 18/5/24). Il faut se rappeler qu'elle a été convoquée à la mairie pour s'entendre dire avec brutalité que "le théâtre Prémol, c’était fini, que les Arts du récit allaient nous remplacer". Dans le cadre de la bienveillance et de la douceur qui caractérisent cette municipalité.
LA POLITIQUE POLITICIENNE AVANT L'INTÉRÊT DU QUARTIER
Mais ce lâchage de la gauche dans un dossier emblématique de l'éducation populaire par ceux-là même qui connaissent les dégâts de cette politique (par exemple parmi ceux qui viennent au secours de Piolle figure Hassen Bouzeghoub, ex directeur du Plateau !) démontre malheureusement que la politique politicienne prime sur la défense d'un quartier, de l'accès à la culture pour tous.
PRÉSERVER DES INTÉRÊTS ÉLECTORAUX
En cautionnant Piolle/Lheureux, ils préservent des capacités d'alliance pour protéger leurs intérêts électoraux. La position d'un Henri Touati, soutien de Pascal Clouaire, est la même. Plutôt voir mourir la MJC et le Théâtre que reconnaitre qu'Alain Carignon dit juste. Dans le quartier, le PS freine des quatre fers la mobilisation citoyenne alors qu'un collectif s'est constitué. Pourtant le Village Olympique poursuit sa dangereuse ghettoïsation. Place Lionel Terray, les modestes copropriétés qui demeurent ont de plus en plus de mal à y résister et beaucoup d'habitants vont encore abandonner.
L'HISTOIRE DE PRÉMOL N'EST PAS ÉCRITE
La "chronique de la mort annoncée" n'est pas écrite. Certes La Cordée, le Plateau, les bibliothèques, les festivals, l'orchestre de Grenoble, la MJC Mutualité, le collectif de Théâtre le tricycle... la liste est longue des têtes coupés et des menaces mises à exécution. Mais la bibliothèque "L'alliance" (municipalité Carignon) a été sauvée. La MJC Mutualité et la bibliothèque du centre ville ne sont pas mortes.
RACHIDA DATI, JEAN-PIERRE BARBIER ET LAURENT WAUQUIEZ ALERTÉS
Alain Carignon a saisi la Ministre de la Culture, Rachida Dati et le Président du Département, Jean-Pierre Barbier qui ont co-financé la reconstruction du Théâtre Prémol sur la base d'un projet de porosité entre culture et socio-culturel. Ils peuvent avoir leur mot à dire sur la destruction de ce modèle. Il a alerté aussi Laurent Wauquiez, le Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes sur ce qui se passe dans sa région.
LES QUARTIERS NE DOIVENT ÊTRE L'OTAGE DE PERSONNE
Les quartiers populaires ne peuvent pas continuer à être les victimes d'une prétendue gauche qui les paupérise à souhait. Les citoyens de ces quartiers doivent retrouver leur liberté de pensée et d'agir, n'être les otages et la chair à canon d'aucun camp. Ce n'est qu'à ce prix, en passant outre ceux qui prétendent les représenter et s'en servent, qu'ils obtiendront les moyens dont la municipalité veut les priver.
Vous faites le tour de grenoble, vous vous rendrez compte que les citoyens grenoblois, de tous bords politique, ont bien bien compris le « système » piolle.
Même si ils ne s’intéressent pas à la politique, les Grenoblois voient, ressentent dans la vie pratique, culturelle, sociale, de tous les jours, les mensonges, les aberrations, la morgue du maire.
Et comme comme un enfant gâté pris en défaut il insiste lourdement, il s’auto détruit.
On ne peut pas dire q’il fasse briller les verts…
ᴄ’ᴇsᴛ ᴜɴ ᴠᴇʀᴛ sᴏʟɪᴛᴀɪʀᴇ.
Question un peu hors sujet, vous avez vu l’article du DL parlant d’agressions de plusieurs conducteurs du tram ces dernières heures ?
Et après les écolos et autres sauveurs de la planète vont dire aux gens, délaissez la voiture, prenez les transports en commun.
Aucune raison de délaisser la voiture alors que les transports en commun c’est la jungle.
https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2024/05/19/isere-metropole-de-grenoble-apres-deux-nouvelles-agressions-de-conducteurs-de-tram-les-syndicats-alertent-leur-direction
Cette municipalité qui parle avec la bouche en cœur de socioculturel détruit tout ce qui fonctionne dans ce secteur à Grenoble : la Cordée à Villeneuve, le Plateau à Mistral, où depuis les jeunes n’ont plus rien, la MJC Mutualité, qui tente de survivre grâce à des dons, et maintenant la MJC Prémol ! Pour récupérer 3 sous, alors qu’ils gaspillent ailleurs l’argent des Grenoblois ? Insupportable !!!
Pourquoi le petit monde Piollesque a-t-il un problème avec la liberté d’entreprendre ?
Si en 10 ans Mr Piolle -expert en régressions- avait fait rayonné la Culture, ça se saurait…
De la part de ces extrémistes. Il est bien plus important de donner de l’argent PUBLIc, pour des toilettes sèches qui ne marchent pas et dont tout le monde se fout. De faire des pigeonniers contraceptifs hors de prix dont tout le monde se fout, et bien d autres aberrations budgétaires, placé les copains d extrême gauche avec l’argent public plutôt que de donner des subventions a des associations que je nommerai d utilité publique l argent du peuple retourne vite dans les poches des copains d’extrême gauche fête des tuiles , bar du musée bar du l anneau de vitesse j’en passe des vertes et des pas mûres. Les exemples sont nombreux malheureusement 😭😭😭
La Culture, c’est une ouverture sur le monde.
La Culture, c’est une moyen de sortir de la routine quotidienne.
Pourquoi donc le groupuscule Piollesque ne laisse-t-il se développer que la « culture » de certaines fines herbes, genre cannabis, vendues sous le manteau dans les cités ?
Comment se traduit « faire crever à petit feu » en Novlangue grenobloise ?
Supplicier lentement les acteurs socioculturels rajoute un petit délice sadique.
Cette gauche a perdu la boussole.
Elle erre aux abords des camps retranchés de LFI, en espérant y trouver refuge.
La réelle volonté de réouverture du VO, des quartiers Mistral ou Hoche, obligerait à constater les dégâts, à se plier pour mieux voir, plutôt que de quémander le gîte et le couvert chez Méluche.
Heureusement pour la gauche locale, la posture morale figée dans l’air du temps leur évite toute courbature intellectuelle.
Quel panache !
Bientôt l’été… Nos quartiers peuvent continuer à cuire dans leur jus.
À propos de culture, voir la photo de l’article du DL sur le futur ? RER qui montre le quai de l’Isère ruiné par les tags dont la ville promeut la culture intensive – et non bio : de quoi est composée un bombe de peinture ?
Saccage.Grenoble a maints exemples à disposition pour dénoncer le nombrilisme des tagueurs pour qui la ville n’est rien d’autre qu’un terrain de jeux (dixit un parmi d’autres)à leur seul usage.